Tombée dans les abysses de la Coupe Davis, la Suisse a fait un second pas vers la lumière. Après l'Estonie au printemps dernier, elle a battu le Liban à Bienne.
Henri Laaksonen a apporté le point du 3-1 à ses couleurs. Déjà victorieux la veille, le no 1 suisse s'est imposé 6-4 7-6 (7/4) devant Benjamin Hassan (ATP 325). Les Suisses avaient pris la main après le double victorieux de Marc-Andrea Hüsler et de Dominic Stricker. Les Champions de Gstaad ont battu 6-4 7-6 (7-3) la paire formée par Hady Habib et Benjamin Hassan. Une telle issue n'était peut-être pas prévisible avec le début de rencontre qui a souri aux Libanais. Ils ont, en effet, enlevé les trois premiers sets disputés vendredi. Mais dans les six suivants, ils ne devaient pas réussir le moindre break...
«Nous n'avons pas paniqué après notre mauvais début de rencontre. Au final, notre équipe était la plus homogène, se félicite Severin Lüthi. Le capitaine espère que Dominic Stricker saura tirer les leçons de sa défaite de vendredi lors du premier simple. "Il a beaucoup appris ce week-end», glisse-t-il.
Après cette victoire en play-off du Groupe I, la Suisse devra encore gagner un autre match en septembre pour se donner une chance l'an prochain de se qualifier une première fois pour le tour final de cette nouvelle Coupe Davis. Avant de battre l'Estonie, elle avait concédé cinq défaites de rang entre 2018 et 2020, contre le Kazakhstan, la Suède, la Russie, la Slovaquie et le Pérou. «Le temps est venu de revoir à la hausse nos ambitions, souligne Severin Lüthi. Le prochain tour s'annonce difficile avec plusieurs équipes qui nous sont, sur le papier, supérieures. Mais nous avons les moyens de créer des surprises.»
On rappellera que la Suisse a remporté la Coupe Davis en 2014 face à la France à Lille. Elle a également disputé une finale en 1992, devant les Etats-Unis à Fort Worth.