Un véhicule autonome d'Uber impliqué dans un accident mortel
Un véhicule autonome d'Uber a été impliqué dans un accident qui a coûté la vie à une piétonne lundi aux Etats-Unis, a indiqué l'entreprise avant de suspendre dans la foulée son programme de circulation de voitures sans conducteur
L'accident s'est déroulé dans la ville de Tempe, près de Phoenix, en Arizona, où Uber fait rouler des voitures autonomes. Des tests sont également menés à Toronto au Canada, Pittsburgh ou encore San Francisco.
Selon Uber, "le véhicule était en mode autonome lors de la collision, avec un opérateur derrière le volant" lorsqu'il a heurté "une femme qui traversait en dehors des clous". Celle-ci a été transportée à l'hôpital où elle est décédée, a précisé Uber.
"Nous collaborons pleinement avec les autorités locales dans leur enquête", a encore dit le service de réservation de voitures avec chauffeur (VTC), qui n'a pas donné davantage de détails.
Uber fait partie des nombreuses entreprises (groupes technologiques, constructeurs et équipementiers automobiles) qui travaillent sur la conduite autonome, vue comme l'avenir des transports. Elles se livrent une bataille acharnée, à coups de milliards de dollars, dans la course à qui mettra la première voiture vraiment autonome sur les routes.
De nombreuses sociétés testent déjà leurs véhicules
Les entreprises de VTC comme Lyft et Uber sont particulièrement intéressées car l'essentiel de leurs coûts passent dans la rémunération des chauffeurs.
General Motors a demandé récemment l'autorisation aux autorités américaines de tester une voiture sans volant ni pédales dans le cadre de son programme de développement d'un véhicule autonome qu'il veut mettre sur les routes en 2019.
Paradoxe, les défenseurs de la conduite autonome estiment que cette technologie peut diminuer le nombre d'accidents, précisément parce que les machines seraient plus fiables qu'un humain.
Un mort en 2016
Mais cet accident devrait venir renforcer les interrogations quant à la sécurité des voitures autonomes, d'autant que l'événement de lundi n'est pas le premier accident mortel impliquant un véhicule ayant des fonctions de ce type.
Un automobiliste américain d'une quarantaine d'années avait trouvé la mort en 2016 alors qu'il conduisait une berline Model S de Tesla équipé d'Autopilot, logiciel qui permet un certain nombre de manoeuvres sans l'intervention du conducteur.
Le régulateur des transports, le NTSB, avait estimé que le système était en partie responsable de l'accident et n'aurait pas dû être utilisé sur la route où était survenu l'accident parce que celle-ci n'était pas adaptée à cette technologie.
La "trop grande dépendance" du conducteur à Autopilot "a entraîné un désengagement prolongé" ayant conduit à la collision, avait conclu le NTSB.
Autopilot "n'est pas une technologie de conduite autonome" et "les conducteurs doivent rester attentifs à tout moment pendant la conduite", avait plaidé Tesla.
Hasard du calendrier, c'est le jour même de la publication des conclusion du NTSB que l'administration Trump avait autorisé plus de tests de voitures autonomes sur les routes, estimant que cette technologie pouvait, outre le fait de réduire les accidents, aussi améliorer la mobilité des personnes âgées, handicapées et autres personnes isolées.
Une aberration pour l'association de défense des consommateurs Consumer Watchdog.
"C'est une feuille de route autorisant les constructeurs à faire ce qu'ils veulent, quand ils veulent et où ils veulent, faisant de nos routes des laboratoires privés pour des voitures robots sans aucune considération pour notre sécurité", avait alors réagi l'association.
Preuve de l'enjeu économique énorme de la voiture autonome, un procès pour vols de technologies entre Uber et Waymo s'est soldé début février par un accord amiable à près de 250 millions de dollars.
La filiale de Google réclamait jusqu'à deux milliards de dollars à Uber, l'accusant de lui avoir volé des brevets portant sur le développement des voitures autonomes.
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Vol de données NFC: protégez vos cartes de crédit sans contact
Le paiement sans contact via carte de crédit fait des émules: des millions de consommateurs utilisent déjà cette technologie pour payer de petits montants en quelques secondes.
Les distributeurs de cartes de crédit en font activement la promotion: la plupart des nouvelles cartes de crédit sont équipées d'une puce NFC (Near Field Communication, ou Communication dans un champ proche).
Il suffit de chercher le symbole WLAN/Wi-fi pour déterminer si la carte est équipée de la fonctionnalité de paiement sans contact. Il ne reste plus qu'à apposer la carte sur le terminal pour envoyer le paiement. Cependant, ce confort a un prix.
Les fraudeurs ont désormais développé de nouvelles méthodes leur permettant d'accéder aux données stockées sur ces cartes équipées de la puce NFC. Ils peuvent ainsi s'enrichir au détriment de la victime.
Nous vivons à une époque où l'argent n'est plus dérobé de façon conventionnelle. Il est beaucoup plus lucratif de mettre directement la main sur les informations de la carte de crédit de la victime.
Aujourd'hui, grâce aux cartes de crédit équipées du paiement sans contact, cette manipulation dure à peine quelques secondes. Les fraudeurs ont simplement besoin d'un scanner RFID, qu'il est possible de se procurer en ligne pour environ 40 francs.
Les données de la carte de crédit de la victime sont captées à travers la poche, le sac à dos ou le porte-monnaie. C'est ainsi que le numéro de carte et la date d'expiration sont transmis au fraudeur.
Ces informations sont amplement suffisantes pour passer de petites commandes dans certains magasins en ligne. Ainsi, le criminel peut faire ses emplettes avec les données volées.
En outre, il se peut que ce piratage ne nécessite même plus de scanner, étant donné que toujours plus de Smartphones disposent d'une puce NFC intégrée pour pouvoir utiliser le paiement sans contact.
On peut imaginer que les fraudeurs utilisent un logiciel malveillant pour déclencher le lecteur NFC, activer la carte de la victime et transférer les données récupérées sur Internet.
Si vous remarquez des transactions suspectes sur votre relevé bancaire, contactez immédiatement votre banque ou votre fournisseur de carte afin, si nécessaire, de faire opposition.
Néanmoins, comment réagir avant qu'il ne soit trop tard? Au final, le vol de données ne se remarque même pas sur le moment.
On peut douter de l'efficacité des coques en aluminium censées protéger des «ondes manipulatrices». Toutefois, dans ce cas de figure, l'aluminium est une bonne solution. Si la carte a été fabriquée en cette matière, le fraudeur n'a aucune chance.
Entre-temps, de nouveaux porte-monnaie avec «protection-RFID» intégrée ont vu le jour (Alpine Swiss en a produit un modèle). Le contenu de ces porte-monnaie est protégé du vol de données.
D'autres documents équipés de la technologie NFC sont vulnérables, tels que le SwissPass émis par les CFF. En revanche, les éventuels fraudeurs ne peuvent rien faire de ces données, vu qu'elles sont sauvegardées par les CFF sur des serveurs sécurisés.
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