Engagé sur le Challenger de Rennes, très loin des paillettes des Grands Chelems, l'ancien no 1 mondial Andy Murray a expliqué vouloir «réhabituer (son) corps à jouer 2, 3, 4 matches en une semaine».
A 34 ans, l'Ecossais assure qu'il se sent «très bien» et qu'il peut jouer «au très haut niveau», mais après sa double opération de la hanche droite, en 2017 puis en 2019, il pointe à la 116e place au classement ATP.
Sa popularité et son palmarès lui ouvrent encore les portes des grands tournois, mais «à chaque fois je dois affronter les meilleurs dès le début, ce n'est pas facile», a-t-il expliqué à la presse.
Cette année, il a été éliminé au 3e tour de Wimbledon par le Canadien Denis Shapovalov (12e mondial) et s'est incliné il y a deux semaines au 1er tour de l'US Open devant Stefanos Tsitsipas (3e mondial), en ironisant sur les longues pauses du Grec pendant leurs près de 5 heures de bataille.
Entre ces rendez-vous glamour mais sans cesse manqués, il cherche donc à remonter la pente en enchaînant les petits tournois, comme celui de Rennes, où le vainqueur empochera la somme de 9200 euros (10'000 frs).
Grands noms français
Non sans un hommage à la cohorte des professionnels de l'ombre qu'il y retrouve: «Ils sont tous très bons. Ils consacrent leur vie entière au tennis», a-t-il salué, heureux que la présence de Richard Gasquet, Gilles Simon et Lucas Pouille, trois Français montés jusqu'au top 10, leur attire les foules.
Les débuts de l'Ecossais en Bretagne n'ont pas été simples lundi soir puisqu'il s'est fait rapidement breaker par l'Allemand Yannick Maden (240e mondial) lors de son premier tour.
«Les conditions sont assez différentes de New York», a-t-il expliqué. «Le terrain est beaucoup plus lent et la balle rebondit très bas». Mais il s'est vite adapté pour s'imposer 6-3 6-1.
«Evidemment je voudrais essayer de gagner, même si ça ne sera pas facile. Mais le plus important pour moi, c'est d'enchaîner les matches», a-t-il insisté.