«Je peux vivre avec ce point.» René Weiler le reconnait. Son Servette FC est revenu pratiquement de nulle part à la Pontaise face au SLO.
«Lorsque l’on égalise à la 96e minute, on se dit qu’on a gagné un point plutôt que d’en avoir perdu deux, poursuit le Zurichois. Je savais que ce match serait compliqué. Le SLO a un jeu très physique. Quant à nous, nous sortions à peine du match de Genk. Pour nos têtes, cette égalisation de Pflücke fera le plus grand bien.»
Comme son entraîneur, Steve Rouiller insiste sur l’importance de ce coup franc de son coéquipier allemand. «J’avais un bon feeling avant que Patrick n’arme sa frappe. Tout le monde sait qu’il possède un sacré pied gauche, sourit le Valaisan. Il était important de ne pas perdre une telle rencontre si l’on veut coller à nos ambitions. Je note que ce n’est pas la première fois que nous revenons au score depuis le début de la saison. Cela démontre bien notre force de caractère.»
Mental en acier
Ce mental en acier, il faudra bien sûr le conserver mercredi à Ibrox Park face aux Glasgow Rangers pour le match aller du 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions. «Il s’agira du match le plus prestigieux de ma carrière, glisse Steve Rouiller. La tête va encore beaucoup compter dans une telle rencontre.»
Cela tombe bien. On a le sentiment que celles des Servettiens sont particulièrement dures en cet été qui est pour l’instant le plus beau que traverse le club depuis des lustres.