Belinda Bencic «On ne gagne pas un tournoi sur commande»

ld, ats

11.7.2022 - 12:17

Favorite no 1 du Ladies Open de Lausanne après le forfait de la Russe Daria Kasatkina qui a été confrontée à des problèmes insolubles de visa, Belinda Bencic (WTA 13) évacue la pression. A la veille de son entrée en lice, la championne olympique a rappelé que l'on ne gagne pas un tournoi sur commande.

La favorite du Ladies Open de Lausanne évacue la pression à la veille de son entrée en lice.
La favorite du Ladies Open de Lausanne évacue la pression à la veille de son entrée en lice.
Keystone

Keystone-SDA, ld, ats

«J'ai appris qu'émettre le moindre pronostic en tennis était bien ardu, explique la Saint-Galloise. Cette semaine à Lausanne, mon seul objectif est de jouer des bons matches et de présenter du bon tennis. C'est la première fois que je rejoue sur terre battue après la saison sur herbe. Il y a une part d'inconnu.»

Une saison sur gazon frustrante

Belinda Bencic sort d'une saison sur gazon pour le moins frustrante. Elle a été victime d'une blessure au tendon d'Achille lors de la finale du tournoi de Berlin face à Ons Jabeur. Contrainte à l'abandon face à la Tunisienne, elle était encore handicapée huit jours plus tard lors de son premier tour perdu à Wimbledon face à la Chinoise Qiang Wang. «Jusqu'à cette finale de Berlin, tout allait très bien, soupire-t-elle. Mais aujourd'hui, cette blessure est derrière moi. Je peux à nouveau jouer sans aucune retenue.»

Ce mardi, la Saint-Galloise croisera le fer pour la première fois avec Diane Parry (WTA 77) pour sa grande première au Ladies Open. «Je l'ai vue battre à Paris Barbora Krejcikova au premier tour, glisse Belinda Bencic. Je connais un petit peu son jeu. Mais j'ai encore une bonne journée devant moi pour préparer cette rencontre avec mon coach.» Huitième de finaliste tant à Paris qu'à Wimbledon, la Niçoise est une joueuse dont il convient vraiment de se méfier.

«Il faut savoir accepter le fait que votre adversaire puisse être dans un meilleur jour que vous», prévient Belinda Becic comme pour rappeler qu'aucun match de tennis ne se gagne sur le papier. Elle sait toutefois combien les attentes ont pu être élevées depuis son titre à Tokyo. Il paraît presque improbable qu'elle ne figure pas parmi les... douze nouvelles lauréates en Grand Chelem qui ont surgi après le dernier titre de Serena Williams en janvier 2017 à Melbourne.

«Cueillir un titre du Grand Chelem ne sera jamais un must»

«Gagner un tournoi du Grand Chelem demeure quelque chose d'exceptionnel, dit-elle. Je ne me sens pas dans l'obligation absolue d'en remporter un pour considérer que ma carrière sera réussie ou non. Cueillir un titre du Grand Chelem ne sera jamais un must. Cette année, j'ai joué de malchance tant en Australie, où je souffrais encore des séquelles du covid, et à Wimbledon avec ma blessure. Il y a, bien sûr, la déception de Paris avec cette défaite au troisième tour contre Leylah Fernandez. Mais ce qui est bien avec le tennis, c'est qu'une nouvelle chance se présente devant vous à chaque instant. Cette semaine, une chance de gagner en premier titre en Suisse. Et à la fin août, une chance de remporter à New York un Grand Chelem.»