Rafael Nadal est attendu en grande forme à Monte-Carlo (7-14 avril). Cela pourrait être sa dernière saison sur terre battue avec en ligne de mire un hypothétique 15e titre à Roland-Garros en juin.
«On ne sait jamais ce qu'il fera, mais je l'ai vu s'entraîner avec ses coachs sur un court privé chez Larry Ellison (réd: le milliardaire américain propriétaire du tournoi d'Indian Wells où Nadal a fini par déclarer forfait avant son entrée en lice) et j'avais l'impression d'entendre un fauve. Il frappe comme jamais», a affirmé le directeur du tournoi monégasque David Massey, mardi à Paris lors de la présentation à la presse du premier Masters 1000 sur terre battue de la saison 2024.
«Il ressentait une gêne donc il a eu peur et a préféré ne pas jouer à Indian Wells, mais les examens qu'il a passés n'ont rien montré», a assuré Massey, dont le tournoi compte forcément sur l'attraction Nadal. Retombé au 652e rang ATP cette semaine, l'Espagnol aux 22 titres du Grand Chelem a fait jouer un classement protégé (9e) pour intégrer le tableau principal à Monte-Carlo.
Il s'y est imposé à onze reprises, mais depuis son dernier sacre en 2018, il a perdu en demi-finales en 2019 et en quarts en 2021, manquant les éditions 2020, 2022 et 2023. «Nous lui avons envoyé deux cartons de balles à Majorque pour qu'il puisse s'entraîner» avec les balles qui seront utilisées à Monte-Carlo, a ajouté le directeur du tournoi.
«Même sans avoir joué de matches, il a la capacité de revenir et de jouer son meilleur tennis», a plaidé Massey, certain que Nadal «faisait tout pour venir à Monte-Carlo».
L'Espagnol, qui fêtera ses 38 ans le 3 juin en plein Roland-Garros, n'a joué que trois matches depuis sa blessure au deuxième tour de l'Open d'Australie 2023, en janvier dernier à Brisbane où il a été éliminé en quarts de finale. Depuis, il a déclaré forfait pour les tournois sur dur où il était attendu (Open d'Australie, Doha et Indian Wells où il s'était estimé «pas prêt"), et n'avait pas prévu de jouer à Miami fin mars.
ATS