Disparition de Peng Shuai Des images diffusées sur Internet

ATS

20.11.2021 - 05:31

20.11.2021 - 05:31

Des clichés de Peng Shuai ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux, au moment où la pression s'accroît sur la Chine pour des informations sur son sort. Leur authenticité n'a pu être vérifiée.

Peng Shuai, 35 ans, ex-numéro un mondial du double et star dans son pays, ne s'est pas manifestée publiquement depuis la révélation d'un rapport sexuel forcé et d'une relation extraconjugale avec un puissant ex-responsable du parti communiste, de 40 ans son aîné.

Le message, brièvement posté au début novembre sur le compte Weibo officiel de la joueuse de tennis, avant d'être censuré sur l'Internet chinois, évoque au moins un rapport sexuel contraint.

Le sort de Peng Shuai fait depuis l'objet de nombreuses interrogations. Plusieurs pays dont les Etats-Unis se sont déclarés vendredi «préoccupés» et l'ONU a demandé des preuves que la joueuse se porte bien. Le hashtag #WhereIsPengShuai (#OùestPengShuai) s'est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.



Affaire censurée en Chine

Quatre clichés de la championne de tennis ont été publiés tard vendredi par le compte Twitter @shen_shiwei, libellé «média affilié à l'Etat chinois» par le réseau social.

Une photographie montre la joueuse souriante avec un chat dans les bras dans ce qui semble être son domicile. En arrière-plan, des peluches, un trophée, un drapeau chinois et des accréditations sont visibles.

Un autre cliché montre un selfie de Peng Shuai avec une figurine de Kung Fu panda, un film d'animation pour enfants. Au second plan apparaît un cadre avec une photographie de Winnie l'ourson.

Le compte Twitter en question affirme que ces images ont été postées en privé par la joueuse sur un réseau social pour souhaiter «bon week-end» à ses contacts.

Twitter est un réseau social bloqué en Chine. Seules des personnes disposant d'un logiciel de contournement type VPN peuvent y accéder. Ces dernières années, de nombreux diplomates chinois et médias officiels y ont cependant créé des comptes pour défendre, avec opiniâtreté parfois, le point de vue de la Chine.

L'affaire Peng Shuai est censurée dans le pays.

ATS