Daniil Medvedev (5e mondial) s'est qualifié pour la finale du Masters 1000 de Miami, sa cinquième d'affilée en deux mois sur le circuit ATP. Il a battu 7-6 (7/5) 3-6 6-3 son compatriote Karen Khachanov (16e), vendredi en Floride.
Le Russe de 27 ans, qui compte désormais 23 victoires sur ses 24 derniers matches, tentera de remporter un quatrième trophée cette saison, face à l'Espagnol no 1 mondial et tenant du titre, Carlos Alcaraz, ou à l'Italien Jannik Sinner (11e).
Pour sa première finale en Floride, où il n'avait jamais encore passé les quarts, il sera opposé à l'Italien Jannik Sinner (11e) ou au tenant du titre, Carlos Alcaraz, qui l'a justement battu il y a deux semaines au Masters 1000 d'Indian Wells. Or l'Espagnol doit impérativement réussir le «Sunshine Double» pour conserver sa place de no 1 mondial à l'issue du tournoi.
En attendant, Medvedev n'a pas eu partie facile face à Khachanov, compatriote qu'il domine désormais 4 à 1 dans leurs face-à-face. Car ce dernier ne cesse de confirmer ses bonnes dispositions sur dur, ces derniers mois, après avoir atteint le dernier carré à l'US Open l'an passé et à l'Open d'Australie en janvier.
Durer les échanges
L'ancien no 1 mondial, qui s'est lui imposé à Flushing Meadows en 2021, s'y est pris en deux temps pour empocher le premier set. Débreaké après avoir manqué une balle de set à 5-4, il ne s'est pas désuni, parvenant à mener la danse au jeu décisif, jusqu'à le remporter sur sa deuxième opportunité.
Khachanov, qui était en quête d'un deuxième Masters 1000, après celui glané à Bercy en 2018, a en revanche imposé sa domination dans la deuxième manche, conscient de ne pas être passé loin d'un joli coup dans la première. Plus agressif, il a lâché ses grands coups droits qui ont constamment mis sur le reculoir son rival.
Mais Medvedev a su élever son niveau de jeu dans le dernier set, faisant durer les échanges en variant les coups, pour pousser à la faute son compatriote. Et il s'est appuyé sur un excellent service (13 aces, 69% de premières balles réussies), pour conserver sans être inquiéter le break réussi au quatrième jeu.