Chronique TV Gianni Versace: la vérité sur son meurtrier

Elvire Küenzi

23.7.2018

Ces derniers jours, alors que l’orage grondait à l’extérieur (il me fallait bien une excuse pour passer un quart d’heure devant le programme télé), j’ai fait la revue des séries qui passaient en ce moment. Paf, je tombe directement sur des fictions dont j’ai beaucoup entendu parler. C’est décidé, je m’y mets.

Me voici donc devant la saison 2 de «Amercian Crime Story» créé par Ryan Murphy et Brad Falchuk, et plus précisément «The Assassination of Gianni Versace» qui vient tout juste de commencer sur RTS 2. Les neuf épisodes s’attachent à retracer la vie d’Andrew Cunanan, le meurtrier du créateur italien, abattu froidement devant sa porte en 1997.

Ce que j’en ai pensé? J’ai vraiment adoré, cette série est un petit bijou. Pourquoi? Lisez la suite pour le savoir!

Les acteurs

Les producteurs ont vu grand et c’est un casting de rêve qui a rejoint le projet. Penelope Cruz en Donatella, Ricky Martin en petit ami homo, Darren Criss qu’on a vu dans «Glee» en assassin glaçant et Edgar Ramirez en Gianni.

Si on avait aucun doute sur la performance de Penelope, on était curieux de voir l’interprétation des autres acteurs. Autant dire que Ricky Martin est bluffant dans le rôle de l’homme éploré qui a perdu l’amour de sa vie. Et que dire de Darren Criss? La profondeur de son jeu est impressionnante de vérité. Et il en faut du talent pour jouer un psychopathe comme Cunanan.

L’esthétique

Tout est beau dans «The Assassination of Gianni Versace», les images, les tons, les décors. On pourrait regarder cette série uniquement pour cette esthétique sans faille qui nous fascine.

Le rythme

La construction est irréprochable. Et les nombreux flash-backs, loin d’être gênants, apportent une profondeur et un éclaircissement à l’histoire. Ils nous plongent dans l’histoire sombre et torturée du mythomane Andrew Cunanan et nous aident à comprendre et à appréhender sa personnalité complexe et terrifiante. La série jongle habilement entre son passé et la chasse à l’homme qui a suivi son crime et nous fait comprendre les événements qui ont mené l’assassin au drame.

Les sujets

Il est rare de s’intéresser aussi précisément à la biographie d’un tueur en série (Andrew Cunanan avait abattu quatre personnes avant le styliste) dans une fiction. Même s’il est évident que cela ne justifie pas les actes abominables de l’homme, cela nous permet de comprendre le tragique de sa situation et son besoin assoiffé de reconnaissance. La série aborde aussi l’homophobie aux Etats-Unis via la vie d’Andrew et de Gianni, tous les deux homosexuels. Andrew a souffert toute sa vie du regard des autres et plus particulièrement de celui de son père, un père qui n’a jamais voulu reconnaître l’orientation sexuelle de son fils.

«The Assassination of Gianni Versace» vaut clairement le détour (on ne fera pas de soirée sur les terrasses le mardi soir avant la fin de la diffusion)! Allez vite sur votre replay de Swisscom pour voir les trois premiers épisodes et regarder la suite mardi soir dès 20h30 sur RTS2.

Avec la fonction Replay de Swisscom TV Air free, même les personnes qui ne sont pas clientes Swisscom peuvent revoir les programmes jusqu'à 30 heures après leur diffusion et enregistrer 60 heures d'émissions.

Séries: les actrices les plus canons de l’été

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
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