Roland-Garros Les insolites de Roland-Garros

blue Sports

14.6.2021

blue Sports

Le tournoi de Roland-Garros a officiellement débuté le dimanche 30 mai à Paris. Et, comme lors de chaque tournoi du Grand Chelem, de nombreuses actualités insolites font les choux gras des médias. Petit tour d'horizon.


Roland-Garros : jour 15

Quand des "voies" ont failli ravager Djokovic

C'est un Novak Djokovic forcément ravi qui s'est présenté devant les médias dimanche après son triomphe à Roland-Garros. Le Serbe, vainqueur de son 19e titre en Grand Chelem, est notamment revenu sur le scénario complètement fou de la finale.

"Mes anges gardiens sont là. C'est un secret que je ne peux pas révéler, mais ça marche plutôt bien", a débuté le numéro un mondial, sourire aux lèvres. Le joueur de Belgrade est ensuite revenu plus sérieusement sur son changement de niveau flagrant après la perte des deux premières manches.

"Quand je suis revenu du vestiaire, c'était différent. J'étais mentalement plus frais et j'ai réussi à le breaker rapidement. A partir du troisième set, je suis rentré dans sa tête. La balle sortait mieux de ma raquette. Le 'momentum' était de mon côté et je ne me suis plus retourné", a expliqué le "Djoker".

Ce dernier a également confirmé avoir douté, lui qui a eu "deux petites voix différentes" dans sa tête. "Des deux voix, il y en a une qui te dit que tu n'y arriveras pas, que c'est fini. Cette voix était très forte aujourd'hui (ndlr : dimanche) après le deuxième set", a poursuivi "Nole", lequel s'est réfugié au vestiaire pour avoir une "conversation à trois".

"D'habitude, cette voix reste à l'intérieur, je ne l'extériorise pas. Mais là, il fallait que je verbalise tout ça à voix haute, que je devienne cette autre voix qui veut faire taire l'autre. Je me suis encouragé, je me suis dit que je pouvais le faire, qu'elle prenne possession de tout mon être. Après ça, je n'ai plus jamais eu le moindre doute", a détaillé le poulain de Marian Vajda.

Revenu du côté obscur, Novak Djokovic a donc fini par renverser Stefanos Tsitsipas en cinq sets (6-7 2-6 6-3 6-2 6-4) pour s'offrir la deuxième Coupe des Mousquetaires de sa carrière.


"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-bas" - La pique de Tsitsipas à Djokovic

Après sa finale perdue au bout du suspense face à Novak Djokovic (7- 6-2 3-6 2-6 4-6), Stefanos Tsitsipas s'est présenté impuissant dimanche en conférence de presse. Le Grec de 22 ans n'a pas su expliquer sa baisse de niveau après avoir empoché les deux sets initiaux.

"J'ai commencé à jouer court. Je ne sais pas vraiment pourquoi. C'était très étrange. Soudain, je me suis senti froid et plus dans le rythme. C'était difficile de se réajuster. J'ai senti que je perdais un petit peu mon tennis. J'aimerais pouvoir comprendre pourquoi des choses comme ça arrivent. C'est très malheureux et triste parce que j'avais une bonne opportunité de faire mieux", a d'abord regretté celui qui disputait sa première finale en Grand Chelem.

Puis de revenir sur ce qui a peut-être été le tournant du match. "Il a quitté le court à deux sets zéro contre lui. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-bas (ndlr : au vestiaire)… Quand il est revenu, il est soudain devenu un joueur différent. Il a vraiment bien joué, ne m'a plus donné d'espace. Physiquement, dans l'anticipation, je l'ai trouvé beaucoup plus frais. Il semblait pouvoir lire beaucoup mieux mon jeu d'un coup", a poursuivi le droitier d'Athènes.

Si le 5e joueur mondial a essuyé d'énormes regrets dimanche à la Porte d'Auteuil, il a également accumulé beaucoup d'expérience. "Ce que j'ai appris aujourd'hui (ndlr : dimanche), c'est que, peu importe le scénario, pour que le match soit fini, il faut gagner trois sets, pas deux. Deux sets, ça ne veut rien dire, il en reste encore un à aller chercher pour gagner", a conclu un Stefanos Tsitsipas qui a tout en magasin pour gagner un jour un Majeur.


Quand Djokovic rend totalement fou un enfant

Sacré dimanche à Paris, Novak Djokovic n'était pas le seul à être heureux dans le stade Philippe-Chatrier. Le Serbe a, en effet, rendu complètement fou un jeune garçon présent dans les gradins après lui avoir offert sa raquette du titre ! À en juger par sa réaction épique, l'enfant - au bord des larmes et sautant de joie - n'arrivait visiblement pas à réaliser ce qui venait de se passer.


Frayeur pour Djokovic, victime d'une lourde chute

La finale messieurs n'a pas démarré de la meilleure des manières pour Novak Djokovic. Pris par un contre-amorti de Stefanos Tsitsipas dans le 1er set, le Serbe s'est encoublé et a lourdement chuté, évitant de peu un panneau publicitaire placé à côté du filet. Heureusement pour le "Djoker" - qui s'est rapidement relevé -, plus de peur que de mal.


Après le simple, Krejcikova s'adjuge le double !

Exceptionnelle Barbora Krejcikova ! Un jour après avoir remporté son premier Grand Chelem en simple, la Tchèque a réussi le doublé en s'adjugeant aussi le tournoi dames en double. En finale dimanche, sa compatriote Katerina Siniakova et elle ont battu en deux sets (6-4 6-2) la paire américano-polonaise Bethanie Mattek-Sands / Iga Swiatek.

Il s'agit du deuxième titre à Paris pour les deux partenaires après 2018 (le troisième si l'on compte leur sacre en juniors en 2013). Krejcikova devient également la septième joueuse de l'histoire des Internationaux de France à remporter le simple et le double la même année, la première depuis une certaine Mary Pierce en... 2000 ! Une performance remarquable.


Roland-Garros : jour 14

Intense émotion après le sacre français en double

Vainqueurs du tournoi en double samedi contre la paire kazakhe Andrey Golubev / Alexander Bublik (4-6 7-6 6-4), Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert ont décroché leur deuxième titre ensemble à Paris après 2018. Dans un court Philippe-Chatrier en feu, l'émotion était forcément au rendez-vous.

"D'habitude, on termine un discours en remerciant le public. Mais je crois qu'aujourd'hui, on est obligé de commercer par vous, tellement c'était extraordinaire pendant deux semaines", a alors lâché Mahut en fondant en larmes. "J'aimerais pouvoir trouver les mots pour vous décrire l'émotion que je ressens. Mais sans votre soutien, ce titre aurait été impossible."

Pour sa part, Herbert a craqué lorsqu'il a dû parler de sa compagne Julia et de son fils Harper, né en septembre dernier. "Un jour, je suis tombé sur une interview du chanteur Grand Corps Malade, qui disait qu'on est riches à partir d'une femme et d'un enfant. Et aujourd'hui, je suis le plus riche du monde", a souligné le Français de 30 ans, très ému.

Mahut n'a également pas pu retenir ses larmes lorsque le public parisien à repris en coeur la Marseillaise. Frissons garantis !


Le vibrant hommage de Krejcikova à Novotna

Après son sacre samedi en finale contre Anastasia Pavlyuchenkova (6-1 2-6 6-4), la Tchèque Barbora Krejcikova a tenu à rendre un émouvant hommage à sa compatriote Jana Novotna, lauréate de Wimbledon en 1998 et emportée par un cancer en 2017 à 49 ans. Cette dernière avait été la mentor de la nouvelle reine de la terre battue parisienne au début de sa carrière.

"Je n'arrive pas à croire ce qui vient de se passer. Je n'arrive pas à croire que j'ai gagné un Grand Chelem. Je traversais une période très difficile lorsque Jana est décédée. J'étais la plupart du temps avec elle et je voulais vraiment vivre cette expérience car je sentais que cela allait me rendre très forte", s'est alors souvenue Krejcikova, au bord des larmes.

"Ses derniers mots ont été de me dire de profiter et d'essayer de gagner un Grand Chelem. Je sais que, de quelque part, elle veille sur moi. Tout ce qui vient de se passer durent ces deux semaines, c'est un peu parce qu'elle veille sur moi de là-haut et je veux vraiment la remercier", a confié la native de Brno.

Avant d'ajouter : "C'est incroyable que j'aie eu la chance de la rencontrer et qu'elle ait été une telle source d'inspiration pour moi. Elle me manque vraiment mais j'espère qu'elle est heureuse en ce moment. Je suis extrêmement heureuse."


Quand Krejcikova rencontre son idole

Victorieuse de son premier Grand Chelem samedi, Barbora Krejcikova a vécu une quinzaine parisienne de rêve. Et cela tant sur le court qu'en dehors. La Tchèque a en effet eu l'occasion de rencontrer l'une des ses idoles vendredi à Paris : la Belge Justine Hénin, quadruple championne de Roland-Garros (2003, 2005, 2006 et 2007).

"Elle était juste là et je me suis dit: 'C'est vraiment elle ? Elle est vraiment là ?' J'étais hyper surprise qu'elle connaisse mon nom et qu'elle sache qui je suis", a alors confié la joueuse de 25 ans juste après son sacre, encore choquée par sa rencontre.

"Quand j'étais plus jeune, on regardait beaucoup de tennis avec ma mère à la télé dans la cuisine, et on la voyait jouer contre Serena, Venus, Amélie Mauresmo... J'ai toujours adoré son revers à une main, c'était un coup incroyable. Et sa force mentale et physique, je l'ai toujours admirée. C'était un rêve de la rencontrer, juste de voir que c'est une réelle personne. J'en tremblais tellement...", a ajouté Krejcikova, toute émue.


Luca Van Assche succède à Dominic Stricker

Le Français Luca Van Assche (ITF 18) a succédé samedi au Suisse Dominic Stricker, vainqueur de l'édition 2020, au palmarès du tournoi juniors en simple. Le jeune de 17 ans a battu son compatriote Arthur Fils en finale (6-4 6-2).

Pour rappel, la France avait réussi à aligner quatre joueurs de son cru lors des demi-finales (voir sous jour 12). Un exploit historique qui était venu un peu atténuer l'immense débâcle tricolore dans le tableau ATP et WTA, aucun athlète de l'Hexagone n'ayant rejoint le 3e tour (voir sous jour 5).


Roland-Garros : jour 13

Quand Djokovic encense Nadal

En battant Rafael Nadal vendredi soir au terme d'un duel d'anthologie, Novak Djokovic est devenu le premier joueur à faire chuter le roi de la terre battue parisienne au stade des demi-finales. Le Serbe est également le seul à ce jour à avoir dompté à deux reprises l'Espagnol à Paris. Ce dernier - vainqueur du tournoi à 13 reprises - affiche en effet un incroyable bilan de 105 succès en 108 rencontres à la Porte d'Auteuil. Une statistique folle qui a suscité l'admiration de son bourreau du jour.

"C'est difficile de trouver des mots plus forts que tous les superlatifs auxquels vous pouvez penser pour parler des exploits de Rafa à Roland-Garros. Je veux dire qu'il a été le joueur le plus dominant de l'histoire de Roland-Garros. Il a perdu deux fois, maintenant trois, dans toute sa carrière. Il joue ici depuis presque 20 ans. Cette réussite parle d'elle-même", a alors souligné un "Djoko" ébahi en conférence de presse.

"Le nombre de victoires qu'il a remportées sur ce court est incroyable. Chaque fois que vous entrez sur le terrain contre lui ici, vous savez que vous devez en quelque sorte escalader le Mont Everest pour gagner face à ce type", a ajouté celui qui a écrit - à coup sûr - une page de l'histoire des Internationaux de France vendredi soir.

Roland-Garros : Djokovic dithyrambique envers Nadal

Roland-Garros : Djokovic dithyrambique envers Nadal

12.06.2021


La France fait sauter le couvre-feu pour Nadal - Djokovic !

La demi-finale de Roland-Garros opposant vendredi soir Rafael Nadal à Novak Djokovic s'est sans trop de surprise éternisée (4h11 !) et a dépassé l'heure du couvre-feu fixée à 23h00. Les organisateurs ont toutefois reçu le feu vert et l'autorisation des autorités gouvernementales pour que le public - survolté - puisse assister à la fin de la rencontre.

"Mesdames, messieurs, en accord avec les autorités nationales, le match aura lieu jusqu'à son terme en votre présence", a lancé le speaker du Court Philippe Chatrier. Une annonce accueille par une explosion de joie par les spectateurs présents, lesquels n'auraient évidemment pas apprécié de rater l'épilogue indécis de ce 58e duel entre les deux monstres du tennis mondial. 


Djokovic s'offre le point de la quinzaine contre Nadal

Un duel entre Novak Djokovic (ATP 1) et Rafael Nadal (ATP 3) est toujours gage de spectacle. Le 58e match entre les deux hommes n'a pas dérogé à cette règle vendredi en demi-finale de Roland-Garros.

Le plus beau point de ce choc des titans en est le meilleur exemple. A 5-5 40-40 dans la troisième manche, le Serbe s'est offert une balle de break au terme d'un échange complètement fou (voir ci-dessous dès 0'56'').

Il en fallait toutefois davantage pour déboussoler l'Espagnol, lequel a fini par remporter son jeu de service.

Djokovic entthront Sandkönig Nadal in Paris im Halbfinal

Djokovic entthront Sandkönig Nadal in Paris im Halbfinal

Novak Djokovic fügt Rafael Nadal die erst dritte Niederlage der Karriere in Paris zu. Trotz Fehlstart und schnellem 0:5-Rückstand gewinnt der Serbe einen epischen Halbfinal mit 3:6, 6:3, 7:6 und 6:2.

11.06.2021


Alexander Zverev : "Ça peut paraître arrogant, mais je me fous des demies"

C'est un Alexander Zverev frustré qui s'est présenté en conférence de presse vendredi après sa défaite en cinq sets (6-3 6-3 4-6 4-6 6-3) contre Stefanos Tsitsipas en demi-finale de Roland-Garros.

A 24 ans, l'Allemand ne s'accommode plus du dernier carré en Grand Chelem. "Comme je l'avais dit avant le match, je ne suis plus à un stade de ma carrière où je peux me satisfaire de jouer des grands matches. Aujourd'hui (ndlr : vendredi), rien ne me satisfait. J'ai perdu. Je ne suis pas en finale. Est-ce que c'était un bon match ? Oui. Mais à l'arrivée, je rentre à la maison. Il n'y a rien de positif là-dedans", a d'abord regretté le 6e joueur mondial.

Avant d'étayer ses propos. "Etre en demi-finales, ça ne m'intéresse pas. Ça peut paraître arrogant de dire ça, et je ne veux surtout pas être arrogant. Je dis juste les choses telles qu'elles sont. Je me fous des demi-finales et je me serais foutu d'être en finale pour être honnête", a poursuivi le frère cadet de Mischa.

Avec un tel discours, gageons que le droitier d'Hambourg se rendra à Wimbledon (28 juin au 11 juillet) avec l'ambition de soulever le trophée.


L'énorme émotion de Tsitsipas après sa qualification 

Vive émotion pour Stefanos Tsitsipas (ATP 5) après sa qualification pour la finale de Roland-Garros. A l'issue de sa victoire en cinq sets (6-4 6-4 3-6 3-6 6-3) contre Alexander Zverev (ATP 6), le Grec a fondu en larmes au moment de répondre aux questions de Marion Bartoli sur le Court Philippe Chatrier.

"Je repense à mes racines et à d'où je viens, d'un tout petit endroit à côté d'Athènes. Je rêvais alors de jouer un jour ici à Roland-Garros, dans un stade aussi grand. Je n'aurais alors jamais pensé y arriver...", a glissé entre deux sanglots le récent vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo.

Les larmes du joueur de 22 ans sont des plus logiques, lui qui disputera dimanche sa première finale en Grand Chelem. Il est même le premier représentant de son pays à atteindre ce stade de la compétition. Historique.


"C'est des conneries !" - Zverev fou de rage

Grosse colère vendredi sur le Court Philippe Chatrier pour Alexander Zverev ! Alors qu'il menait 5-3 dans la troisième manche de sa demi-finale l'opposant à Stefanos Tsitsipas, l'Allemand de 24 ans a explosé suite à une décision litigieuse en sa défaveur à 15-15. 

D'abord annoncée faute par le juge de ligne, la balle du Grec a finalement "blanchi", ce qu'a confirmé l'arbitre en descendant de sa chaise. De quoi rendre furieux le 6e joueur mondial, lequel avait la balle dans la raquette, mais ne l'avait pas jouée suite à l'annonce initiale.

"C'est des conneries !", a notamment lancé le joueur d'Hambourg à l'arbitre après vu le point être attribué à son adversaire. Un verdict contestable qui s'est toutefois avéré être sans conséquence pour Zverev puisque ce dernier a remporté dans la foulée le troisième set. 


"Une attitude irréprochable" - Forget défend Federer

Alors que Roland-Garros 2021 touche gentiment à sa fin, Guy Forget a dressé le bilan de cette édition pas comme les autres dans un entretien accordé à la "RTS". Si le directeur du tournoi parisien est notamment revenu sur la polémique des sessions de nuit (voir sous jour 11) ou encore sur Rafael Nadal, il a tenu à défendre Roger Federer après son forfait qui a fait couler beaucoup d'encre dans la capitale française (voir sous jour 8).

"Roger a eu une attitude irréprochable. Il est arrivé ici avec un manque de repère, un manque de confiance et un déficit de match. Mais un joueur de tennis, pour être performant, doit passer par le jeu. Il était à court de forme et j'ai l'impression qu'au fil des rencontres ça allait de mieux en mieux", a tenu à signaler le Français de 56 ans. "Le problème est que quand on fait une reprise sur le circuit mondial et que Roland-Garros est votre deuxième tournoi (après Genève), en 5 sets en plus, c'est extrêmement difficile."

La quinzaine parisienne a malgré tout pu profiter de la présence du Bâlois de 39 ans. "Tant que Roger joue et reste performant à bientôt 40 ans, tous les tournois du monde rêvent de l'avoir. (...) Bien sûr qu'on a envie de le voir jouer le plus longtemps possible. Mais il faut bien en profiter, parce que malheureusement ça ne va pas durer encore pendant des années", a reconnu Forget.

Assez toutefois pour envisager la présence du Maestro en 2022 à la Porte d'Auteuil ? "Il ne m'a rien dit pour l'année prochaine. Mais il m'a fait un petit clin d'oeil sur le Masters 1000 de Paris-Bercy (du 1 au 7 novembre), vu que les Swiss Indoors de Bâle ont été annulés. Il sera peut-être donc là en indoor", a alors révélé le patron tricolore. Affaire à suivre donc... 


Roland-Garros : jour 12

L'émotion de Barbora Krejcikova

Victorieuse au bout du suspense (7-5 4-6 9-7) de Maria Sakkari (WTA 18) jeudi, Barbora Krejcikova (WTA 33) disputera samedi à Paris sa première finale en Grand Chelem. Et forcément, l'émotion était vive chez la jeune Tchèque, qui a difficilement pu retenir ses larmes au moment de remercier son staff et ses proches juste après son succès.

En conférence de presse, la joueuse de 25 ans peinait encore à réaliser son exploit. "Je n'ai jamais imaginé que je serais finaliste d'un Grand Chelem. Cela semble incroyable. Mais c'est juste que je n'arrive pas à y croire. Je ne peux pas y croire. Ouais, je ne peux pas croire que c'est vraiment en train d'arriver. Je ne peux pas y croire", n'a cessé de répéter la native de Brno, qui affrontera la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (WTA 32) pour le titre.


Une incroyable injustice évitée de peu

Le scandale a été évité de peu jeudi à la Porte d’Auteuil. Victorieuse de Maria Sakkari (WTA 18) en demi-finales (7-5 4-6 9-7), Barbora Krejcikova (WTA 33) a bien cru qu'elle ne verrait jamais la finale. La Tchèque a en effet été victime d'une incroyable erreur d'arbitrage sur sa quatrième balle de match dans le set décisif.

Alors que la joueuse de 25 ans venait de conclure suite à une balle de sa concurrente jugée out, l'arbitre de chaise a désapprouvé la décision de son juge de ligne après vérification. Toutefois, le ralenti vidéo - l'oeil du faucon, qui n'est pas utilisé sur terre battue - a révélé que la première impression était bien la bonne.

Fort heureusement pour l’officiel et surtout Krejcikova, cette dernière ne s’est pas désunie suite à ce coup du sort et pu (re)lever les bras quelques instants après en ne manquant pas, cette fois-ci, sa cinquième occasion. Mais il faut reconnaître que son éventuelle élimination aurait fait tâche… Grâce sa victoire tant épique que méritée, la native de Brno affrontera donc samedi en finale la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (WTA 32).


Après le fiasco historique, une lueur d'espoir pour la France

Le successeur du Suisse Dominic Stricker, titré en 2020 dans le tournoi juniors en simple, sera Français. En effet, la relève tricolore a réalisé un exploit historique jeudi en qualifiant quatre de ses jeunes, âgés de 16 à 17 ans, en demi-finales. Une première ! Ainsi, Arthur Fils (ITF 19) se mesurera à Giovanni Mpetshi-Perricard (ITF 8), alors que Sean Cuenin (ITF 12) et Luca Van Assche (ITF 18) s'affronteront dans ce joli carré d'as bleu.

Et pour les deux premiers cités - amis dans la vie et partenaires en double -, ce duel aura une saveur particulière. "Franchement, c'est un truc incroyable de rencontrer son pote en demi-finales d'un Grande Chelem. On va être potes jusqu'à ce que l'on rentre sur le court et ensuite, on ne le sera plus jusqu'à la poignée de mains", a alors confié Fils dans une vidéo de la Fédération française de tennis.

"Ça va être bizarre et compliqué d'affronter un copain. C'est toujours particulier", a pour sa part reconnu Mpetshi-Perricard, qui est le mieux classé parmi ses camarades. "Il va falloir prendre le bon côté de la chose : le gagnant sera en finale. On va se donner à fond et tout va bien se passer."

Grâce à son quatuor juvénile, la France retrouve un peu le sourire après une édition 2021 très compliquée chez les pros. Pour la première fois de l'histoire de la quinzaine parisienne, aucun joueur de l'Hexagone ne figurait au 3e tour tant dans le tableau principal masculin que féminin. Ces jeunes offrent donc à leur pays une lueur d'espoir en l'avenir...


Un scénario totalement fou en double

Titrés en 2018 à Roland-Garros dans le tournoi du double masculin, Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut disputeront samedi leur deuxième finale à Paris. Et pour y arriver, la paire française a réussi un petit miracle en demi-finales jeudi. Malmené par le duo colombien Juan-Sebastian Cabal / Robert Farah, les tricolores ont ainsi sauvé... trois balles de match (!) dans la seconde manche, avant de totalement renverser la vapeur.

Portés par un public du court Simonne-Mathieu en feu et entièrement acquis à leur cause, les deux joueurs de l'Hexagone se sont finalement imposés en trois sets (6-7 7-6 6-4) au terme d'un duel fou. En finale, ils se mesureront aux Kazakhs Alexander Bublik et Andrey Golubev, vainqueurs des Espagnols Pablo Andujar et Pedro Martinez plus tôt dans la journée (1-6 6-4 6-4).


Il se fait allumer en pleine tête par... son partenaire

Jouer en double peut parfois s'avérer douloureux. Et Juan Sebastián Cabal l'a appris à ses dépens lors des demi-finales masculines disputées jeudi. Le Colombien de 35 ans a en effet été violemment heurté à la nuque par une balle frappée par... son partenaire Robert Farah ! Heureusement pour lui, cette mésaventure a été sans conséquence. Les deux compères ont pu reprendre leur duel contre la paire française Pierre-Hugues Herbert / Nicolas Mahut, qui s'est finalement imposée en trois sets (6-7 7-6 6-4).


Roland-Garros : jour 11

La gamelle de Djokovic en plein match

Novak Djokovic s'est fait une petite frayeur mercredi lors de son quart de finale à Roland-Garros. Outre un match serré finalement remporté en quatre manches (6-3 6-2 6-7 7-5) devant l'Italien Matteo Berrettini, le Serbe s'est aussi fait peur en chutant sur la terre battue parisienne lors du quatrième set.

Habitué du fait, le numéro un mondial a vu ses appuis se dérober sur un changement de direction et s'est donc retrouvé les quatre fers en l'air. Heureusement pour le "Djoker", ce dernier - légèrement blessé à la main gauche - a pu reprendre la partie et le public avait déjà dû quitter l'enceinte (voir ci-dessous).


Un hurlement dans la nuit parisienne

Novak Djokovic sera bel et bien au rendez-vous des demi-finales où l'attend vendredi un choc face à Rafael Nadal. Le Serbe a néanmoins dû batailler durant 3h28 et quatre sets (6-3 6-2 6-7 7-5) pour venir à bout de l'Italien Matteo Berrettini.

Le numéro un mondial a d'ailleurs manifesté tout son soulagement après la balle de match en hurlant littéralement, signe de l'extrême pression présente sur ses épaules.

"Il y a eu beaucoup d'intensité ce soir (ndlr : mercredi). J'étais sous tension tout le temps, surtout avec les opportunités que j'ai manquées. Je ne voulais pas qu'il dicte le jeu, mais c'était très difficile quand il servait. Ce cri, c'était ma façon de me libérer de tout ça", a expliqué "Nole" en conférence de presse.

Grâce à ce succès, le "Djoker" a atteint le dernier carré d'un tournoi du Grand Chelem pour la... 40e fois de sa carrière ! A cette occasion, il affrontera le maître des lieux pour la 58e fois de sa carrière (bilan de 29 victoires pour 28 défaites). 


"On paye 500 euros, c'est inadmissible" - Le public voit rouge 

La dernière "night session" de la quinzaine parisienne était également la première avec du public mercredi à Roland-Garros. Ainsi, 5000 spectateurs ont pu assister au quart de finale entre Novak Djokovic et Matteo Berrettini. Du moins, au début de la rencontre...

A 22h55, et alors que le numéro un mondial menait 3-2 dans le quatrième set, le jeu a été interrompu et les deux joueurs renvoyés aux vestiaires afin d'accélérer l'évacuation des fans présents dans les tribunes du Court Philippe Chatrier, couvre-feu oblige.

De quoi rendre fou de rage le public français, lequel a manifesté son mécontentement. Des "remboursez", "Forget démission", "merci Amazon" et autres sifflets se sont bruyamment faits entendre. "On paye 500 euros pour voir deux-tiers de match, c'est inadmissible. On commence le match à 19 heures (ndlr : et pas à 20 heures) dans ce cas-là", s'est insurgé dans les colonnes de "L'Equipe" un père de famille venu avec ses trois enfants.

Une décision gouvernementale également regrettée par les deux joueurs, lesquels ont particulièrement apprécié l'ambiance mise par les spectateurs. "L'atmosphère, c'était comme la Coupe Davis, avec les gens qui réagissaient sur tous les points... C'était juste électrique", a savouré le Serbe, alors que son adversaire transalpin n'a cessé de demander le soutien d'un public majoritairement acquis à sa cause.


Quand Djokovic "sauve" la maison de Murray

Novak Djokovic a souffert mercredi soir sur le Court Philippe Chatrier pour se débarrasser en quatre sets (6-3 6-2 6-7 7-5) de Matteo Berrettini en quarts de finale de Roland-Garros.

Un homme était toutefois convaincu que le numéro un mondial allait s'extirper du piège tendu par l'Italien de 25 ans : Andy Murray. Alors que le Romain venait de s'adjuger la troisième manche au tie-break, l'Ecossais a tweeté qu'il "pariait sa maison sur un succès du Djoker".

Si le natif de Glasgow a finalement pu garder son toit, il avait misé ce dernier en toute connaissance de cause, lui qui a affronté "Nole" à 36 reprises (11 succès) durant sa carrière.


Schwartzman : "Je veux jouer contre Djokovic, pas Nadal !"

À l'image de nombreux joueurs, Diego Schwartzman (ATP 10) ne gardera pas des souvenirs impérissables de ses confrontations contre Rafael Nadal (ATP 3) à Roland-Garros. Ainsi, à chaque fois qu'il a atteint la deuxième semaine du tournoi parisien, l'Argentin a été éliminé par l'Espagnol (2018 et 2021 en quarts de finale et 2020 en demi-finales). Et visiblement la défaite de mercredi (6-3 4-6 6-4 6-0) a été celle de trop.

Lorsqu'il lui a été demandé en conférence de presse si la retraite de Nadal serait une bonne chose pour lui, Schwartzman a répondu avec humour. "Cela va être triste pour tout le monde évidemment, mais je ne veux pas me retrouver dans le même tableau que lui la prochaine fois. Je pense que je suis un très bon joueur sur terre battue. J'ai fait un excellent tournoi ici à Paris, mais j'ai toujours perdu contre Rafa ces dernières années", a-t-il alors plaisanté.

Avant d'envoyer un message clair aux organisateurs du tournoi : "Je veux jouer contre Novak Djokovic la prochaine fois, pas contre Rafa ! J'ai fait des bons matches. J'ai toujours été proche de la finale, mais à la fin, c'est lui (ndlr : Nadal) qui gagne." Reste à voir si le tirage au sort se montrera plus clément en 2022 avec le joueur de 28 ans...


Nadal : "C'est toujours beaucoup d’émotions"

Vainqueur de Diego Schwartzman (ATP 10) mercredi en quatre sets (6-3 4-6 6-4 6-0), Rafael Nadal a rejoint pour la... 14e fois de sa carrière les demi-finales à la Porte d'Auteuil, un record. Toujours intraitable, le Majorquin a ainsi signé son 105e succès en 107 matches sur "sa" terre battue. Difficile donc pour lui de pas déclarer tout l'amour qu'il porte envers le tournoi parisien.

"Pour moi, c'est toujours incroyable de retrouver les demi-finales une fois de plus. Je remercie le public du court Philippe-Chartrier. C'est toujours beaucoup d'émotions de jouer ici, à Paris. Roland-Garros est mon tournoi favori et le plus important dans ma carrière", a alors lâché l'Espagnol - en français - à l'issue de son quart de finale.

Avant de souligner l'importance de ses proches : "J'ai toujours senti le soutien de toute ma famille depuis que je suis enfant, mais le vrai soutien sans pression. Ils étaient toujours prêts à m'aider de n'importe quelle manière. Je ne pourrai donc jamais remercier assez ma famille et toute mon équipe. Sans leur soutien et celui des fans dans les moments compliqués, il serait très difficile pour moi d'être ici à 35 ans."

Mais même du haut de ses 35 printemps, Nadal paraît encore intouchable cette année. Personne ne semble capable de l'empêcher d'aller décrocher son 14e titre à Roland-Garros, synonyme d'un 21e Grand Chelem.


Maria Sakkari : "Je suis sans voix"

Tombeuse de la tenante du titre à Paris Iga Swiatek (WTA 8) mercredi en quarts de finale (6-4 6-4), Maria Sakkari (WTA 18) s'est hissée pour la première fois de sa carrière dans le dernier carré d'un tournoi du Grand Chelem. La Grecque de 25 ans est également devenue la première joueuse de son pays à atteindre ce niveau en Majeur. Forcément, elle peinait encore à réaliser l'étendue de son exploit et à trouver ses mots quelques instants après sa victoire.

"Je suis sans voix. C'est un rêve qui devient réalité", a avoué la native d'Athènes, émue, sur le court. "C'est un sentiment très agréable. Je n'aurais pas pu le faire sans mon équipe et son soutien, et je veux simplement les remercier. Nous avons encore un long chemin à parcourir, bien sûr. Mais nous avons fait un grand pas aujourd'hui (ndlr : mercredi)."

Avec encore Stefanos Tsitsipas (ATP 5) en lice dans le tableau masculin, la Grèce signera-t-elle un inattendu doublé cette année sur la terre battue parisienne ? Les Hèllenes peuvent commencer à en rêver...

Maria Sakkari :

Maria Sakkari : "Un rêve qui devient réalité"

09.06.2021


Un point totalement hallucinant en double

Le tournoi du double féminin a sans doute offert mercredi l'un des plus beaux points de l'édition 2021 de Roland-Garros. Dans le 2e set de son quart de finale contre le duo Bernarda Pera / Magda Linette, la paire Anastasia Pavlyuchenkova / Elena Rybakina a en effet sauvé une balle de break après un échange interminable entre les quatre joueuses. Malgré cette pépite, la Russe et la Kazakhe ont dû s'avouer vaincues contre l'Américaine et la Polonaise (7-5 4-6 6-2).

Pavlyuchenkova se consolera en se rappelant qu'elle est toujours engagée en simple. Elle a ainsi décroché le droit de jouer sa première demi-finale en Grand Chelem jeudi contre la Slovène Tamara Zidansek grâce à sa victoire mardi en quarts contre... sa partenaire Rybakina (6-7 6-2 9-7).


Roland-Garros : jour 10

"Pas de clash entre nous deux" - Medvedev calme le jeu

Bien qu'éliminé du tournoi de Roland-Garros après sa défaite sans appel mardi en quarts de finale face à Stefanos Tsitsipas (6-3 7-6 7-5), Daniil Medvedev était en grande forme en conférence de presse d'après-match.

Après avoir critiqué la programmation (voir ci-dessous), le Russe s'est exprimé sur ses relations tendues avec son adversaire du soir. "Oui, elle pourrait devenir une grande rivalité, mais à cause du Big 3 surtout, ce sport est considéré comme ultra-conservateur et très intelligent. Donc nous, les jeunes, devons suivre cette voie-là, sinon on se fait défoncer par les médias et le public", a déploré dans un premier temps le 2e joueur mondial.

Ce dernier a ensuite révélé que, dans ces conditions, aucun débordement n'était à prévoir. "Dans d'autres sports, on peut voir des rivalités où les gens se chauffent. Ils ne se détestent même pas parfois, mais ils se disent des choses pendant les matches. Mais le tennis n'est pas comme ça donc je ne pense pas qu'il y aura de clash entre nous deux. C'est dommage, car ça pourrait être beaucoup plus marrant", a ajouté le joueur de 25 ans.

Gageons que des joueurs comme Benoît Paire et Nick Kyrgios seraient assurément pour une telle évolution.


"Cash is king" - Medvedev dégoupille devant la presse

Après avoir fait le "show" sur le terrain (voir ci-dessous), Daniil Medvedev (ATP 2) a continué son numéro devant les médias. Le Russe n'a guère apprécié la programmation en "night session" de son quart de finale et l'a fait savoir.

Il faut dire que son duel contre Stefanos Tsitsipas (ATP 5), considéré comme le choc du jour, s'est déroulé à huis clos mardi soir sur le Court Philippe Chatrier, couvre-feu oblige. 

"A Roland-Garros, c'est comme en F1, 'cash is king' (ndlr : l'argent est roi). Notre match constituait l'affiche de la journée, mais le tournoi a préféré Amazon aux spectateurs. C'est aussi simple que ça...", a d'abord vivement (et logiquement) regretté le Moscovite de 25 ans. 

Avant de s'interroger sur la redistribution de l'argent des droits TV. "Je pense que c'est une bonne chose d'avoir des sponsors parce que c'est comme ça que nous, en tant que joueurs, nous arrivons à gagner de l'argent. Mais cette année, on avait davantage de personnes à Roland Garros, on avait Amazon aussi, mais on obtient 15% en moins de récompense. La question est : où est l'argent d'Amazon ?", s'est insurgé Medvedev.

Pour rappel, le service de vidéo à la demande américain ne détient les droits exclusifs que pour les sessions de nuit. 


Le pari fou tenté par Medvedev sur la balle de match

Daniil Medvedev n'a pas vraiment existé contre Stefanos Tsitsipas mardi en quarts de finale. Battu en trois manches (6-3 7-6 7-5) par son meilleur ennemi, le Russe a parfois semblé être en manque d'idées. Le meilleur exemple est son enchaînement "service à la cuillère / montée au filet" sur la balle de match.

Le 2e joueur mondial a toutefois assuré en conférence de presse qu'il ne regrettait pas cette tentative. "Je pensais pendant tout le match à le faire sur un point important. Je trouvais que Stefanos était assez loin au retour, mais je n'avais pas vu l'opportunité se présenter avant. Je voulais le surprendre. Je le fais parfois à l'entraînement et ça fonctionne pas mal. Bon, là, ça n'a pas du tout fonctionné... Mais ce n'était pas une erreur, c'était tactique, c'est quelque chose que j'ai eu le courage de tenter", a ainsi expliqué le joueur de 25 ans.

Pas de regrets donc pour celui qui n'avait jamais franchi le premier tour à Paris avant cette cuvée 2021.


Les terribles doutes d'Alejandro Davidovich Fokina

Balayé en trois petits sets (6-4 6-1 6-1) par Alexander Zverev en quarts de finale mardi à Roland-Garros, Alejandro Davidovich Fokina s'est dit dépité de quitter Paris sur une telle mauvaise note.

"Je suis un peu déçu de moi-même. Mon physique et ma mentalité m'ont fait défaut, et je ne voulais pas donner cette image. Je pars avec une épine dans le pied", a d'abord regretté l'Espagnol de 22 ans.

Le 46e joueur mondial, néophyte à ce stade de la compétition dans un tournoi du Grand Chelem, s'est ensuite confié sur les doutes qui l'ont envahi en amont de la rencontre. "Hier et aujourd'hui, je n'ai pas pu mettre une chaussette, j'étais physiquement assez mal en point. Je ne savais pas si je devais entrer sur le terrain car je ne voulais pas faire ce que j'ai fait. Je voulais néanmoins vivre le moment présent et, tout au long du match, tout me pesait, aussi bien physiquement que mentalement", a ajouté le jeune droitier.

S'il n'a rien pu faire face au 6e joueur mondial, l'Hispanique peut toutefois être fier de son parcours à la Porte d'Auteuil, lui qui a tout donné pour atteindre les quarts de finale (deux victoires en cinq manches).


Coco Gauff : "Je m'en fous un peu que vous parliez de ça"

A 17 ans, Coco Gauff (WTA 25) ne se fixe aucune limite. Une philosophie qui fait actuellement ses preuves à Roland-Garros puisque la jeune Américaine disputera mercredi les quarts de finale face à la Tchèque Barbora Krejcikova (WTA 33), de huit ans son aînée, mais également novice à ce stade de la compétition.

C'est donc une chance en or qui s'offre à la joueuse d'Atlanta, plus jeune joueuse à avancer aussi loin en Grand Chelem depuis Nicole Vaidisova en 2006. Un fait historique qu'elle balaie toutefois d'un revers de main.

"Honnêtement, je m'en fous un peu que vous parliez de mon âge. La vérité, c'est que j'ai 17 ans. Mais, sur le court, mes adversaires s'en foutent de l'âge que j'ai. Elles veulent me battre, peu importe mon âge. Et je veux les battre peu importe leur âge", a lancé la récente lauréate du tournoi de Parme, son deuxième titre estampillé WTA.

Une déclaration qui promet des étincelles mercredi sur le Court Philippe Chatrier. Pour rappel, Coco Gauff s'était fait un nom sur le circuit en atteignant les huitièmes de finale à Wimbledon en 2019 à seulement 15 ans.


Leo Borg, fils de la légende Björn, se fait un prénom à Paris

Quarante ans après le sixième et dernier titre de son père Björn à Roland-Garros, Léo Borg a signé cette semaine ses premiers succès sur la terre battue parisienne.

Engagé dans le tableau juniors, le Suédois de 18 ans s'est qualifié mardi pour les huitièmes de finale en dominant l'Allemand Max Hans Rehberg (1-6 7-6 6-3) sur sa surface de prédilection. "Je pense que la terre battue sera ma meilleure surface. Mon jeu colle le mieux avec la terre", a glissé le 2062e joueur mondial.

S'il rêve d'améliorer ce classement et d'intégrer à (long) terme le top 10 mondial, le jeune Scandinave peut compter sur son père pour y parvenir. "Il n'est pas tout le temps avec moi, mais dès qu'il peut me donner des conseils, il le fait. Il est impliqué", a poursuivi l'ancien membre de la Rafael Nadal Academy.

Avant de se confier sur la lourde succession que lui a laissé son père et sur la pression qui en découle. "C'était plus dur quand j'étais jeune, je n'avais pas l'habitude mais maintenant je suis concentré sur ma carrière", a expliqué Léo Borg.

Ce dernier pourrait d'ailleurs affronter le Chinois Shang Juncheng jeudi sous les yeux de son paternel, lequel est attendu en fin de semaine à la Porte d'Auteuil.


Avant le choc, Medvedev allume Tsitsipas

"Night session" royale ce mardi à Roland-Garros ! Daniil Medvedev (ATP 2) affronte Stefanos Tsitsipas (ATP 5) dans un combat qui promet beaucoup entre deux joueurs qui ne sont pas les meilleurs amis du monde. Mené 6-1 dans les confrontations directes, le Grec ne partira pas favori face au Russe de 25 ans.

Si ce duel est prévu sur les coups de 21 heures, il a déjà débuté devant les médias présents à Paris. Et c'est le natif d'Athènes qui avait lancé les hostilités en qualifiant le jeu du Moscovite "d'ennuyeux". Réplique cinglante de Medvedev au micro de "Eurosport Russie" dimanche soir : "Je pense qu’on se respecte l’un l’autre en tant que joueurs, mais probablement pas beaucoup en tant que personnes. Donc je dirai que nous n'avons pas de relation particulière."

En d'autres termes, les deux hommes ne partiront certainement jamais en vacances ensemble. Encore moins après le duel de mardi soir ?


Après Rafa, Iga fait les yeux doux à Andy

Tenante du titre à Roland-Garros, Iga Swiatek (WTA 9) poursuit sa route à la Porte d'Auteuil. La Polonaise a écarté lundi l'Ukrainienne Marta Kostyuk (WTA 81) en deux manches (6-3 6-4) pour se hisser en quarts de finale du tournoi parisien. Solide et appliquée sur le court, la joueuse de 20 ans a aussi pris l'habitude depuis quelques jours de se lâcher sur les réseaux sociaux et en conférence de presse. 

Ainsi, peu avant le début de tournoi, Iga Swiatek avait pu profiter d'une séance d'entraînement en compagnie de Rafael Nadal. Sous le charme, la native de Varsovie avait tenu des propos très élogieux envers l'Espagnol. "C'était formidable. Rafa est un gars super, et même si je suis un peu introvertie, c'était très amusant pour moi. C'est formidable de voir un tel champion, qui est une personne normale en dehors des courts et qui fait des blagues, qui est un petit peu sarcastique. C'est très agréable et c'est quelqu'un qui peut apporter quelque chose à tout le monde", avait-elle confié aux médias.

Félicitée sur Twitter par Andy Murray après son 8e de finale victorieux, Iga Swiatek n'a pas hésité à demander un entraînement spécifique sur gazon à l'Ecossais. Suffisant pour remporter Wimbledon ?


Roland-Garros : jour 9

L'étrange raison évoquée par Musetti pour justifier son abandon

Le huitième de finale entre Novak Djokovic et Lorenzo Musetti s'est terminé en queue de poisson lundi à Roland-Garros puisque le jeune Italien a jeté l'éponge dans la cinquième manche (6-7 6-7 6-1 6-0 4-0).

Un étrange abandon que le Transalpin de 19 ans a tenté d'expliquer après son match devant les médias. "Ce n'était pas une blessure, c'étaient plutôt des crampes, et un peu de douleur sourde en bas du dos. Je n'étais plus en mesure de gagner un seul point. Ce n'était pas intéressant pour le public qui était là. J'ai donc décidé d'abandonner, parce qu'il n'y avait aucune possibilité pour moi de remporter un seul point. J'ai donc pensé que c'était la meilleure chose à faire", a justifié le 76e joueur mondial.

Une sortie par la petite porte dommageable qui éclipse le superbe spectacle offert par Lorenzo Musetti lors des deux sets initiaux. 


"J'ai changé de sous-vêtements" - La tactique insolite de Djokovic

Novak Djokovic a souffert lundi sur le Central de Roland-Garros. Mené deux sets à rien par le jeune Lorenzo Musetti, le numéro un mondial a renversé la vapeur à l'expérience face à l'Italien de 19 ans.

Le scénario de cette rencontre finalement remportée cinq manches (6-7 6-7 6-1 6-0 4-0 / abandon) a particulièrement plu au Serbe. "Je l'ai souvent dit, j'aime jouer les jeunes joueurs dans les matches en trois sets gagnants, parce que même s'ils mènent deux sets zéro, je reste confiant en mes chances de victoire", a d'abord expliqué le "Djoker" en conférence de presse.

Avant de dévoiler le tournant du match... qui s'est déroulé dans les vestiaires après la perte du deuxième set. "Si vous voulez tout savoir, je ne suis pas allé aux toilettes, je me suis changé. J'ai changé de sous-vêtements, et tout le reste", a poursuivi "Nole".

Au vécu, ce dernier s'est accordé cette pause avant tout pour se remobiliser psychologiquement. "Parfois, même si c'est juste quelques minutes, sortir du court, ça marche bien mentalement. J'ai déjà vécu ça par le passé. Sortir de cet environnement, faire un 'reset' complet mentalement, c'est important. Tu respires un bon coup et tu reviens comme un nouveau joueur", a ajouté Djokovic.

Une leçon que retiendra très certainement le malheureux Lorenzo Musetti, incapable de tenir la distance et contraint de jeter l'éponge.


Le point du jour pour Novak Djokovic

Novak Djokovic s'est fait peur lundi face à Lorenzo Musetti (6-7 6-7 6-1 6-0 4-0) en huitièmes de finale à Roland-Garros. Malmené par l'Italien durant deux manches, le numéro un mondial a fini par renverser son adversaire avec la manière. En témoigne cet incroyable point remporté en début de cinquième set après pourtant s'être retrouvé les quatre fers en l'air en début d'échange.


L'improbable prochain objectif de Coco Gauff 

Coco Gauff était rayonnante lundi en conférence de presse après sa démonstration face à Ons Jabeur (6-3 6-1) en huitièmes de finale de Roland-Garros.

L'Américaine, qui affrontera Barbora Krejcikova au tour suivant, a évoqué son prochain objectif. Et ce dernier est pour le moins surprenant. "Je pense juste un match à la fois. Je ne réfléchis pas trop loin. Je préfère me concentrer sur ce qui m'attend directement. C'est la seule réponse que j'ai. Je me concentre juste où j'en suis. Aujourd'hui, je me concentre sur bien dormir, gagner à la prochaine partie de Uno et demain, bien m'entraîner et être prête pour les quarts de finale", a d'abord confié la joueuse de 17 ans.

Avant de poursuivre sur son loisir quotidien. "Je suis reconnaissante que mes parents aient pu voyager avec moi, surtout en cette période de Covid-19 et avec les bulles sanitaires. Malgré tout, c'est important de prendre du plaisir. C'est pourquoi nous jouons tous les soirs au Uno. Je gagne d'ailleurs tout le temps", s'est marrée la native d'Atlanta, pleine de fraîcheur.


En larmes, Krejcikova fait une Wawrinka 

Journée remplie d'émotions pour Barbora Krejcikova lundi à Roland-Garros. La Tchèque de 25 ans a écrasé 6-2 6-0 l'Américaine Sloane Stephens en huitièmes de finale sur le court Suzanne-Lenglen. Une démonstration surprenante pour la 33e joueuse mondiale tant elle a vécu l'enfer durant la matinée.

"Dès que je me suis réveillée, je me suis sentie mal, vraiment mal. Je ne sais pas pourquoi. J'étais très stressée. Même une demi-heure avant le match, je ne voulais même pas rentrer sur le court, tellement je me sentais mal. J'ai dû m'enfermer dans le vestiaire et parler à ma psychologue. Je pleurais. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, c'est arrivé, c'est tout", a confié la joueuse de Brno en conférence de presse.

Les propos rassurants de sa préparatrice mentale n'ont toutefois pas immédiatement fait effet. "Je sais que ça ne s'est pas vu, mais je me sentais toujours aussi mal (ndlr : en entrant sur le terrain). Je pense qu'après le premier point, ça allait déjà un petit peu mieux. Puis je l'ai breakée. C'est comme si j'avais senti, à ce moment-là, que je pouvais jouer contre elle", a-t-elle poursuivi.

Cette vague d'émotions rappelle évidemment celle vécue par un certain Stan Wawrinka avant sa finale de l'US Open 2016. "Aujourd'hui, avant le match, j'étais nerveux comme jamais je ne l'avais été auparavant. Dans le vestiaire, je tremblais. Cinq minutes avant le match, quand Magnus (ndlr : Norman) a commencé à me parler, je me suis mis à pleurer. J'étais complètement secoué", avait-il dévoilé après son triomphe sur Novak Djokovic.

Gageons que Barbora Krejcikova espère connaître la même issue finale que le Vaudois à New York.


Roland-Garros : jour 8

Benoît Paire : "Une programmation de m****"

Benoît Paire (ATP 40) n'a guère apprécié la "night session" à Roland-Garros. Engagé dimanche au 3e tour du tournoi de double avec Romain Arneodo, le Français de 32 ans s'en est, en effet, pris verbalement aux organisateurs. "Je ne comprends pas comment on peut faire une programmation de m**** comme ça ! Faudra me l'expliquer un jour comment c'est possible", a-t-il ainsi lancé en plein match lors d'un changement de côté.

Programmé en dernier sur le court Simonne-Mathieu lors de son duel contre la paire Nys / Puetz, le tumultueux joueur a ainsi dû jouer devant des tribunes vides, couvre-feu oblige. Depuis le début de la saison, Paire n'a cessé de répéter qu'il ne supportait plus les conditions du circuit ATP, en raison notamment de l'absence de public.

Loin d'être rassasié après sa défaite (6-4 6-4), l'Avignonnais en a remis une couche sur les réseaux sociaux. "Roland-Garros, belle programmation bravo. Au lieu de retirer l'accréditation d'un sparing qui prend un selfie et met l'ambiance sur des matches, vous devriez penser à faire votre boulot", a-t-il pesté.

Pas sûr que ce nouveau coup de gueule, en référence au sparring-partner Samuel Brosset (ATP 1374) exclu par le tournoi pour avoir mis de l'ambiance en tribune lors d'un match, soit vraiment du goût de la Fédération française de tennis. Pour rappel, cette dernière a déjà privé Benoît Paire de Jeux olympiques cet été après son comportement discutable depuis le début de l'année.


Le forfait de Federer provoque la colère des fans

L'annonce du retrait de Roger Federer de l'édition 2021 de Roland-Garros, n'a pas fait l'unanimité. Si la plupart des joueurs comprennent le choix du Bâlois de 39 ans, les supporters, eux, peinent à accepter. Tant à Paris que sur les réseaux sociaux, certains y voient même un manque de respect envers le tournoi du Grand Chelem.

"Il avait l'air plutôt en forme. C'est embêtant pour ceux qui avaient pris des places pour venir le voir", a ainsi regretté un fan, présent dimanche à la Porte d'Auteuil et interrogé par "RMC Sports". "Je trouve ça vraiment dommage pour le tournoi, ses adversaires et le public. A partir du moment où on s'engage, il faut aller jusqu'au bout, mais il a sûrement ses raisons", a enchaîné une autre supportrice.

D'autres se sont montrés un peu moins tendre envers le "Maestro", comme un certain Mathieu. "Je trouve ça irrespectueux vis-à-vis de ses adversaires. C'est étrange de traiter Roland-Garros comme un tournoi de préparation. C'est surprenant, je trouve que ce n'est pas fair-play", a-t-il expliqué.

Directeur du tournoi parisien, Guy Forget a, lui, affirmé comprendre la décision du Suisse. "Il n'était pas encore prêt à enchaîner des matchs à ce niveau", a alors déclaré le Français de 56 ans, toujours à "RMC Sport". Avant d'ajouter : "On aurait aimé avoir des joueurs français en huitièmes, lui était encore là. (...) Je l'ai vu ce matin (ndlr : dimanche), il était plutôt content de son parcours mais désolé pour les fans. Il est peiné de quitter le tournoi, mais on ne peut pas lui en vouloir."


Quand Medvedev se met le public parisien dans la poche

Victorieux dimanche (6-2 6-1 7-5) du Chilien Cristian Garin (ATP 23), Daniil Medvedev (ATP 2) retrouvera Stefanos Tsitsipas (ATP 5) mardi pour le choc des quarts de finale de Roland-Garros. Face à un adversaire très à l'aise sur terre battue, le Russe aura certainement besoin d'un petit plus pour passer dans le dernier carré.

Et les supporters parisiens pourraient bien faire pencher la balance. C'est en tout cas l'avis du Moscovite de 25 ans qui a tenté de rallier ces derniers à sa cause grâce à son français (presque) parfait. "J'espère que le public français sera de mon côté, ça va m'aider beaucoup. (...) Les gens vont se dire : 'Il parle français, il est sympa, allez on est pour lui' ", a-t-il ainsi lancé sur le court juste après son succès dominical. Et visiblement, les fans ont déjà répondu présents...


John McEnroe : "Roger aurait pu faire preuve de noblesse"

Roger Federer (ATP 8) n'affrontera pas Matteo Berrettini (ATP 9) lundi en 8e de finale de Roland-Garros. Au bout du rouleau après son succès acquis dans la nuit de samedi à dimanche contre Dominik Koepfer (ATP 59), le Bâlois a préféré écouter son corps en renonçant à disputer un match supplémentaire à Paris. Le Suisse retrouvera le chemin des courts dès le 14 juin prochain sur le gazon allemand de Halle.

Roland-Garros : Federer écarte Koepfer au terme d'un combat épique

Roland-Garros : Federer écarte Koepfer au terme d'un combat épique

Roger Federer (no 8) a souffert pour passer le cap de la première semaine à Roland-Garros. Le Bâlois s'est hissé en 8e de finale en battant le gaucher allemand Dominik Koepfer (ATP 59) 7-6 (7/5) 6-7 (3/7) 7-6 (7/4) 7-5.

06.06.2021

Si Roger Federer peut quitter la Porte d'Auteuil avec le sentiment du devoir accompli, son forfait a fait pas mal de remous dès son officialisation dimanche en fin d'après-midi. John McEnroe a fustigé l'attitude du "Maître" sur Twitter. 

"Peut‐être que Roger aurait pu faire preuve de noblesse et laisser son adversaire gagner… Mais c’est facile à dire pour moi depuis Malibu", a déclaré l'Américain de 62 ans. 


Tsitsipas : "La décision de Roger ? Je suis surpris"

Après sa belle victoire face à Pablo Carreno Busta (ATP 12), Stefanos Tsitsipas (ATP 5) est aussi revenu sur l'abandon de l'Helvète. "Je ne sais pas ce qu’il a, je ne sais pas s’il a une blessure qui l’a poussé à sortir du tournoi. Il jouait bien. J’ai vu certains de ses matches. J’ai eu le sentiment que son corps était au rendez‐vous, qu’il jouait un bon tennis, régulier. Je suis surpris", a indiqué le Grec qui défiera Daniil Medvedev (ATP 2) au tour suivant.


Les pépites du dimanche 6 juin

Retrouvez les plus beaux points du 8e jour de compétition à la Porte d'Auteuil.


Roland-Garros : jour 7

Fabrice Santoro hué par le public parisien

Fabrice Santoro a commis un crime de lèse-majesté ce samedi après la rencontre entre Rafael Nadal (ATP 3) et Cameron Norrie (ATP 45). Alors qu'il interrogeait le Majorquin, le Français s'est trompé en disant qu'il avait remporté 12 fois le tournoi.

Grossière erreur puisque l'Espagnol a triomphé à 13 reprises sur la terre battue parisienne. Attentif, le public du Suzanne-Lenglen n'a pas manqué l'opportunité de corriger Santoro en lui adressant un concert de sifflets. Une scène qui a bien fait rire Rafael Nadal.

Décidément, le Tricolore n'est pas très à l'aise à l'heure d'interviewer les joueurs sur le court. Il avait déjà commis une boulette plus tôt dans le tournoi en présentant Gaël Monfils comme un favori pour remporter Roland-Garros.


Le point de la quinzaine pour Musetti ?

Lorenzo Musetti (ATP 76) et Marco Cecchinato (ATP 83) ont assuré le spectacle samedi à Roland-Garros. Les deux joueurs italiens ont d'ailleurs peut-être réussi le point du tournoi.

Musetti sorgt mit Zauberschlag für Begeisterung

Musetti sorgt mit Zauberschlag für Begeisterung

Der Italiener Lorenzo Musetti ringt Landsmann Marco Cecchinato in einem Fünfsatz-Krimi nieder und steht im Achtelfinal der French Open. Besonders sehenswert ist ein Zauberschlag des 19-Jährigen am Netz zu Beginn des dritten Satzes.

05.06.2021

Service à la cuillère et volée gagnante dans le dos : Musetti et Cecchinato ont régalé lors de cet échange.

Pour la petite histoire, le premier nommé a battu son compatriote en cinq manches (3-6 6-4 6-3 3-6 6-3) au terme d'une rencontre haletante. De quoi ravir le public parisien.

A 19 ans et 102 jours, le Toscan a réalisé le plus bel exploit de sa jeune carrière. Il défiera Novak Djokovic en huitième de finale.


Roland-Garros : jour 6

Le service culotté de Davidovich Fokina 

Match complètement fou entre Alejandro Davidovich Fokina (ATP 46) et Casper Ruud (ATP 16) vendredi à Roland-Garros. L'Espagnol s'est en effet imposé au bout du suspense et en cinq sets (7-6 2-6 7-6 0-6 7-5) face au récent vainqueur du Geneva Open.

A l'image de la rencontre, longue de 4h35, le dernier jeu de la partie s'est également révélé être interminable. Le joueur de Malaga a ainsi passé l'épaule après 14 minutes de jeu et deux balles de débreak sauvées... dont une sur un culotté service à la cuillère.

Le moral gonflé à bloc, le droitier de 21 ans défiera au tour suivant Federico Delbonis (ATP 51) avec l'espoir d'atteindre les quarts de finale.


Stephen Brun dézingue le tennis français

Ancien basketteur professionnel, Stephen Brun - 15 sélections en équipe de France - s'est exprimé vendredi sur le fiasco du tennis tricolore à Roland-Garros.

Amateur de la petite balle jaune et désormais consultant sur "RMC Sport", l'ancien joueur passé par Lausanne Morges Basket en 2003-2004 n'a pas mâché ses mots au moment d'évoquer les performances de ses compatriotes à la Porte d'Auteuil.

"La vision que j'ai aujourd'hui des tennismen français est que ce sont des enfants gâtés. Ces derniers se contentent de bien vivre en étant 50e, 60e voire 70e mondial. Ils se contentent de ce qu'ils ont, à savoir faire des tournois du Grand Chelem, mais les mecs n'ont plus faim", a d'abord regretté l'ancien ailier fort dans le "Super Moscato Show".

Avant de pointer du doigt certains comportements déplorables. "J'ai vu des attitudes scandaleuses. Kristina Mladenovic qui pleurnichait sur le terrain, Corentin Moutet qui jetait sa raquette 250 fois... Aujourd'hui, les tennismen français sont des enfants gâtés. Ils n'ont plus envie de se faire mal. Il y a certes un manque de talent, mais ils ne se donnent surtout plus les moyens de réussir", a poursuivi le consultant de 40 ans.

Pour rappel, aucun joueur tricolore n'a passé le deuxième tour à Roland-Garros cette année, une première dans l'ère Open.


Perturbé par un bruit, Fabio Fognini fait le show

Mais quelle mouche a bien pu piquer Fabio Fognini (ATP 29) ? Alors qu'il venait de débuter son match du 3e tour contre l'Argentin Federico Delbonis (ATP 51), l'Italien a interrompu la rencontre. La raison ? Le joueur de 34 ans était visiblement perturbé par un bruit venant des tribunes du court Suzanne Lenglen. "Y a-t-il une discothèque ?", a-t-il alors lâché en gesticulant, provoquant les rires de l'assistance...


La blessure inutile de Fabio Fognini

Fabio Fognini (ATP 29) a visiblement mis son cerveau sur pause durant quelques instants vendredi à Roland-Garros. Après la perte d'un point face l'Argentin Federico Delbonis (ATP 51), l'Italien a violemment frappé sa raquette à plusieurs reprises de rage. Et à l'image de Karen Khachanov (voir sous Jour 4), le joueur transalpin s'est méchamment blessé à une main, nécessitant des soins. Pas très malin...


Roland-Garros : jour 5

Hamilton apporte son soutien à Osaka

En annonçant mardi sur les réseaux sociaux son forfait pour la suite du tournoi de Roland-Garros, Naomi Osaka (WTA 2) avait confirmé son mal-être actuel, elle qui avait refusé de participer aux conférences de presse pour préserver sa santé mentale.

Une décision courageuse qui a d'ailleurs fait réagir Lewis Hamilton en marge du Grand Prix d'Azerbaïdjan. Jeudi à Bakou, le pilote britannique a ainsi demandé à "ceux qui ont le pouvoir à se remettre en question".

Le septuple champion du monde a également félicité la Japonaise pour sa bravoure. "Je pense qu'elle est incroyable et je l'applaudis pour son courage (...) Imposer une amende à quelqu'un qui évoque sa santé mentale n'est pas correct. Je pense que les organisateurs auraient pu mieux gérer ça et j'espère qu'ils feront une grande introspection pour trouver un moyen de mieux faire dans le futur", a déclaré l'athlète de 36 ans.

Puis de rappeler une vérité en guise de conclusion : "En tant qu'athlètes, nous nous poussons jusqu'à la limite, mais nous sommes des êtres humains." Pour rappel, Naomi Osaka avait écopé d'une amende de 15'000 dollars dimanche dernier car elle ne s'est pas présentée devant la presse après sa victoire au premier tour.


Fiasco historique pour le tennis français, humilié "à domicile"

L'édition 2021 de Roland-Garros restera à jamais dans les annales du tennis français. Et pas forcément pour les bonnes raisons. En effet, pour la première fois de l'histoire du tournoi parisien, aucun joueur tricolore ne figure au 3e tour ! Les derniers espoirs des Bleus reposaient sur Richard Gasquet (ATP 53), qui a été logiquement battu jeudi soir en trois sets (6-0 7-5 6-2) par Rafael Nadal (ATP 3). Le Biterrois a ainsi rejoint Gaël Monfils (ATP 15), aussi éliminé lors de la 5e journée.

Et le bilan de leurs compatriotes féminines n'est pas plus glorieux. Il n'y aura également aucune joueuse de l'Hexagone en 16es de finale, puisque tant Fiona Ferro (WTA 51) que Kristina Mladenovic (WTA 61) ont pris la porte jeudi. C'est la quatrième fois dans l'ère Open (après 1981, 1986 et 2019) que cela se produit dans le tableau féminin.

Et dire qu'ils étaient 29 (18 hommes et 11 femmes) à défendre les couleurs de la France au coup d'envoi de ce Roland-Garros...


"Ecoute-moi quand je te parle" - Federer voit rouge

Roger Federer (ATP 8) a piqué une grosse colère jeudi lors de son match face à Marin Cilic (ATP 47). Alors qu'il venait de déposer sa serviette, le Bâlois a reçu un avertissement de l'arbitre de chaise, Emmanuel Joseph. Ce dernier a estimé que le "Maître" faisait trop attendre Marin Cilic alors que le Croate était prêt à servir. Incompréhensible pour Roger Federer qui a vu rouge. Ainsi, pendant plus deux minutes, il est allé discuter avec l'arbitre. Un long débat lors duquel le Suisse s'est lâché. 

"Je t’ai écouté parler, maintenant écoute‐moi quand je te parle", a-t-il notamment asséné au juge de chaise français. Avant de lui répéter à plusieurs reprises tout au long de la rencontre qu'il pensait faux. Certainement une scène marquante de ce Roland-Garros 2021... 

Roland-Garros : Federer sort de ses gonds

Roland-Garros : Federer sort de ses gonds

Roger Federer (ATP 8) a mené un très long débat, en plusieurs actes, avec l'arbitre de chaise Emmanuel Joseph lors de son match face à Marin Cilic (ATP 47).

03.06.2021


Taylor Fritz "perd" ses jambes 

Mauvaise journée pour Taylor Fritz (ATP 33) à Roland-Garros. Battu par Dominik Koepfer (ATP 59) en quatre manches (6-3 6-2 3-6 6-4) au deuxième tour, l'Américain a dû quitter le court en chaise roulante.

Touché au genou, le Californien a été incapable de rejoindre les vestiaires par ses propres moyens. On ne connait pas encore la gravité de la blessure dont souffre le joueur de 23 ans.


Les plus beaux points de la cinquième journée

La cinquième journée de Roland-Garros a été riche en gestes de grande classe avec notamment un Roger Federer (ATP 8) et un Rafael Nadal (ATP 3) en grande forme. Retrouvez ci-dessous une sélection non-exhaustive des plus beaux points de jeudi à la Porte d'Auteuil.


Roland-Garros : jour 4

En colère, Khachanov se blesse stupidement au doigt

Scène cocasse mercredi sur le court Philippe-Chatrier. Alors qu'il était mené 3-2 dans le 5e set de son duel face à Kei Nishikori (ATP 49), Karen Khachanov (ATP 25) a évacué sa frustration en frappant sa raquette avec son poing. Mal lui en a pris puisque le Russe s'est tout simplement ouvert un doigt ! Une blessure totalement évitable qui a nécessité l’intervention du staff médical.

Le joueur de 25 ans s'est finalement incliné après 3h59 de combat "ensanglanté" face à son adversaire japonais (4-6 6-2 2-6 6-4 6-4). Pour l'anecdote, ce dernier retrouvera le Suisse Henri Laaksonen (ATP 150) au 3e tour.

Roland-Garros : Khachanov frappe sa raquette et se blesse

Roland-Garros : Khachanov frappe sa raquette et se blesse

02.06.2021


Le gros moment de solitude de Khachanov

Ce n'était décidément pas le jour de Karen Khachanov (ATP 25) à Roland-Garros. En plus de sa blessure stupide (voir ci-dessus), le Russe a vécu un gros moment de solitude face à Kei Nishikori (ATP 49) mercredi. Dans le 1e set, le Moscovite a, en effet, eu une étonnante absence, ratant totalement la balle sur un revers pourtant simple en apparence.

Ce manqué ne l'a toutefois pas empêché de remporter la première manche, mais il a finalement dû s'avouer vaincu après 3h59 de match (4-6 6-2 2-6 6-4 6-4).

Roland-Garros : un moment de solitude pour Khachanov

Roland-Garros : un moment de solitude pour Khachanov

02.06.2021


Un journaliste exclu après une blague faite à Zverev

Journaliste au fort accent venu du Yorkshire, Jonathan Pinfield a joué la carte de l'originalité lors de la conférence de presse d'après-match d'Alexander Zverev dimanche. L'Anglais a, en effet, interviewé l'Allemand de 24 ans depuis un... supermarché ! Il lui a ainsi demandé, entre autres, des conseils pour ses courses afin de "fêter la victoire" du 6e joueur mondial contre Oscar Otte (ATP 152) au 1er tour. Tout sourire, Zverev a alors joué le jeu...

Mais cette plaisanterie n'a pas vraiment été du goût des organisateurs parisiens, qui ont tout simplement retiré l'accréditation au reporter. "Mon apparition dans un supermarché (qui était une blague) a été considérée comme non professionnelle", a ainsi révélé Pinfield sur son compte Twitter mercredi.

Avant de faire son mea culpa : "Je m’excuse auprès d’Alexander (Zverev), la Fédération française de tennis, les organisateurs de Roland-Garros, la famille, les amis, les collègues et les fans." Et son message a été entendu puisque son précieux sésame lui a été finalement réattribué par le tournoi.


"Rentre chez toi" - Paire allume Santoro

Après avoir perdu face à Casper Ruud (ATP 16) lors de son entrée en lice (5-7 6-2 6-1 7-6), Benoît Paire (ATP 40) s'est refait une santé en double aux côtés de Romain Arneodo. Le duo franco-monégasque a dominé la paire composée de Marc Lopez et de Jürgen Melzer (6-2 5-7 6-4).

Heureux de retrouver des courts avec du public, Benoît Paire semble transformé depuis le début de la quinzaine parisienne. S'il se dit "apaisé", l'Avignonnais est toujours aussi prompt à dire tout haut ce qu'il pense. Pour preuve, dans un entretien insolite réalisé par le journaliste Paul de Saint Sernin, le Français de 32 ans n'a pas mâché ses mots envers Fabrice Santoro, retraité du monde de la petite balle jaune depuis 2010.

Le pote de Stan Wawrinka s'est montré plus tendre avec Arnaud Clément, son idole de jeunesse. Benoît Paire a aussi pris le temps de répondre à des questions plus décalées. A savourer ci-dessous :


Roland-Garros : jour 3

Le ras-le-bol de Hugo Gaston

Hugo Gaston (ATP 141) ne signera pas un deuxième exploit à Roland-Garros cette année. Huitième de finaliste surprise et tombeur de Stan Wawrinka l'an dernier, le Français de 20 ans s'est incliné sèchement (6-1 6-4 6-2) dès le 1er tour mardi face à son compatriote Richard Gasquet (ATP 53). Mais ce revers pourrait toutefois l'aider à tourner cette page de 2020.

En effet, le Toulousain a révélé après sa défaite qu'il souhaitait dorénavant qu'on ne lui parle plus de son glorieux parcours passé à Paris. "Clairement, c'est pesant. On me parlait beaucoup de ça dans n'importe quelle presse que je faisais. C'était pesant, même si je ne le disais pas clairement. Je suis déjà passé à autre chose depuis longtemps. J'aimerais qu'on arrête ça, j'ai envie de me concentrer sur le futur et pas le passé", a-t-il ainsi confié en conférence de presse d'après-match, selon les propos relayés par "L'Equipe".

"À chaque fois que je suis sur un tournoi, les gens ne vont me parler que de ce que j'ai fait à Roland-Garros l'année dernière. Ce sont des bons souvenirs, mais je n'ai pas envie de penser à ça : c'est du passé. Ça fatigue un peu. Au bout d'un moment, c'est un peu lourd", a ajouté un Gaston "frustré" par son élimination malgré tout.


Quand Matteo Berrettini (ATP 9) rembarre un fan

Vainqueur aisé du Japonais Taro Daniel (ATP 113) mardi au 1er tour (6-0 6-4 4-6 6-4), Matteo Berrettini (ATP 9) n'était pas pour autant d'humeur à faire plaisir. Lorsqu'un fan lui a gentiment demandé s'il pouvait lui offrir l'une de ses raquettes, l'Italien s'est contenté de répondre : "Si je gagne le tournoi, je te donnerai une raquette." Une façon de rembarrer quelqu'un avec un certain optimisme... 


Monfils fait chavirer le public parisien

Devant un public du Suzanne-Lenglen acquis totalement à sa cause, Gaël Monfils (ATP 15) s'est qualifié mardi pour le 2e tour de Roland-Garros. Malmené après un 1er set raté, le Français de 34 ans a fait chavirer les supporters parisiens en battant en quatre manches (1-6 7-6 6-4 6-4) l'Espagnol Albert Ramos‐Vinolas (ATP 38).

À la peine sur le circuit depuis un an, le natif de Paris a ainsi retrouvé des couleurs "à la maison" devant sa famille et ses amis. "Ça fait énormément de bien. C'est grâce à vous (ndlr : le public) !", a-t-il alors lâché juste après son succès, sous les acclamations et les chants de ses fans.

"Mon premier set ? Pire qu'un diesel. L'an dernier, on l'aurait perdu ce match. Cette année, on ne le perd pas ! J'ai réussi à retrouver un peu de sérénité, malgré la stress. (...) J'étais bien sur le terrain : j'ai fait mes petits signes NBA, je me la suis pété un peu à la Rodgeur (sur des positions de retour très proche de la ligne de service) et je me suis fait plaisir. Le public a donné de l'énergie", a ajouté Monfils, forcément heureux et ému.


Le doux message de Svitolina à son chéri Monfils

Gagnante mardi de la Française Océane Babel (WTA 1052) en deux sets (6-2 7-5), Elina Svitolina (WTA 6) avait déjà la tête ailleurs. À peine la victoire en poche, l'Ukrainienne a, en effet, immédiatement adressé un petit message à son fiancé Gaël Monfils (ATP 15), qui jouait au même moment sur le court Suzanne-Lenglen. "Allez Gaël", a-t-elle alors écrit sur la caméra, accompagné d'un petit coeur.

Et visiblement le joueur tricolore a bien reçu les mots doux de sa chérie puisqu'il s'est imposé en quatre manches (1-6 7-6 6-4 6-4) contre l'Espagnol Albert Ramos‐Vinolas (ATP 38). À la peine depuis une année sur le circuit, Monfils a retrouvé des couleurs avec ce combat enflammé de 3h01.


Roland-Garros : jour 2

Un nouveau record incroyable pour Federer

Roger Federer (ATP 8) a laminé Denis Istomin (ATP 204) ce lundi à l'occasion de son entrée en lice dans le tournoi de Roland-Garros (6-2 6-4 6-3). Ce succès permet au Bâlois d'égaler un record de longévité détenu jusqu'à présent par Jimmy Connors.

En dominant l'Ouzbek de 34 ans, le "Maître" est parvenu à remporter un match de Grand Chelem 21 ans après sa première victoire. Tout simplement exceptionnel pour Roger Federer qui défiera Marin Cilic jeudi au 2e tour.


Submergé par l'émotion, Benoît Paire craque

Benoît Paire (ATP 40) a tout tenté ce lundi face au talentueux Casper Ruud (ATP 16) mais le dernier vainqueur du Geneva Open s'est montré trop fort pour l'Avignonnais. Ce dernier s'est finalement incliné en quatre manches (5-7 6-2 6-1 7-6)  devant un public en feu qui a donné beaucoup de voix afin d'encourager le joueur français. A tel point que Benoît Paire n'a pas pu retenir ses larmes à l'issue de cette partie.

"Cette défaite, elle va me faire du bien. Même si, là, je suis encore sous le coup de la déception. J’ai retrouvé le tennis que j’aime, avec du public, des émotions et du partage. C’est ça qui le rend beau. On ne joue pas que pour soi, on joue aussi pour procurer des émotions. Ce n’est peut-être pas le cas pour tout le monde, mais ça l’est pour moi" a expliqué le pote de Stan Wawrinka en conférence de presse.

Avant d'ajouter : "Je ne vais pas revenir sur mes déclarations. Jouer dans un stade à huis clos n'a pas de sens. Aujourd'hui (lundi), j'ai retrouvé cette ambiance. Le soutien des spectateurs m'a vraiment touché. C'est pour ça qu'à la fin j'étais ému. Ce n’étaient pas des larmes de tristesse, c’étaient plus des larmes de soulagement. Je les remercie beaucoup."

Alors qu'il trainait son spleen depuis le début de la pandémie au printemps 2020, Benoît Paire semble retrouver du plaisir en jouant au tennis. De bon augure pour la suite de la saison.


L'immense solitude d'iga Swiatek

Lauréate de la dernière édition de Roland-Garros, Iga Swiatek (WTA 9) a idéalement lancé la défense de son titre en écartant Kaja Juvan (WTA 91) 6-0 7-5. Un joli cadeau d'anniversaire pour la joueuse polonaise qui fêtait ses 20 ans ce lundi.

Histoire de marquer ce jour particulier, Marion Bartoli a demandé au public du court Philippe-Chatrier de chanter un "happy birthday" pour Iga Swiatek. Et visiblement, les spectateurs n'étaient pas très motivés...


Les plus beaux points de la deuxième journée

La deuxième journée de Roland-Garros a été riche en gestes de grande classe avec notamment un Roger Federer (ATP 8) étincelant face à Denis Istomin (ATP 204). Retrouvez ci-dessous une sélection non-exhaustive des plus beaux points de lundi à la Porte d'Auteuil.


Roland-Garros : jour 1

Dominic Thiem : "Ce n'était tout simplement pas le vrai moi"

Eliminé à la surprise générale dès la 1er tour dimanche à Roland-Garros, Dominic Thiem (ATP 4) était forcément déçu au moment de se présenter devant la presse. En panne de confiance depuis plusieurs mois, l'Autrichien a reconnu qu'il n'était pas à son meilleur niveau.

"Le jeu n'était tout simplement pas là aujourd'hui. Comme si tous les coups manquaient de puissance. Ils n'étaient pas assez précis. Je ne bouge pas assez bien, donc dans mon jeu, il manque des pourcentages. En fait, je ne sais pas vraiment pourquoi, parce que cela fait déjà deux mois que je suis revenu sur le court, et je m'entraînais vraiment bien, de manière super intense", a expliqué celui qui avait atteint la finale à Paris tant en 2018 qu'en 2019.

Avant d'ajouter : "Les coups et la façon dont je me déplaçais et tout, ce n'était tout simplement pas le vrai moi, ma version qui est capable de jouer pour les grands titres. Ce n'est tout simplement pas assez bon pour le moment. Et, oui, c'est une situation très difficile." Reste à savoir jusqu'à quand...

Roland-Garros : Thiem désemparé après sa défaite surprise

Roland-Garros : Thiem désemparé après sa défaite surprise

31.05.2021


La "Federer-mania" s'empare de Paris

Chaque apparition de Roger Federer (ATP 8) est un événement. Et celle de dimanche n'a pas dérogé à la règle. Le Bâlois de 39 ans a ainsi été acclamé par le public parisien en se rendant sur un court d'entraînement à Roland-Garros. Une preuve que l'attente autour du Maestro est grande, lui qui dispute son premier Grand Chelem depuis l'Open d'Australie 2020.

Pour rappel, Federer effectuera son entrée en lice à la Porte d'Auteuil lundi. Il affrontera le qualifié ouzbek Denis Istomin (ATP 203). 

Roland-Garros : la

Roland-Garros : la "Federer-mania" s'empare de Paris

31.05.2021


Les plus beaux points de la première journée

La première journée de Roland-Garros a été riche en gestes de grande classe. Retrouvez ci-dessous une sélection non-exhaustive des plus beaux points de dimanche à la Porte d'Auteuil. 

Roland-Garros : le point sublime de Gilles Simon

Roland-Garros : le point sublime de Gilles Simon

31.05.2021


Chris Evert : "Le problème de Federer, c'est qu'il a perdu son instinct"

Alors que Roger Federer (ATP 8) entrera en lice lundi face à Denis Istomin (ATP 203) à Roland-Garros, le Maître doit (déjà) faire face aux critiques et aux doutes des experts du tennis.

Chris Evert, sept fois lauréate des Internationaux de France, s'est ainsi montrée pessimiste pour le Suisse avant le coup d'envoi de l'édition 2021. "Ce sera compliqué pour Roger. Sa meilleure chance, c'est Wimbledon. Les échanges sont plus courts, vous pouvez venir au filet. Il a un bon chip, un bon slice et c'est primordial sur gazon", a d'abord prédit celle qui officie comme consultante chez "Eurosport".

Avant de développer et d'exposer ses craintes concernant le Bâlois. "Le problème, c'est qu'il a si peu joué depuis plus d'un an qu'il a perdu une partie de son instinct, de ce sens de l'anticipation. La confiance part vite et met du temps à revenir. Il faut jouer des matches pour ça, des matches durs, et les enchaîner. Espérons qu'entre maintenant et Wimbledon, il puisse jouer suffisamment. Il lui faut au moins trois tournois pour redevenir prêt à jouer des matches durs", a conclu l'Américaine de 66 ans.

A noter que le Maestro est conscient qu'il n'a quasiment aucune chance de soulever une deuxième Coupe des Mousquetaires, lui qui avait affirmé lors du récent Geneva Open s'attendre plutôt à céder son record de titres en Grand Chelem à Rafael Nadal.