L'Open d'Australie s'est terminé dimanche à Melbourne. Et, comme lors de chaque tournoi du Grand Chelem, de nombreuses actualités insolites ont fait les choux gras des médias. Petit tour d'horizon.
Medvedev : "Tellement dommage que Roger ne joue pas"
Grâce à sa victoire contre Stefanos Tsitsipas vendredi en demi-finale (6-4 6-2 7-5), Daniil Medvedev détient désormais une statistique assez folle. Depuis novembre dernier, le Russe a battu au moins une fois tous les membres du top 10 mondial (!), à l'exception d'un certain Roger Federer. Normal, puisque le Bâlois - opéré du genou l'an passé - n'est plus réapparu sur le circuit ATP depuis l'Open d'Australie 2020.
Une absence prolongée que le numéro 4 mondial déplore. "C'est super (cette statistique). Mais c'est tellement dommage que Roger ne joue pas actuellement. Je ne dis pas que je l'aurais battu, mais j'aurais adoré jouer contre lui. L'affronter est toujours un privilège", a alors confié Medvedev en conférence de presse après son 20e succès de rang.
Avant d'ajouter : "Jouer Novak (Djokovic), Rafa (Nadal), Roger, c'est un privilège. Oui, je suis content de cette statistique. Je me rappelle que quand je jouais déjà bien, j'étais vraiment à la lutte avec le top 10 quand j'étais dans le top 20 ou 30. C'est super de voir que je suis maintenant à leur niveau."
Et son statut pourrait davantage évoluer en cas de sacre dimanche contre Novak Djokovic. S'il s'impose, le natif de Moscou grimperait en effet à la 2e place du classement ATP. Il deviendrait ainsi le premier joueur hors du "Big Four" (Djokovic, Nadal, Federer et Murray) à atteindre un tel niveau depuis juillet... 2005 ! Etourdissant.
Tsitsipas explose sa bouteille et énerve Medvedev
Tension vendredi sur la Rod Laver Arena. Frustré d'avoir perdu son service dans le 2e set de sa demi-finale contre Daniil Medvedev, Stefanos Tsitsipas a passé ses nerfs sur sa bouteille d'eau au changement de côté. Sauf que cette dernière a explosé au moment de l'impact au sol, laissant son contenu se déverser sur le court.
Le Grec n'a toutefois reçu aucun avertissement pour son geste d'humeur. Une clémence qui a eu le don de passablement énerver Medvedev, qui s'est alors plaint auprès de l'arbitre de chaise. Le numéro 4 mondial ne s'est néanmoins pas attardé sur ce fait de jeu, écartant son adversaire en trois manches (6-4 6-2 7-5). Le Russe affrontera ainsi Novak Djokovic en finale dimanche.
Djokovic provoque la "Next Gen"
Avec encore Stefanos Tsitsipas (22 ans) et Daniil Medvedev (25 ans) dans la course au titre, la "Next Gen" est bien représentée dans le dernier carré cette année à Melbourne. Toutefois, Novak Djokovic - qualifié pour la finale depuis jeudi - n'entend pas lâcher sa couronne si facilement à la jeune et talentueuse génération du circuit ATP.
Invité sur le plateau d'Eurosport après sa victoire contre Aslan Karatsev (6-3 6-4 6-2), le Serbe ne s'est pas gêné pour gentiment provoquer les futures stars du tennis mondial. "On a beaucoup parlé de la nouvelle génération qui arrivait et prendrait le pouvoir sur nous trois (ndlr : Federer, Nadal et Djokovic). Mais si on est réaliste, ce n’est toujours pas arrivé. On peut parler de ça toute la journée si vous voulez mais, avec tout le respect du monde, ils ont encore beaucoup de travail", a alors expliqué le numéro un mondial.
Avant d'étayer ses propos : "Ces gars sont évidemment très forts, jouent un tennis de très grande qualité, aucun doute là-dessus. Ils seront les leaders du tennis dans les années qui viennent, aucun doute encore une fois, mais je ne vais pas rester ici et leur passer le titre comme ça. Ils vont devoir se 'casser le cul' s’ils veulent le titre." Tsitsipas et Medvedev sont prévenus...
Quand Kyrgios admire son rival Nadal
À l'instar de Novak Djokovic, Rafael Nadal n'est de loin pas le joueur du circuit ATP que Nick Kyrgios porte le plus dans son coeur. Mais malgré leurs différends passés, ceux-ci n'empêchent pas l'Australien d'admirer parfois son rival espagnol.
Éliminé par Stefanos Tsitsipas au stade des quarts de finale mercredi (3-6 2-6 7-6 6-4 7-5), le Majorquin n'a ainsi pas recherché à se trouver d'excuses au moment d'analyser sa cruelle défaite devant la presse. Le numéro un mondial a accepté son sort et a notamment indiqué qu'il voulait rapidement se remettre au travail.
Des propos nobles et de "qualité" qui ont alors suscité le respect de Kyrgios, lequel n'a pas manqué de le faire savoir sur les réseaux sociaux jeudi.
Les mots doux du "Djoker" à Serena
Serena Williams a vécu une journée difficile jeudi à Melbourne. Balayée 6-3 6-4 en demi-finale de l'Open d'Australie par Naomi Osaka, l'Américaine de 39 ans a laissé passer une nouvelle chance de remporter un 24e tournoi majeur et de rejoindre ainsi Margaret Court dans la légende.
En conférence de presse, la soeur de Venus n'a pas pu contenir ses larmes en lâchant un "c'est fini" avant de quitter la salle. De quoi imaginer une fin de carrière pour celle qui a remporté à sept reprises l'Open d'Australie ?
Quoiqu'il en soit, Serena Williams a reçu le soutien de Novak Djokovic. Facile vainqueur d'Aslan Karatsev (6-3 6-4 6-2), le Serbe a rendu un vibrant hommage à la native du Michigan. "Je suis fier et honoré de jouer en même temps que Serena. Voir son immense expérience est un frisson", a indiqué le numéro 1 mondial qui vise une 9e couronne à Melbourne.
Djokovic certain d’éclipser Federer
Novak Djokovic va chiper un record significatif à Roger Federer ! En effet, grâce au succès renversant de Stefanos Tsitsipas sur Rafael Nadal (3-6 2-6 7-6 6-4 7-5) en quart de finale de l’Open d’Australie, le Serbe est certain de rester numéro 1 mondial jusqu’au 4 avril prochain au moins.
« Nole » aura, alors, occupé durant 314 semaines la première place du classement ATP depuis le début de sa carrière. De son côté, Roger Federer est bloqué à 310 semaines. Le record du Suisse sera battu le 8 mars prochain. Avec ce nouvel exploit, Novak Djokovic marque encore un peu plus l’histoire de son sport.
Polémique autour de la "miraculée" Muchova
Victorieuse d'Ashleigh Barty (1-6 6-3 6-2), Karolina Muchova a réussi un petit exploit mercredi pour se hisser en demi-finales à Melbourne. Diminuée physiquement, la Tchèque a en effet renversé le cours du match alors qu'elle était menée 6-1 2-0. Son salut ? Un temps mort médical d'une dizaine de minutes dans la seconde manche, qui l'a revigorée et qui a surtout déboussolé son adversaire.
"Je me sentais perdue sur le court, j'avais la tête qui tournait. Les médecins ont pris ma tension et m'ont rafraîchie. Le break m'a aidée", a alors expliqué la 27e joueuse au classement WTA après son succès. Toutefois, ce fait de jeu n'a pas du tout plu à beaucoup de fans et d'internautes, lesquels ont accusé cette dernière de "tricherie".
Interrogée sur cette polémique naissante après sa défaite, la "victime" Ashleigh Barty n'a pas souhaité ajouter de l'huile sur le feu. "C'était son droit. Pour moi, ce n'est pas vraiment ma décision et ce n'est pas mon souci de savoir pourquoi elle a pris une pause médicale. (...) Ce n'est pas vraiment à moi de juger son état de santé ou la raison pour laquelle il y a eu un temps mort", a ainsi déclaré la numéro une mondiale en conférence de presse.
Avant de préciser : "J'ai joué beaucoup de matches où il y a eu des temps morts médicaux. J'ai moi-même déjà pris des temps morts pour raisons médicales, donc cela ne devrait pas être un tournant majeur dans un match. J'ai été déçu de laisser cela devenir un tournant. J'ai assez d'expérience maintenant pour pouvoir faire face à cela. C'est une déception aujourd'hui (ndlr : mercredi) sans aucun doute."
L'échange complètement fou entre Medvedev et Rublev
Même s'il a fait forte impression lors du quart de finale 100 % russe mercredi, Daniil Medvedev n'a pas eu une rencontre de tout repos face à Andrey Rublev. En témoigne l'incroyable échange de... 43 coups (!) entre les deux hommes dans le 2e set, remporté au bout de l'effort par le numéro 8 mondial. Cet interminable rallye n'a toutefois pas empêché le matricule 4 au classement ATP de l'emporter en trois manches (7-5 6-3 6-2). Medvedev affrontera en demi-finale le vainqueur du duel entre Rafael Nadal et Stefanos Tsitsipas.
Djokovic et Zverev montent au front
Après leur duel mardi qui a vu le premier cité se hisser dans le dernier carré (6-7 6-2 6-4 7-6), Novak Djokovic et Alexander Zverev sont revenus sur la quarantaine de 14 jours imposée aux joueurs et joueuses à leur arrivée en Australie. Craignant de revivre une situation pareille cette saison, les deux hommes ont fait part de leurs inquiétudes concernant les conséquences néfastes - notamment les blessures - qu'aurait une telle mesure dans un tournoi futur.
"Il a un effet sur le bien-être physique des joueurs. Bien sûr aussi sur le plan mental et émotionnel. Ce n'est pas normal. Nous espérons que c'est temporaire", a alors déclaré le numéro un mondial en conférence presse.
Avant de préciser : "En parlant à beaucoup de joueurs, la majorité d'entre eux ne veulent tout simplement pas continuer la saison si nous devons nous mettre en quarantaine dans la plupart des tournois. C'est donc quelque chose qui devrait être discutée. J'ai parlé à certains membres du conseil et ils disent qu'ils ont des discussions approfondies à ce sujet avec la direction de l'ATP. J'attends des réponses, je veux comprendre à quoi va ressembler la suite de la saison après l'Australie."
Un avis qu'a également partagé son compère allemand. "On ne peut pas avoir un circuit itinérant en ce moment, c'est aussi simple que ça. Les blessures vont continuer à se produire. Vous savez, il y a des restrictions selon les pays. Selon le passeport que vous avez, il se peut que vous ne puissiez même pas aller dans certains pays", a rappelé le 7e joueur mondial.
Les deux joueurs ont ensuite suggéré que l'organe faîtier du tennis masculin réfléchisse à revoir son programme 2021, en proposant par exemple d'organiser plusieurs compétitions sur plusieurs semaines dans une seule et même ville. Une "bulle" sanitaire pourrait alors être instaurée, à l'image de la NBA ou d'autres sports, tout en évitant les déplacements entre divers lieux.
"En Europe, nous ne pouvons pas avoir de spectateurs de toute façon", a par ailleurs fait remarquer Zverev. "Alors quelle différence cela fait-il vraiment où nous jouons le tournoi ?"
La superstition délirante d'Osaka
C'est bien connu : nombreux sont les tennismen ou les tenniswomen à avoir des superstitions durant leurs rencontres. Et Naomi Osaka ne déroge pas à cette règle. La Japonaise fait en effet tout pour éviter de mettre les pieds sur les lignes blanches ou sur l'inscription "Melbourne", située en fond de court, pendant ses matches.
Interrogée sur cet étrange tic après sa victoire en quarts de finale contre Hsieh Su-wei (6-2 6-2), le 3e joueuse mondiale a révélé qu'il était dû a un vieux dicton anglais. "Je ne sais pas si on l'utilise aussi ici (en Australie), mais il dit : 'Step on a crack, you break your mother’s back' (littéralement : 'si tu marches sur une fissure, tu casses le dos de ta mère'). J'ai alors commencé à éviter de marcher sur les lignes et tout cela depuis", a-t-elle ainsi expliqué mardi en conférence de presse.
Djokovic fou de rage !
Novak Djokovic est-il encore touché aux abdominaux ? La façon dont il a détruit sa raquette contre Alexander Zverev semble montrer que le Serbe va beaucoup mieux. Mis en difficulté par le jeu de l'Allemand, le numéro 1 mondial est sorti de ses gonds au milieu du troisième set. Fou de rage après avoir raté un retour de service, il a violemment frappé sa raquette à plusieurs reprises sur le sol de la Rod Laver Arena. Ce coup de sang a peut-être été salvateur pour Novak Djokovic qui s'est finalement imposé en quatre manches (6-7 6-2 6-4 7-6).
En demi-finale, l'homme aux 17 titres du Grand Chelem affrontera l'étonnant Aslan Karatsev qui a dompté Grigor Dimitrov (2-6 6-4 6-1 6-2).
Un autre record de Federer en péril
Devant sa télévision, Roger Federer doit commencer à trembler pour ses records en voyant Rafael Nadal enchaîner les victoires en Australie. Outre le nombre de titres en Grand Chelem remportés (20 pour les deux hommes), l'Espagnol peut se rapprocher d'un autre record détenu par le Suisse. En effet, si le numéro 2 mondial parvient à battre Stefanos Tsitsipas en trois manches au prochain tour, il aura remporté 36 sets d'affilée dans les tournois majeurs. Cela lui permettrait de revenir à égalité avec le Rhénan et de pourquoi pas le dépasser lors des demi-finales.
Embêté par des douleurs au dos au début de cet Open d'Australie, Rafael Nadal a rassuré ses fans en dominant aisément Fabio Fognini (6-3 6-4 6-2) en huitième de finale. Roger Federer peut se faire du souci...
Quand Zverev taquine son grand frère
Alors qu'il venait de décrocher son billet pour les quarts de finale après sa victoire contre le Serbe Dusan Lajovic (6-4 7-6 6-3) dimanche, Alexander Zverev était d'humeur taquine au moment de la traditionnelle interview d'après-match. Interrogé sur l'influence qu'à son frère Mischa - présent dans le box réservé à ses proches -, l'Allemand de 23 ans n'a pas manqué l'occasion pour se payer la tête de son frangin de 33 ans.
"Il (Mischa) n'apporte pas grand-chose pour être honnête", a alors plaisanté le 7e joueur mondial, sous les rires et les applaudissements de son frérot. "Non, mais c'est génial d'avoir sa famille ici (à Melbourne), surtout quand on joue beaucoup de tournois d'affilée et qu'on a un peu le mal du pays. Je pense qu'avoir mon père et mon frère ici est évidemment un grand soutien", a ensuite ajouté Alexander Zverev.
Avant d'envoyer une dernière pique à Mischa, matricule 270 au classement ATP : "Il essaie toujours de jouer, mais pour l'instant, il fait une bonne pom-pom girl, je suppose".
La surprenante excuse de Thiem après sa défaite
Diminué physiquement, Dominic Thiem a vu son aventure australienne prendre fin abruptement dimanche contre Grigor Dimitrov (6-4 6-4 6-0). Et au moment d'analyser sa défaite devant la presse, l'Autrichien a trouvé une raison pour le moins surprenante pour expliquer sa contre-performance. Il a ainsi estimé que son revers était en partie dû au... retour du huis clos dans les arènes de Melbourne, décrété vendredi.
"D'une certaine manière, c'était un voyage très, très étrange en Australie. Aussi par le fait que tout était presque normal et puis, il y a deux jours, les stades ont été vidés et à nouveau bouclés (au public). Il y a eu pas mal de choses qui se sont passées. Maintenant il est temps de s'en aller et de rentrer à la maison", a alors déclaré le numéro 3 mondial.
Avant toutefois de préciser : "Ce n'était certainement pas le problème principal que j'ai eu, mais c'était juste une très mauvaise journée. Cela m'a aussi rappelé que de telles journées existent toujours. (...) Aujourd'hui (ndlr : dimanche) était juste une journée noire pour la première fois depuis longtemps, et cela peut arriver. Mais c'est une énorme déception."
Kyrgios imite et tacle encore Djokovic
Nick Kyrgios a ajouté un nouveau chapitre à sa guéguerre à distance avec Novak Djokovic. Engagé dimanche en double avec son compatriote Thanasi Kokkinakis, l'Australien a fait une entrée remarquée sur la Margaret Court Arena. Le joueur de 25 ans s'est ainsi gentiment moqué du Serbe en imitant la célébration de ce dernier. Le tout devant des tribunes vides. Toutefois, le natif de Canberra n'aura pas dû crier victoire si vite puisque que son binôme s'est incliné en deux sets (6-3 6-4) devant la paire Wesley Koolhof / Lukasz Kubot. L'arroseur arrosé.
Interrogé en conférence de presse sur son geste, Kyrgios a tenté de tempérer. "On ne peut pas prendre tout cela trop au sérieux. On s'amuse juste un peu", a-t-il alors estimé. Avant néanmoins d'en remettre une couche sur le numéro un mondial : "Novak, j'en suis sûr, ne m'aime pas. Nous nous respectons tous les deux, mais je ne l'aime pas du tout, alors c'est amusant."
Critiqué, Kyrgios allume Navratilova
Eliminé vendredi par Dominic Thiem (4-6 4-6 6-3 6-4 6-4), Nick Kyrgios déchaîne les passions depuis le début de la quinzaine australienne. Entre ses coups de gueule et sa folie sur un court, l'Australien ne laisse personne indifférent. Accompagnée des journalistes Steve Weissmané et Jon Wertheim, Martina Navratilova a ainsi tenté de décrypter le comportement du tumultueux tennisman sur le plateau de "Tennis Channel".
L'ancienne championne américaine a notamment estimé que Kyrgios - sans entraîneur actuellement - aurait besoin d'un coach pour le canaliser durant ces parties. "Je ne sais pas si c'est un bon ou un mauvais gars... Il est les deux", a entre autres lancé la gagnante de 18 titres en Grand Chelem. Des propos qui ont naturellement fait bondir le principal intéressé. "Vous ne savez rien sur moi", a alors pesté le matricule 47 à l'ATP sur Twitter. Il ne faut décidément pas le chercher...
Medvedev fulmine, son coach fuit !
Le 3e tour de l'Open d'Australie n'a pas été de tout repos pour Daniil Medvedev. Alors qu'il menait tranquillement deux manches à rien samedi, le Russe a été emmené jusqu'à un 5e set par Filip Krajinovic. Cette folle remontée du Serbe a alors eu le don d'énerver et de frustrer le numéro 4 mondial et son coach Gilles Cervara. A tel point que ce dernier a tout simplement quitté la Rod Laver Arena dans la quatrième manche ! "Tu as pété les plombs ! Tu peux me laisser jouer ?", a notamment lancé le joueur de 25 ans à son entraîneur.
"Il m'a dit avant de partir qu'il était sûr que j'allais gagner, mais qu'il devait me laisser seul pour que je me calme", a ensuite précisé Medvedev à l'issue de la rencontre. Un coup de poker qui s'est avéré payant puisque il s'est finalement imposé après 3h06 de jeu (6-3 6-3 4-6 3-6 6-0).
Kyrgios et Kokkinakis font le show en double
Eliminés au 3e et 2e tour en simple, Nick Kyrgios et Thanasi Kokkinakis n'ont pas fini de faire parler d'eux. Engagés désormais en double, les deux Australiens ont ainsi lancé leur second tournoi à Melbourne de façon idéale samedi face à la paire Lloyd Harris / Julian Knowle (6-4 6-2). Et tout cela sans oublier de faire le spectacle malgré le huis clos. Amis dans la vie, ils ont notamment témoigné d'une grande complicité durant leur partie...
... et ils n'ont pas hésité à célébrer leur victoire à leur manière malgré des tribunes vides.
Les deux hommes ont finalement conclu leur belle journée en continuant à faire le show en conférence de presse. Des images qui donnent forcément le sourire.
Quand Kyrgios humilie Thiem
Nick Kyrgios et Dominic Thiem ont livré un combat épique à Melbourne. Mené deux manches à zéro, l'Autrichien a retourné la situation en sa faveur pour s'imposer en cinq sets (4-6 4-6 6-3 6-4 6-4) et valider ainsi son billet pour la suite de la quinzaine australienne. En revanche, cette défaite a un goût amer pour Nick Kyrgios qui n'a pas su porter l'estocade. Le natif de Canberra a tout de même enflammé le public de l'Hisense Arena en jouant notamment plusieurs services à la cuillère qui ont dégoûté Dominic Thiem. Pas suffisant toutefois pour faire trébucher le numéro 3 mondial qui affrontera au prochain tour Grigor Dimitrov.
En conférence de presse, Nick Kyrgios est revenu sur cette défaite mortifiante. Le "bad boy" a félicité son adversaire du jour et a aussi indiqué qu'il ne jouerait pas au tennis devant des gradins vides. Les frasques du joueur de 25 ans risquent de nous manquer.
Osaka perturbée par un invité envahissant
Durant sa rencontre face à Ons Jabeur au troisième tour de l'Open d'Australie, Naomi Osaka a reçu la visite d'un papillon qui ne semblait pas vouloir la laisser continuer ce match. Surprise par le petit animal, la joueuse japonaise est restée calme et l'a déposé à côté du court. Pour la petite histoire, la tête de série numéro 3 du tournoi australien a facilement dominé Jabeur en deux manches 6-3 6-2.
La grosse embrouille entre Fognini et Caruso
Le duel du 2e tour entre Fabio Fognini et Salvatore Caruso a viré au pugilat jeudi. Les deux Italiens se sont ainsi copieusement embrouillés après le succès épique en 5 sets (4-6 6-2 2-6 6-3 7-6) du 17e joueur mondial. Le ton est monté d'un cran lorsque le vainqueur de la partie a demandé à son compatriote de s'excuser pour avoir été un "putain de chanceux" sur plusieurs points. S'en est suivie une vive altercation verbale entre les deux hommes. "Pourquoi tu me casses les couilles ? J’ai dit que tu avais été chanceux, si j’ai tort de dire ça, j’ai tort. Ne m’attaque pas", a notamment lancé Fognini. "Je ne t’ai pas attaqué. Je te dis juste que tu ne devrais pas te comporter comme ça parce que je ne t’ai pas dit un seul mot. Disons que je n’attendais pas ça de toi", a alors rétorqué Caruso. L'ambiance est visiblement au beau fixe dans le camp transalpin...
La détresse et les larmes de Sofia Kenin
Tenante du titre à Melbourne, Sofia Kenin a été éliminée à la surprise générale par l'Estonienne Kaia Kanepi (6-3 6-2) dès le 2e tour jeudi. Forcément déçue par sa performance, la jeune Américaine n'a pas pu retenir ses larmes au moment de se présenter devant la presse. Attendue au tournant cette saison pour confirmer, elle a avoué qu'elle avait été "paralysée par la nervosité" qu'un titre en Grand Chelem procure. "Je n'avais jamais vécu ça. Je n'étais clairement pas à 100% physiquement et mentalement. Je n'ai pas l'habitude d'être dans cette situation, alors pour le moment, il faut que je trouve le moyen de retrouver le niveau de jeu que j'avais atteint. Ce n'était pas le cas aujourd'hui ni les matches précédents. C'est étrange", a alors confié la joueur de 22 ans, inconsolable.
Quand Barty tente de faire chanter le public de Melbourne
Après sa victoire face à sa compatriote Daria Gavrilova (6-1 7-6) au 2e tour jeudi, Ashleigh Barty s'est prêtée au jeu de la traditionnelle interview d'après-match de la gagnante. L'Australienne de 24 ans a ainsi répondu aux questions de Casey Dellacqua, son ancienne partenaire en double qui fêtait son anniversaire. La numéro une mondiale a alors eu la "brillante" idée de faire chanter "joyeux anniversaire" au public de la Rod Laver Arena. Le résultat n'a toutefois pas vraiment été à la hauteur des espérances de Barty. "Ok, c'était un désastre absolu. Je t'invite à dîner plus tard. Joyeux anniversaire, mon amie", a-t-elle alors plaisanté, visiblement gênée. Un joli moment de solitude.
La conférence de presse décoiffante de Naomi Osaka
Naomi Osaka a facilement disposé de Carolina Garcia (6-2 6-3) au deuxième tour de l’Open d’Australie mercredi. Contente de son succès, la Japonaise est apparue très décontractée en conférence de presse. La lauréate de l’US Open 2020 a même partagé quelques anecdotes croustillantes sur son voyage pour rejoindre l’Australie. En effet, Osaka a raconté un rêve qu’elle a fait dans l’avion. "J’étais en train de frapper un revers durant un échange avec quelqu’un et j’ai tiré ce revers dans le filet. Puis, je me suis réveillée toujours en train de frapper ce revers. La personne assise à côté de moi dans l’avion était terrifiée. Je ne sais pas pourquoi cet échange était si intense. Je dirais que c’était d’ailleurs le rêve en lien avec le tennis le plus vif que je n’ai jamais eu."
Après ces confidences pour le moins surprenantes, Naomi Osaka a continué son show. Alors qu’elle s’apprêtait à réponde à une question d’une journaliste, elle a été interrompue par Iga Swiatek qui s’est également qualifiée pour le troisième tour du tournoi australien en dominant Camila Giorgi (6-2 6-4). Les deux joueuses ont alors brièvement discuté avant que Naomi Osaka réponde finalement à la demande qui lui avait été posée. En résumé, tout va bien pour la Japonaise dans cet Open d’Australie.
Quand Kyrgios se débat avec le... capteur du "let"
Nick Kyrgios est sans aucun doute le meilleur showman du circuit ATP. Et il l'a à nouveau prouvé mercredi lors de sa victoire renversant contre le Français Ugo Humbert (5-7 6-4 3-6 7-6 6-4). Coutumier des coups de gueule durant ses rencontres, l'Australien s'est cette fois-ce illustré en prenant en grippe le... capteur du "let" fixé sur le filet. En effet, le "bad boy" de Canberra a pesté à maintes reprises contre l'outil de mesure, estimant que ce dernier n'était pas assez fiable sur les services. Le 47e joueur mondial a alors exprimé plusieurs fois sa colère à l'arbitre de chaise, Marijana Veljovic, allant même jusqu'à menacer d'arrêter de jouer. "Eteignez la machine ou je ne joue plus !" Du grand Kyrgios.
Le calvaire de Venus Williams
L'Open d'Australie 2021 a pris fin de façon abrupte pour Venus Williams. Opposée mercredi à l'Italienne Sara Errani, l'Américaine a été balayée en deux petits sets (6-1 6-0) sans toutefois pouvoir réellement défendre ses chances. En effet, la soeur de Serena s'est méchamment tordue la cheville à la fin de la première manche. D'abord soignée sur son banc, la joueuse de 40 ans n'a ensuite pas pu retenir ses larmes au changement de côté, sans doute consciente qu'elle ne pouvait plus combattre. Malgré tout, elle n'a pas souhaité abandonner et est allée au bout de son duel. Un beau geste de courage.
Djokovic et Tiafoe, détectives d'un jour
Moment insolite mercredi sur la Rod Laver Arena. Alors que le combat faisait rage entre Novak Djokovic et Frances Tiafoe, la rencontre a vécu un instant de flottement dans le 4e set. La raison ? L'Américain venait de perdre l'amortisseur de vibrations de sa raquette. Ni une ni deux, le joueur de 23 ans et son compère serbe se sont alors lancés à la recherche de la pièce manquante. Une scène amusante qui n'a toutefois pas empêché le 64e au classement mondial de finalement craquer sous les coups du "Djoker" après 3h30 de jeu (6-3 6-7 7-6 6-3).
Wawrinka : "Je ne suis pas encore au niveau que je souhaite"
Malgré trois balles de match contre Marton Fucsovics (5-7 1-6 6-4 6-2 6-7), Stan Wawrinka a vu son aventure australienne prendre fin mercredi au 2e tour. Forcément déçu, le Vaudois est revenu sur cette rencontre compliquée et sur sa préparation perturbée par le coronavirus en conférence de presse d'après-match.
Sandgren détruit le tournoi
Les restrictions imposées aux joueurs durant leurs 14 jours de quarantaine avant l'Open d'Australie n'ont visiblement pas plu à Tennys Sandgren. "Je ne sais pas si tout le tournoi est une blague, mais de mon point de vue ça pourrait l'être. Je veux dire que je n'ai jamais mis les pieds sur un terrain dans un Grand Chelem en sachant que je ne pourrai probablement pas gagner, comme si je n'étais pas assez en forme physiquement pour jouer contre mon adversaire", a alors pesté l'Américain devant la presse après sa défaite au 1e tour mardi contre Alex de Minaur (7-5 6-1 6-1).
Il faut dire que le 51e joueur mondial a été soumis à une quarantaine stricte à l'instar de certains de ses compères. Pas idéal pour se préparer à une compétition d'une telle envergure. "Quand j'arrive à un cinquième set, je suis en pleine forme. Et aujourd'hui, je suis fatigué après une heure et dix minutes. Et je ne peux pas le contrôler. Il y a 75 autres joueurs masculins et féminins qui sont dans le même bateau. C'est un grand nombre de personnes et de très bons joueurs. (...) Je ne dirais pas que tout le tournoi est une blague. Mais je veux dire que pour certains joueurs, ce tournoi n'est tout simplement pas faisable", a-t-il alors estimé.
Tsitsipas : "Kyrgios a fait des choses stupides par le passé"
Après sa victoire expéditive contre le Français Gilles Simon (6-1 6-2 6-1) mardi, Stefanos Tsitsipas s'est penché sur la querelle entre Novak Djokovic et Nick Kyrgios qui agite le monde du tennis depuis plusieurs jours (voir sous J-1 et jour 1).
"Ils peuvent faire ce qu'ils veulent", a alors lâché le Grec en conférence de presse. Avant de livrer son avis sur son homologue australien : "Nick aime dire des choses parfois. Certaines d'entre elles peuvent être vraies, d'autres peuvent dépasser les bornes. C'est un gars qui n'a pas vraiment de filtre et il dit les choses telles qu'elles sont.''
Par la suite, Tsitsipas a admis que les propos, parfois controversés, de Kyrgios ne sont pas toujours très éloignés de la vérité. "Il a fait des choses stupides par le passé. Je suis sûr qu'il en est conscient et il ne peut évidemment pas les nier. Mais il y a certaines choses qu'il a dites dans des interviews, comme des citations, qui pourraient être considérées comme vraies. Il se situe donc quelque part entre les deux", a ainsi estimé le 6e joueur mondial.
Tsitsipas hué par le public après son succès expéditif
Scène cocasse à Melbourne ce mardi. Après avoir battu aisément le Français Gilles Simon (6-1 6-2 6-1 en 93 minutes) au 1e tour, Stefanos Tsitsipas a vécu un petit instant de solitude à l'heure de l'interview. Alors qu'on lui demandait s'il avait été surpris par ce score sans appel, le Grec a semblé emprunté au moment de répondre.
"Je ne sais pas quoi dire. Je ne m'attendais évidemment pas à ce que ce soit si facile. C'était un grand match pour moi", a-t-il alors lancé. Mais ses propos - visiblement jugés "irrespectueux" pour son adversaire - n'ont pas vraiment été du goût du public présent. Ce dernier l'a alors gentiment hué.
"Oh mon Dieu ! J'ai l'impression d'avoir déjà tout gâché", a alors plaisanté le joueur de 22 ans, tentant tant bien que mal de se rattraper et d'analyser sa rencontre sous les rires de l'assistance. "Je peux partir si vous voulez ! C'était la dernière chose à laquelle je m'attendais : jouer à la Rod Laver Arena et qu'on se moque de moi !" Finalement, tout le monde a quitté le court avec le sourire.
Kokkinakis brise la malédiction, Federer réagit
En battant aisément le sud-coréen Soonwoo Knoown en trois manches (6-4 6-1 6-1), Thanasi Kokkinakis a remporté son premier match sur le circuit ATP depuis 532 jours. Sa dernière victoire remonte, en effet, au premier tour de l'US Open 2019. A l'époque, l'Australien avait dominé le biélorusse Ilya Ivashka.
Soulagé par ce succès attendu depuis si longtemps, le joueur de 24 ans a reçu de nombreux messages de félicitations sur les réseaux sociaux. Roger Federer s'est même immiscé dans les discussions privées Instagram pour congratuler le natif d'Adélaïde. Tout heureux d'avoir reçu ce message du "Maître", Kokkinakis est maintenant prêt à défier au prochain tour un sacré client en la personne de Stefanos Tsitsipas.
De Minaur "allume" le visage de Sandgren
Rencontre tendue entre Alex de Minaur et Tennys Sandgren ! Accroché durant le premier set, l’Australien a finalement battu l’Américain (7-5 6-1 6-1). Les deux joueurs ne sont pas les meilleurs amis du monde. Pour preuve, le natif de Sydney a conclu ce match en visant la tête de son adversaire du jour. Un geste dans les règles du jeu mais pas toujours très fair-play.
Alex de Minaur défiera au prochain tour l’Uruguayen Pablo Cuevas. En revanche, l’heure est aux regrets pour Tennys Sandgren qui avait atteint les quarts de finale l’année passée seulement battu par Roger Federer au bout du suspense.
La colère de Denis Shapovalov
Pour son entrée en lice lundi, Denis Shapovalov a dû s'armer de patience pour venir à bout du jeune et talentueux Jannik Sinner (victoire en 5 sets après 3h55 de jeu). Mais malgré ce marathon, le Canadien s'est vu refuser une pause WC par l'arbitre de chaise lors d'un temps mort médical. Un rejet qui a eu le don de passablement énerver le tennisman de 21 ans.
"Que se passe-t-il si je pars ? J'aurai une sanction ? Comment ça, je ne peux pas y aller. Vous allez me disqualifier ? Je vais me pisser dessus", s'est alors insurgé le 12e joueur mondial auprès de l'officiel. "Je vais pisser dans une bouteille. Vous ne permettez donc pas aux joueurs de pisser ? Je ne comprends pas cette règle."
Interrogé en conférence de presse sur sa saute d'humeur, Shapovalov a tenté d'expliquer son geste. "Je pense que c'est une règle stupide, surtout pour moi. J'ai la plus petite vessie de tous les temps. C'est donc difficile, surtout quand vous êtes sur le terrain pendant si longtemps. (...) Ce n'était pas la faute de l'arbitre. Mais vous savez, j'aurais eu le temps au moment où le kiné est arrivé sur le court. Donc je pense que nous devrions pouvoir faire plus de pauses pour aller aux toilettes."
Nick Kyrgios s'offre un point magique...
En plus de s'être qualifié sans trop de problèmes pour le 2e tour, Nick Kyrgios s'est offert avec panache le plus beau point de la journée de lundi. Lors de sa victoire contre Frederico Ferreira Silva (6-4 6-4 6-4), l'Australien a ainsi réussi un magnifique coup entre les jambes dans le 3e set. Un régal à savourer en vidéo et sans modération dans le top 5 du jour, concocté par "Eurosport".
... et allume encore Novak Djokovic
La guéguerre verbale que se livrent Novak Djokovic et Nick Kyrgios est loin d'être terminée. Après sa victoire au 1e tour lundi contre Frederico Ferreira Silva (6-4 6-4 6-4), l'Australien a en effet répondu aux propos tenus par le Serbe avant le tournoi. Le numéro un mondial avait ainsi déclaré qu'il n'avait "pas beaucoup de respect pour Kyrgios en dehors d'un court" (voir sous J-1). Des déclarations qui ont bien entendu fait bondir le principal intéressé.
"C'est quelqu'un de bizarre pour moi. J'ai lu ses commentaires comme quoi il n'avait aucun respect pour moi en-dehors des courts. Cela aurait plus de sens qu'il dise, 'Je ne le respecte pas sur le court', car je peux comprendre qu'il n'ait pas apprécié certains de mes comportements pendant un match par le passé. (...) Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il ne me respecte pas en-dehors du court. Je pense avoir fait des choses bien, principalement pendant la pandémie. (...) Donc, c'est bizarre pour moi d'entendre ça. Je fais beaucoup de choses à côté du tennis", s'est alors étonné le natif de Canberra en conférence de presse.
Avant d'en remettre une couche : "Novak, c'est un drôle d'animal. C'est évidemment un très grand joueur de tennis, mais c'est surtout quelqu'un qui a fait la fête torse nu pendant une pandémie (ndlr : à Belgrade lors de l'Adria Tour). Je ne sais pas si je peux être critiqué par quelqu'un comme lui." 1-1, balle au centre...
Un invité inattendu pour le choc Shapovalov - Sinner
La rencontre du 1e tour entre Denis Shapovalov et Jannik Sinner (victoire du Canadien 3-6 6-3 6-2 4-6 6-4 après 3h55 de lutte) a dû être interrompue quelques instants au début du 3e set. La raison ? Un petit insecte est venu s'inviter au spectacle. Visiblement perturbé et dégoûté par la minuscule créature, le joueur italien a eu toutes les peines du monde pour évacuer l'intrus. "Appelez un dératiseur !", a alors plaisanté un spectateur, sous les rires du public et de l'arbitre.
Paire détruit l'organisation : "C'est de la m...."
Battu dès son entrée en lice par Egor Gerasimov (6-2 2-6 7-6 7-5), Benoît Paire s'est lâché contre les organisateurs de l'Open d'Australie. Dans les colonnes du journal "L'Equipe", le Français va droit au but quand on lui demande son ressenti par rapport au tournoi australien : "C'est de la merde."
Le natif d'Avignon est d'abord revenu sur la quarantaine qu'il a dû observer à son arrivée à Melbourne suite à la découverte d'un cas positif au Covid-19 dans l'avion qui l'emmenait en Australie. "Je n'ai pas signé pour ça ! J'ai signé pour quatorze jours où je peux m'entraîner. Soit on me dit les choses dès le début, après nous prendre pour des cons... Il y a aussi eu un cas positif sur le vol pour Adélaïde, mais là, on a eu le temps de faire des prises de sang, etc. Nous, on nous a dit direct quarantaine."
Puis, le Tricolore s'est exprimé sur les conditions difficiles de son confinement. "Les premiers jours, j'ai fait quelques séances avec Stéphane Vivier, un kiné de l'ATP, qui m'appelait pour me motiver, mais je me suis vite rendu compte que je n'y arrivais pas. Au final je me suis dit : je ne fais rien."
Très remonté contre l'organisation du premier tournoi du Grand Chelem de la saison, Benoît Paire a terminé son entretien avec le quotidien sportif français en lançant un pavé dans la mare. "C'est bien beau leur tournoi, mais pour moi, je trouve que c'est de la merde, et ce qui s'est passé, c'est honteux. [...] Mais sinon, dans l'ensemble, je suis très déçu de ce tournoi. Ce n'est qu'une question d'argent. La plupart des joueurs se disent qu'il y a un petit peu d'argent à gagner et ils viennent pour ça. Moi le premier, je joue aussi pour l'argent. Mais s'il faut faire tant de sacrifices et que ça se passe si mal, que ce soit une galère pareille, à un moment donné, il faut juste dire stop:"
La réponse cinglante de Djokovic à Kyrgios
Alors qu'il va débuter sa quête d'un neuvième titre à Melbourne, Novak Djokovic s'est confié à la presse avant son entrée en lice lundi contre le Français Jérémy Chardy. Si le Serbe a évoqué son état de forme, il a également profité de l'occasion pour mettre les choses au clair avec Nick Kyrgios. Ce dernier n'a en effet cessé de critiquer - parfois de façon très virulente - le "Djoker" depuis plusieurs mois. Et le moins que l'on puisse dire est que la réponse de l'actuel numéro un mondial a été cinglante.
"Je l'ai déjà dit, je pense qu'il fait du bien au sport. Il est différent. Il gère son tennis, sur le court et en dehors, à sa propre manière, authentique. Chacun a la liberté et le droit de s'exprimer comme il l'entend. Je le respecte pour son tennis. Je pense qu'il est très talentueux. (...) Mais en dehors du court, je n'ai pas beaucoup de respect pour lui, pour être honnête. Je n'en dirai pas plus. Je n'ai pas d'autres commentaires à faire, sur lui, sur ce qu'il dit ou sur ce qu'il essaie de faire", a alors rétorqué le vainqueur de 17 trophées en Grand Chelem, selon les propos relayés par "L'Equipe". De quoi remettre de l'huile sur le feu entre les deux hommes ?
Les doutes de Wilander sur Djokovic
En marge de l'Open d'Australie qui débute dans la nuit de dimanche à lundi, Mats Wilander a livré ses impressions à "Eurosport". Pour le Suédois de 56 ans, le premier Grand Chelem de la saison n'est pas forcément promis à Novak Djokovic, double tenant du titre à Melbourne. "Je ne le vois pas comme le favori bien au-dessus de Nadal ou Thiem. Il n'est peut-être pas aussi sûr de sa forme que d'habitude à Melbourne", a alors estimé l'ancien numéro un mondial.
Selon ce dernier, la machine à gagner du Serbe s'est enrayée en fin d'année 2020. "Je ne sais pas ce que c'est, mais quelque chose l'a fait exploser à l'US Open (ndlr : Djokovic a été disqualifié pour un geste d'humeur). Il jouait Carreno Busta et ce n'était que le premier set. Quelque chose s'est déconnecté, clairement. Puis en finale de Roland-Garros, contre Nadal (défaite 6-0 6-2 7-5), il y a eu cette entame de match catastrophique. (...) C'était étrange", s'est-il étonné. Un changement de roi à Melbourne est-il donc en cours ? Début de réponse dès lundi...
