Après une longue attente de quatre ans, Stan Wawrinka (ATP 88) a retrouvé le parfum de la victoire à Monte-Carlo. Le Vaudois a battu 5-7 6-3 6-4 Tallo Griekspoor (ATPP 35) sur sa... sixième balle de match.
Ce succès dans un tournoi dont il fut le lauréat en 2014 à la faveur de son succès en finale sur Roger Federer lui offre un beau défi au deuxième tour contre Taylor Fritz (ATP 10). Il compte deux victoires en deux matches contre l'Américain acquises en 2016 et en 2018. Mais depuis lors, Taylor Fritz a bien grandi. «Taylor Fritz est aujourd'hui capable de bien jouer sur toutes les surfaces», lâche Stan Wawrinka.
Face à Tallon Griekspoor, Stan Wawrinka a forcé la décision grâce à son sang-froid sur les balles de break. Il a, ainsi, gagné les trois qu'il a jouées sur le service du Néerlandais. Et, surtout, il en a sauvé neuf sur onze, dont une dans un dernier jeu bien aussi crispant qu'interminable pour cueillir son 161e succès dans un Masters 1000. «C'était compliqué, avoue Stan Wawwinka. J'ai su rester calme. Je suis content de m'en être sorti.»
Stan Wawrinka peut donc tirer un bilan très positif pour son premier match de l'année sur terre battue. Après un très bon parcours à Indian Wells avec notamment sa victoire sur le no 8 mondial Holger Rune, le Vaudois a confirmé en ce lundi pascal qu'il était toujours à 38 ans dans le bon rythme.
Dimanche, Marc-Andrea Hüsler (ATP 48) avait, pour sa part, laissé passer une occasion en or. Le gaucher zurichois s'est incliné 7-6 (7/3) 4-6 6-4 devant l'Espagnol Jaume Munar (ATP 83). Il avait mené pourtant 4-1 service à suivre... Cette issue malheureuse traduit bien le manque de confiance que peut accuser ce printemps le vainqueur du tournoi de Sofia.
