Sacré dimanche soir à Madrid, Carlos Alcaraz identifie le risque de blessure comme le principal piège auquel il est exposé.
Que représente le tournoi de Madrid pour vous?
«Madrid, c'est tout pour moi. Vous savez que j'ai fêté mes trois derniers anniversaires ici, mais en fait, depuis que je suis petit, j'en ai fêté plein ici, à venir voir le tournoi. Je ne fêtais pas mon anniversaire comme tout le monde, avec mes amis, je venais ici pour profiter du tennis, en rêvant d'y jouer un jour. Et pas seulement d'y jouer, mais d'y soulever le trophée. Alors c'est super émouvant pour moi, Madrid, c'est un endroit très spécial pour moi, où je me souviens du petit garçon de 6, 7, 8 ans qui venait y voir le tennis.»
Vous avez un excellent bilan en finale. Comment l'expliquez-vous?
«Par ma capacité à jouer dans les moments importants. C'est dans ces moments-là que je m'élève, que je sors mon meilleur niveau, que je fais des choses différentes des autres joueurs. C'est pour ça qu'on se dit avec mon équipe que je suis un joueur de finale.»
Tout semble vous réussir, à tout juste vingt ans... Où est le piège?
«Les blessures. Il faut essayer de faire attention à soi au maximum. Le côté mental, se lasser de gagner, de voyager ou de jouer au tennis, ça ne m'inquiète pas, parce que je sais que ça n'arrivera pas. La seule chose qui pourrait me préoccuper entre guillemets à l'avenir, ce sont les blessures. Le physique, c'est à ça qu'on va essayer de faire attention avec mon équipe. Chaque jour, sans relâchement. On va se concentrer à 100% sur le fait d'être bien physiquement, et de limiter au maximum les petites gênes normales qui apparaissent.»
Allez-vous jouer le Masters 1000 de Rome la semaine prochaine?
«Remporter mon dixième titre, mon quatrième Masters 1000, conserver le titre ici à Madrid, être aux portes de récupérer la place de no 1 mondial, ce sont des choses très grandes. Je suis très fier de mon travail, de ce que je réussis. Je suis un garçon ambitieux, et je vais aller à Rome.»