Pour son 18e quart de finale à Wimbledon, son 58e dans un tournoi du Grand Chelem, Roger Federer sera opposé à Hubert Hurkacz (ATP 18) ce mercredi vers 16h30. Le Polonais est bien l'invité-surprise de ces quarts de finale.
Hubert Hurkacz a eliminé le no 2 mondial Daniil Medvedev. Menés deux sets à un lundi soir lorsque la rencontre a été interrompue par la pluie sur le court no 2, il a très aisément retourné la situation mardi sur le Center Court. Il a ravi à trois reprises le service du Russe pour se hisser pour la première fois en quart de finale d'un tournoi du Grand Chelem.
Titré en mars dernier au Masters 1000 de Miami, Hubert Hurkacz a revu la lumière à Wimbledon après avoir concédé cinq défaites de rang dans des premiers tours, dont l'une à Stuttgart face à Dominic Stricker. A croire que l'enfant de Wroclaw a retrouvé la paix intérieure à Londres et qu'il est habité par le même état de grâce qu'en Floride.
Même si Hubert Hurkacz demeure un joueur extrêmement dangereux, Roger Federer sera, bien sûr, le grandissime favori de cette rencontre. La Bâlois a enlevé sa seule confrontation à ce jour avec le Polonais, un quart de finale remporté 6-4 6-4 au Masters 1000 d'Indian Wells en 2019. Il arrive, surtout, parfaitement "lancé" avec ses trois victoires probantes sur Richard Gasquet jeudi, Cameron Norrie samedi et Lorenzo Sonego lundi.
"Je suis heureux de voir que le travail paie, se félicite l'homme aux 20 titres du Grand Chelem. Je suis à nouveau capable de jouer à ce niveau des matches au meilleur des cinq sets. J'ai choisi d'encaisser des défaites afin de récolter des informations en espérant être en mesure de défendre pleinement mes chances ici à Wimbledon. Maintenant, on va voir ce qu'il me reste dans le réservoir."
Ce mercredi, Roger Federer évoluera dans un Center Court où l'on pourra jouer pour la première fois depuis le début de la quinzaine à guichets fermés. "Jouer avec 100 % du public sera incroyable, se réjouit-il. Lors des sessions nocturnes à Paris, il y avait cinq personnes... La différence est immense. J'ai essayé d'imaginer ce que ça m'aurait fait de remporter Wimbledon sans public en finale. J'y ai pensé l'an dernier quand je regardais les gars jouer quasiment dans des stades vides. Je pense que cela aurait été bien triste."