Buenos Aires Le comportement détestable de Benoit Paire

Nicolas Larchevêque

5.3.2021

Nicolas Larchevêque

5.3.2021

Lors du tournoi ATP 250 de Buenos Aires, Benoit Paire s'est une fois de plus illustré de bien mauvaise manière. Crachat, insulte ou encore doigt d'honneur à ses détracteurs : le Français a complètement été submergé par ses émotions en 8es de finale jeudi.

Habitué aux coups de sang sur et en dehors des courts, Benoit Paire a fait "honneur" à sa réputation de "bad boy" du tennis masculin. Lors de son 8e de finale face à Francisco Cerundolo au tournoi de Buenos Aires jeudi, le Français est en effet retombé dans ses travers.

Pourtant, tout avait bien commencé pour le 29e joueur mondial, gagnant solide du 1e set (6-4). Mais un petit grain de sable dans la 2e manche est venu faire basculer le cours de la rencontre.

Estimant que la balle de son adversaire était tombée en dehors des limites du carré de service, le Tricolore est sorti de ses gonds après un débat houleux avec l'arbitre de chaise. Il a alors d'abord craché sur la terre battue argentine sous les yeux de l'officiel, avant de lâcher plusieurs jurons.

Ce geste lui a logiquement valu un avertissement pour "comportement antisportif". Toutefois, ce dernier n'a pas calmé le tempétueux Avignonnais, qui a par la suite été à nouveau pénalisé après une autre contestation. Le superviseur du tournoi, Jorge Mandl, a également été contraint d'intervenir, sans succès.

Le tennisman de 31 ans s'est finalement incliné en 3 sets (4-6 6-3 6-1) après avoir "balancé" sa fin de match. Sur son dernier jeu, il s'est notamment fait l'auteur d'une horrible double faute, servant alors qu'un... ramasseur de balle se trouvait encore sur le terrain !

Loin d'être rassasié, Benoit Paire en a remis une dernière couche sur les réseaux sociaux après son élimination. "Finalement, ça vaut le coup d'être nul", a-t-il écrit dans un tweet, illustré avec son bilan de victoires et de défaites sur le circuit (225 contre 243) et de ses gains en carrière (8,5 millions de dollars). Le tout accompagné d'un doigt d'honneur à l'attention des détracteurs.