Novak Djokovic est décidément en souffrance en ce début de saison sur terre battue.
Battu dès son entrée en lice à Monte-Carlo la semaine passée, le no 1 mondial a failli connaître le même sort dans «son» tournoi ATP 250 de Belgrade.
Exempté de 1er tour dans la capitale serbe, Novak Djokovic s'est imposé 2-6 7-6 (8/6) 7-6 (7/4) devant Laslo Djere (ATP 50) en 8e de finale. Il s'est retrouvé à deux points de la défaite à 6/6 dans le premier tie-break, avant d'être mené 4/3 dans le second jeu décisif avec deux points à suivre sur le service adverse.
Laslo Djere n'a cependant pas su saisir sa chance dans cette partie. Le Serbe a ainsi commis une grosse faute de coup droit sur le huitième point du deuxième tie-break, alors qu'il avait l'occasion de mener 5/3. L'ex-no 27 mondial avait déjà été trahi par son coup droit alors qu'il menait 6-2 4-3 40/15 sur son service.
Le physique a tenu
Novak Djokovic n'a en revanche plus rien donné après le premier set. Le vainqueur du dernier Roland-Garros, qui a eu besoin de six balles de set pour conclure la première manche, s'est montré bien plus efficace dans le set décisif. Il a plié l'affaire sur sa première balle de match, remportant son quatrième point consécutif.
Nole – qui affrontera en quart de finale un autre de ses compatriotes, Miomir Kecmanovic (ATP 38) – doit par ailleurs certainement s'être rassuré sur son physique. Le Serbe, qui avait totalement craqué sur ce plan à Monte-Carlo face à Alejandro Davidovich Fokina (6-3 6-7 6-1), a passé l'épaule après 3h22' de lutte mercredi soir.
«Nole» critique la décision de Wimbledon
Après son succès étriqué, Novak Djokovic est également revenu sur la décision des organisateurs de Wimbledon d’interdire aux joueurs russes et bélarusses de participer au tournoi.
«Je serai toujours le premier à condamner la guerre. En tant qu’enfant de la guerre, je sais quel genre de traumatisme émotionnel ça provoque. Les civils en sont les premières victimes. Cela étant dit, je ne peux pas soutenir la décision de Wimbledon. Les athlètes ne sont pas responsables de cette guerre. Quand la politique interfère avec le sport, ça ne donne généralement rien de bon», a alerté le Serbe en conférence de presse d’après-match.