Novak Djokovic est l'attraction de la semaine au Geneva Open. A la veille de son entrée en lice face à l'Allemand Yannick Hanfmann (ATP 85), le no 1 mondial a répondu aux questions des médias, en français.
«Je suis là pour gagner des matches et passer de beaux moments avec le public et ma famille. Pour l'instant, c'est très bien parti», a déclaré le Serbe, visiblement charmé par le cadre des Eaux-Vives. «C'est l'un des plus beaux clubs du monde, le parc est magnifique et la vue sur le lac est incroyable. C'est un super environnement pour jouer au tennis.»
Accueilli comme une rockstar au pays de Roger Federer – «et de Stan Wawrinka», n'a-t-il pas manqué de préciser – Novak Djokovic veut retrouver la confiance après un début de saison en deçà de ses standards. Il affirme s'être remis de sa mésaventure romaine, où il avait été éliminé en 16e de finale, deux jours après avoir reçu une gourde en métal sur la tête. «Je me sens bien physiquement. Il n'y a pas meilleur entraînement pour moi que de jouer des matches en ce moment», a-t-il dit.
Ce Geneva Open doit ainsi lui servir de rampe de lancement en vue de ses principaux objectifs de la saison: Roland-Garros, Wimbledon, les JO de Paris, et ensuite US Open. «Ces quatre tournois sont les plus importants de l'année. Je ne cherche pas trop les raisons derrière ces derniers mois compliqués, et je préfère me concentrer sur ce bloc qui arrive.»
«C'est Roland-Garros, c'est Nadal!»
Sur la terre battue parisienne, qui sera également le théâtre du tournoi olympique, «Nole» fera partie d'un groupe élargi de favoris, dans lequel il inclut Rafael Nadal, malgré l'incertitude entourant la participation de l'Espagnol.
«C'est Roland-Garros, c'est Nadal!», a-t-il lancé. «Il sera toujours le plus grand favori au vu de tout ce qu'il a accompli là-bas. Zverev, Rublev et Tsitsipas, qui ont tous gagné un Masters 1000 sur cette surface, peuvent aussi prétendre à la victoire finale, tout comme Casper Ruud.»
Avant de se présenter aux médias, le «Djoker» a d'ailleurs partagé un entraînement avec le Norvégien devant un bon nombre de curieux plus intéressés par cette exhibition que par les deux matches qui se tenaient au même moment. «Franchement, c'est une très belle sensation de voir tout ce soutien ici. J'espère voir beaucoup de monde et des jeunes. Je veux donner envie aux enfants de prendre une raquette et de continuer à faire grandir ce sport», a-t-il ajouté.
«Un scénario idéal»
Interrogé sur la fin de sa carrière, le Serbe s'est longuement épanché sur son amour du tennis, tout en évoquant un «scénario idéal». «J'espère pouvoir finir ma carrière comme je le veux, sans blessure. C'est très difficile de voir ce que traverse Nadal avec ses soucis physiques», a-t-il souligné.
A 37 ans – il les fête ce mercredi – Novak Djokovic est heureux que son corps lui permette encore de jouer au plus haut niveau. «Je ne le fais pas à cause d'une quelconque pression qui viendrait de ma famille, de mon pays ou que sais-je, mais uniquement par passion. C'est plus important que tout à mes yeux», a-t-il conclu.