Défait par Andrey Rublev dès son entrée en lice mardi à l'US Open, Stefanos Tsitsipas s'en est violemment pris à l'arbitre français Damien Dumusois lors d'un changement de côté.
Ce n'était décidément pas la journée de Stefanos Tsitsipas mardi du côté de Flushing Meadows. Le Grec (ATP 8) a été sorti d'entrée (6-4 6-7 7-6 7-5) par l'un des hommes en forme du moment, le Russe Andrey Rublev (ATP 43).
Lors de ce marathon long de quatre heures, le natif d'Athènes a eu plusieurs accrochages avec l'arbitre français de la rencontre, Damien Dumusois. Dans un premier temps, ce dernier a averti Tsitsipas pour un "coaching" de son clan. Une décision qui a sorti le droitier de 21 ans de ses gonds.
"Vous êtes le pire. Pour une raison quelconque, vous avez quelque chose contre moi, je ne sais pas quoi. Parce que tu es français probablement. Et vous êtes tous des cinglés. Vous êtes tous des cinglés", a alors crié le jeune prodige.
«Donnez-moi un avertissement, je m'en fous»
L'arbitre de chaise a ensuite donné un deuxième avertissement - synonyme d'un point de pénalité - à la tête de série numéro 8 pour une violation du temps. "Donnez-moi un avertissement, je m'en fous", a répété à plusieurs reprise un Tsitsipas hors de lui.
A l'issue de la rencontre, l'homme aux trois titres sur le circuit ATP a tenté d'expliquer en conférence de presse sa troisième sortie consécutive dès le premier tour d'un tournoi.
"Je sens que je fais la même chose encore et encore et que mon cerveau ne peut plus le supporter. Je sens que je fais les mêmes routines sur le terrain, la même exécution, les mêmes stratégies et tout. J’ai l’impression que mon esprit est juste, mais je ne me sens pas inspiré. Je joue sur le terrain et je n’ai pas l’impression de courir après quelque chose", a-t-il ainsi déclaré.
Esprit pollué
Avant de revenir sur ses accrochages avec l'arbitre Damien Dumusois. "Ce n’est pas très agréable que l’arbitre te donne des avertissements, des violations de temps et des fautes de coaching pendant un match. Cela peut affecter votre pensée. Cela peut affecter votre prise de décision", a reconnu le Grec.
Puis d'ajouter: "Je ne sais pas ce que l'arbitre de chaise a spécifiquement contre mon équipe, mais il s'est plaint et m'a dit que mon équipe parle tout le temps quand je joue sur le terrain. Il est très… je ne sais pas. Je crois qu’il n’a pas raison, car je n’entends jamais rien de ce que mon équipe dit de l’extérieur."
Qu'il soit de bonne ou de mauvaise foi, une chose est sûre, Tsitsipas n'a pas su en profiter.