Novak Djokovic a évoqué après sa qualification pour le 2e tour la façon dont il aborde mentalement le défi historique qu'il cherche à relever à l'US Open.
Le no 1 mondial veut «tout faire pour rester dans le moment présent» à Flushing Meadows, où il vise un Grand Chelem calendaire et un 21e titre majeur.
En conférence de presse, le Serbe a bien voulu entrouvrir la porte de son cerveau après sa qualification pour le 2e tour aux dépens du jeune Danois Holger Rune (ATP 145), qui a réussi à lui prendre un set mardi à New York (6-1 6-7 6-2 6-1).
«Il y a des tonnes d'attentes et de pression de la part de toute la communauté du tennis, y compris de moi-même. Évidemment, je voudrais gagner ce titre et entrer dans l'histoire. Tout cela m'inspire. Mais je m'efforce surtout d'essayer d'être la meilleure version de moi-même chaque jour», a lâché Novak Djokovic.
«Je sais que ça fait cliché, mais il y a un grand pouvoir à retirer, dans le fait de travailler mentalement, émotionnellement, pour être dans le moment présent et essayer de le gérer d'une manière qui soit bénéfique», a-t-il poursuivi.
Mécanisme
«J'ai mes propres routines qui diffèrent probablement de celles des autres. J'essaie juste de faire des choses, de m'entourer de gens, d'avoir une trajectoire dans ce tournoi qui me conviennent et ont fonctionné par le passé», a-t-il souligné.
«Il y a des choses sur lesquelles on peut toujours compter, auxquelles on peut se raccrocher quand on traverse une petite turbulence émotionnelle. Pour les moments où ça se corse trop, j'ai développé un mécanisme qui me permet de mentalement gérer ça», a-t-il ajouté.
«L'imprévisible peut se produire»
Lequel? Novak Djokovic n'a évidemment pas souhaité en dévoiler les ressorts, mais a donné quelques indices. «J'ai une formule qui fonctionne depuis de nombreuses années et m'a amené là où je suis. En même temps, ce n'est pas nécessairement une garantie que ça va marcher à chaque fois», a-t-il concédé.
«Il n'y a pas de potion magique. C'est une combinaison de divers facteurs et éléments dans ma vie, dans mon approche de la vie quotidienne, mon entraînement, ma récupération, mon travail mental. Il faut aussi prendre en compte le fait que l'imprévisible peut se produire, que ce soit face à un adversaire ou avec le public. On passe par une montagne russe d'émotions», a-t-il glissé.
Le Serbe a d'ailleurs bien compris lors de son match face à Holger Rune que le bouillant public new-yorkais était partagé entre l'envie de voir une surprise se produire et d'assister à sa grande marche vers l'histoire. «On souhaite toujours avoir la foule derrière soi, mais ce n'est pas toujours possible», a-t-il rappelé.