Cincinnati
Nick Kyrgios retombe (déjà) dans ses travers!

Bugnon Michaël

15.8.2019

Après une semaine idéale ou presque à Washington, Nick Kyrgios a, en l'espace de deux semaines, déjà retrouvé son costume de "bad boy". L'Australien s'est illustré au 2e tour du Masters 1000 de Cincinnati.

Au terme d'un match extrêmement indécis, le Russe Karen Khachanov s'est imposé face à l'Australien Nick Kyrgios en 1/16 de finale du Masters 1000 de Cincinnati (6-7 7-6 6-2). Une partie qui a vu Kyrgios être rattrapé par ses "vieux" démons.

Dans le courant de la deuxième manche, l'arbitre de chaise Fergus Murphy a refusé à Kyrgios une "pause pipi" car le temps imparti n'était plus suffisant. Peu importe, le "bad boy" est tout de même sorti du court... pour finalement détruire deux de ses raquettes!

En revenant sur le court, le "Kid de Canberra" a pris en grippe l'officiel irlandais. "Tu es le pire du circuit. Pourquoi dois-je supporter cette patate sur une chaise? A chaque fois."

Puis, suite à un avertissement reçu pour une violation de temps, le vainqueur du tournoi de Washington a poursuivi son sketch. "Des conneries absolues. Une honte!". À voir ci-dessous.

Enfin, afin de terminer en beauté cette rencontre, le public de "Cinci" a pu apprécier un jeu "à la Kyrgios". Deux double-fautes, trois aces et le clou du spectacle au moment des salutations de fin de match. "T'es un putain de raté, mec", a-t-il dit à l'arbitre, juste avant de cracher dans sa direction. Un comportement et, surtout, une énième récidive, qui pourrait bien lui coûter très très cher.

Kyrgios, qui a remporté il y a deux semaines à Washington sa sixième couronne en simple sur le circuit ATP, n'est jamais très loin de la controverse: la semaine dernière à Toronto, il a eu un accrochage avec un arbitre, estimant que les serviettes n'étaient pas assez blanches.

Il y a trois mois, à Rome, après un «abus de langage», l'Australien avait écopé d'un jeu de pénalité, ce qui avait provoqué sa colère: après avoir jeté une chaise sur le court, il a tout simplement abandonné... non sans avoir serré la main de son adversaire et de l'arbitre.

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