Chronique L'amour impossible de Juliette Binoche

L’actrice française Juliette Binoche joue le rôle principal du film «Celle que vous croyez». Une prestation incroyable que vous pouvez dorénavant visionner grâce à la plateforme VOD de Swisscom.

Avec la météo de la semaine passée, entre pluie et orage, je m’ennuyais sur mon canapé, culpabilisant à moitié de rester à l’intérieur alors que c’était l’été.

Finalement, j’ai décidé d’aller faire un tour... sur l’onglet VOD de Swisscom TV. Oui, j’ai fait la flaque. Voilà que je trouve un film qui m’intrigue avec Juliette Binoche, comme il s’agit d’une actrice que j’aime beaucoup, je me décide à appuyer sur le bouton «louer».

C’est là que je passe les heures qui suivent à visionner «Celle que vous croyez» de Safy Nebbou. Juliette Binoche y interprète Claire, une femme d’une cinquantaine d’années qui donne des cours de littérature à l’université.

Tout commence chez la psychiatre. On comprend alors très vite qu’on va retracer la vie de Claire et les événements qui l’ont menée à se confier à une professionnelle. C’est un stratagème que j’ai bien aimé pour instaurer un suspense et m’interroger sur son parcours. On a donc deux temporalités tout au long du long-métrage avec l’histoire que raconte Claire et le retour au présent pendant la consultation.

Divorcée et mère de deux enfants, Claire entretient une liaison avec Ludo, un jeune homme qui n’en a pas grand-chose à faire d’elle. Quand il la rembarre de manière peu élégante, elle décide de s’inscrire sur Facebook pour l’espionner. Mais voilà, elle change son identité et devient Clara, une jeune femme de 24 ans au physique plus qu’avantageux. Là, elle devient «amie» avec Alex (joué par François Civil), un pote de Ludo, et se met rapidement à chatter avec lui.

Le problème? Claire s’enfonce dans son mensonge, tombe follement amoureuse du jeune homme... et c’est là que tout part en vrille!

Ce qui m’a bluffé dans ce film? L’interprétation de Juliette Binoche. Elle est tout simplement époustouflante. J’avais vraiment l’impression de voir parfois la jeune femme de 24 ans qu’elle voulait tant devenir, qu’elle s’était persuadée d’être. Elle a osé se mettre à nue pour ce rôle, acceptant des scènes criantes de vérité bien que peu à son avantage. Elle m’a touchée, émue, jouant toutes les palettes de la femme blessée, esseulée, amoureuse et désespérée, explorant avec talent les tréfonds de l’âme humaine.

J’ai aimé le suspense, j’ai adoré me plonger dans la psychologie complexe du personnage de Claire et j’ai trouvé judicieux de démontrer la perversité des réseaux sociaux.

Je ne vous révélerai pas le twist final, ce qui a finalement mené Claire à cette folie, parce que je ne veux évidemment pas vous gâcher la surprise (de rien). Sachez juste que ce film vaut clairement la peine d’être vu. Vraiment.

Alors, la prochaine fois qu’il pleut, foncez louer «Celle que vous croyez», c’est par ici que ça se passe!

Celle que vous croyez

Film/Comedy ∙ FR 2019 ∙ blue Video

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Défilé de styles pour la Berlinale

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Défilé de styles pour l'ouverture de la 69e Berlinale

Juliette Binoche, qui préside le jury de la 69e Berlinale, affirme une fois de plus son amour pour les robes au décolleté marqué. Comme elle, choisissez l'audace sur une coupe classique.

Photo: Wenn

Zoé Kazan a opté pour l'imprimé fleuri, l'une des tendances du printemps prochain. On aime le côté fluide de sa tenue qu'il faudra adopter dans les semaines qui viennent.

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Trudie Styler, qui fait partie du jury de cette 69e Berlinale, a opté pour une tenue rétro. Cette année, la tendance est au vintage, donc on n'hésite pas!

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Toni Garn et sa cape, voilà un style à retenir et adopter cette année. Allure chic garantie!

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Andie MacDowell a opté pour le satiné, une autre grande tendance cette année. Cette matière donne tout de suite beaucoup d'allure à celle qui le porte.

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Vous pensiez que preppy et sexy étaient incompatibles? Andrea Riseborough vous prouve le contraire en associant son jeu de transparence à un col claudine des plus charmants.

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Le blanc est une autre des couleurs phares cette année et Pegah Ferydoni l'a bien compris. Si vous ne voulez pas ressembler à une mariée, faites comme elle en optant pour une robe brodée de brillants.

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Le one-shoulder revient, comme le prouve la robe de Heike Makatsch. La manche, quant à elle, bénéficie d'une épaulette très marquée, une idée qui nous charme beaucoup.

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Le costume n'est plus l'apanage des hommes depuis très longtemps (merci M. Saint Laurent), mais cette année, il se porte oversize. Comme Sandra Hueller, membre du jury de cette 69e Berlinale, on peut le féminiser un peu plus en choisissant une veste rehaussée d'une broderie discrète.

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Le pantalon serré à la cheville fait la part belle à cette partie du corps reconnue comme l'une des plus sexy. Comme Paula Beer, on choisit des escarpins hauts pour mettre en valeur la finesse de vos attaches.

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