Chronique TV«Away»: faut-il regarder la nouvelle série de Netflix?
D'Elvire Küenzi
21.9.2020
Depuis le 4 septembre, les amateurs de séries peuvent découvrir la nouvelle fiction mettant en scène la talentueuse Hilary Swank. On passe ou on regarde?
J’ai commencé à visionner «Away» grâce à l’un de mes amis qui me parlait de la technique de flash-back utilisée dans la série. Comme il voulait mon avis et que j’étais curieuse de découvrir cette fiction qui faisait partie des grosses productions Netflix de la rentrée, j’ai décidé d’appuyer sur play hier après-midi (ce qui n’était pas la meilleure idée du monde puisque j’avais du travail à faire et que j’avais envie d’enchaîner les épisodes).
J’ai plongé dans l’univers de la conquête spatiale en compagnie d’un équipage mené par l’actrice oscarisée Hilary Swank. Campant la capitaine Emma Green, elle est donc responsable d’une équipe internationale de quatre astronautes. Leur mission? Se rendre sur mars.
Pendant les trois ans de cet incroyable voyage, ils vont tous être éloignés des gens qu’ils aiment le plus au monde. La série tourne donc beaucoup sur les liens émotionnels et l’impact de leur éloignement sur leur famille et sur eux. On le ressent particulièrement bien du côté d’Emma qui laisse sur terre sa fille adolescente et son mari malade.
On ne peut que saluer un casting 5 étoiles qui met en avant la diversité qui manque tant à d’autres séries. Ainsi les astronautes internationaux sont interprétés par Ato Essandoh («Chicago Med»), Mark Ivanir («Braquo»), Ray Panthaki («Colette») et Vivian Wu («The Last Emperor»). J’ai eu l’immense plaisir de retrouver l’acteur Josh Charles que j’avais adoré dans «The Good Wife» dans le rôle du mari d’Emma.
Un rythme lent, une action qui prend son temps, une réalisation qui vaut le coup d’œil et une grosse dose d’émotions composent «Away».
Alors, on se laisse embarquer dans cette épopée au coeur des étoiles? Les amateurs de science-fiction risquent d’être déçus à cause du manque d’éléments scientifiques et de plans spectaculaires. Nous ne sommes malheureusement pas dans «Interstellar».
Pour les autres, la série reste très agréable à regarder, elle joue davantage sur l’émotion que sur l’action mais je me suis laissée prendre. J’ai même eu des frissons à la fin du premier épisode quand la fusée décolle de la lune, direction mars, complètement captivée par la musique et les sentiments (on aurait pu me mettre du chocolat sous le nez que je ne l’aurais même pas vu, c’est dire!).
N’hésitez pas à vous faire votre avis en vous rendant sur Netflix!