Srdjan Djokovic Srdjan Djokovic : "Federer ? Un grand champion, pas un homme bon"

Chris Geiger

3.4.2021

Chris Geiger

3.4.2021

Lors d'un entretien accordé à une chaîne de télévision serbe, Srdjan Djokovic a une nouvelle fois regretté que son fils n'était pas reconnu à sa juste valeur dans les médias. Le père de Novak en a également profité pour tacler Roger Federer.

Selon Srdjan Djokovic, Roger Federer aurait "attaqué" son fils il y a plusieurs années.
Selon Srdjan Djokovic, Roger Federer aurait "attaqué" son fils il y a plusieurs années.
Keystone

Si Srdjan Djokovic est le père de l'actuel numéro un mondial, il est surtout son premier défenseur. Habitué aux coups de gueule contre le traitement médiatique réservé à son fils, le Serbe de 60 ans a encore tenu à remettre les pendules à l'heure cette semaine sur le plateau de la chaîne "K1".

"De toute évidence, ils n'ont pas la meilleure opinion de nous et nous les dérangeons constamment par rapport à quelque chose. Pour vous dire la vérité, je ne veux pas non plus faire partie de leur monde. Il me semble que leur monde est tordu", a d'abord balancé le géniteur de Novak.

Puis de vivement regretter les manques de respect, d'estime et de reconnaissance de la presse envers le "Djoker", vainqueur en début de saison de l'Open d’Australie pour la neuvième fois, son 18e titre en Grand Chelem.



"Je dis juste la vérité, chose qu'ils n'aiment pas. Que dois-je faire ? Ils le calomnient tellement, disent tellement de choses dégoûtantes sur lui... C'est tout simplement incroyable. Ce à quoi je réponds plus clairement représente 0,01% en comparaison de la façon dont ils traitent cet énorme champion qu'ils n'auront plus jamais dans ce monde", a fustigé Srdjan Djokovic.

En battant début mars le record du nombre de semaines en tête du classement ATP, "Nole" est en effet entré un peu plus dans la légende de son sport... et a surtout effacé Roger Federer des tablettes. De quoi certainement décupler le plaisir du sexagénaire, lequel ne porte pas particulièrement le Bâlois dans son coeur.



"Il y a environ 15 ans, il a attaqué mon fils quand il était encore jeune, âgé de 18 à 19 ans. Il savait que quelqu'un qui serait meilleur que lui viendrait. Je disais alors qu'il était un grand champion, le meilleur à l'époque. Mais même si c'est un grand champion, ce n'est pas pour autant un homme bon", a conclu le Serbe.

Pas certain que ce genre de déclarations servent à combler le déficit de sympathie du fiston auprès du grand public.