Réseaux sociaux Facebook face au gendarme de la concurrence

ATS

21.8.2020 - 07:34

Google, Apple, Facebook et Amazon sont dans le collimateur de nombreux élus, qui les accusent notamment de pratiques anti-concurrentielles. (archives)
Google, Apple, Facebook et Amazon sont dans le collimateur de nombreux élus, qui les accusent notamment de pratiques anti-concurrentielles. (archives)
Source: KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG

Mark Zuckerberg, patron de Facebook, a été interrogé cette semaine par l'Agence fédérale de protection des consommateurs, qui enquête sur d'éventuels abus de position dominante par les géants des technologies, d'après le site Politico.

Le groupe californien n'a pas confirmé l'information, mais fait savoir que des responsables du réseau social prennent régulièrement part à des auditions de la Federal Trade Commission (FTC), qui partage avec le ministère de la Justice le rôle d'autorité de la concurrence.

«Nous sommes engagés à coopérer avec l'enquête de la FTC et à répondre aux questions qu'elle pourrait avoir», a déclaré un porte-parole de Facebook.

D'après les sources anonymes de Politico, l'audition du cofondateur de la plateforme ne signifie pas nécessairement que l'agence va engager des poursuites pour non respect de la concurrence.

Google, Apple, Facebook et Amazon sont dans le collimateur de nombreux élus, qui les accusent notamment de pratiques anti-concurrentielles.

«Ils ont trop de pouvoir», avait assené David Cicilline, de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, lors d'une audition des patrons des quatre géants, fin juillet.

Mark Zuckerberg avait notamment été longuement interrogé sur l'acquisition de l'application Instagram, qui a contribué à rendre sa société plus puissante et à rendre plus difficile pour d'autres acteurs de s'insérer sur le marché des réseaux sociaux.

«Facebook voyait Instagram comme une menace (...), donc (...) ils les ont rachetés», avait ainsi affirmé Jerry Nadler, le président de la commission.

«Ces sociétés disposent d'un monopole. Certaines doivent être scindées, d'autres doivent être régulées et rendues responsables de leurs actes», avait conclu M. Cicilline.

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