Genève
Martina Hingis mettra fin à sa carrière à l'issue du Masters WTA! La St-Galloise de 37 ans a confirmé une information diffusée sur le site du quotidien sportif espagnol Marca avant son entrée en lice à Singapour.
"Les adieux officiels sont prévus après mon dernier match, j'espère donc dimanche", a lâché l'actuel no 1 mondial de double, qui fait équipe avec la Taïwanaise Yung-Jan Chan depuis le mois de février. Les deux femmes sont en quête d'un 10e titre commun cette année, après avoir notamment triomphé lors de l'US Open.
Plus jeune no 1 mondial de l'histoire en simple - à l'âge de 16 ans et 6 mois en 1997 - et lauréate de cinq trophées du Grand Chelem durant sa première carrière (Open d'Australie 1997, 1998, 1999, Wimbledon 1997, US Open 1997), Martina Hingis va donc tirer un trait sur sa troisième carrière. Elle avait quitté une première fois le circuit sur blessure à la fin 2002, et avait rangé provisoirement ses raquettes une deuxième fois après un contrôle antidopage positif annoncé à l'automne 2007.
La St-Galloise ne s'est quasiment alignée qu'en double depuis son dernier retour aux affaires au printemps 2013. Elle a depuis conquis pas moins de 27 titres en double dames dont 4 en Grand Chelem, ainsi que 6 trophées en double mixte. Elle affichera ainsi pas moins de 25 trophées majeurs à son tableau de chasse. "C'est le bon moment pour moi. C'est mieux de s'en aller en étant au sommet. J'ai connu de grands succès au cours des dernières années, et il serait difficile de faire aussi bien. Mes priorités ont en outre changé", a-t-elle expliqué.
Martina Hingis, qui avait passé au total 209 semaines à la 1re place mondiale en simple, aura quasiment tout gagné durant une carrière entamée le 4 octobre 1994 à Zurich quelques jours après son 14e anniversaire. Elle a comblé une des rares lacunes des son palmarès l'été dernier à Rio, décrochant une médaille d'argent olympique en compagnie de Timea Bacsinszky. Sa troisième carrière ne lui aura en revanche pas permis de triompher en FedCup. Et elle n'oubliera pas non plus les deux échecs subis en finale du simple à Roland-Garros, elle qui aurait certainement signé le Grand Chelem calendaire en 1997 si elle avait battu l'outsider Iva Majoli en finale sur la terre battue parisienne.
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