Chronique TVNos 3 séries du mois à voir sur blue Cinéplay!
d'Elvire Küenzi
11.1.2021
Pour commencer l’année avec des fictions qu’on a aimées, voici notre sélection. Au programme de ce top? De l’histoire, de la mafia et des frissons!
«Chernobyl»
J’attendais de visionner cette série depuis longtemps. Notre génération a grandi en entendant parler de la catastrophe de Chernobyl et j’avais moi-même un an quand l’événement s’est produit. Nous sommes en 1986 quand le réacteur 4 de la centrale nucléaire explose. A ce moment-là, personne ne prend conscience du drame qui est en train de se jouer. Ni les responsables politiques, ni les employés, ni les pompiers appelés sur place pour éteindre un simple incendie. Très vite pourtant, des ingénieurs lancent l’alerte et malgré la tentative de certains de garder sous silence l’ampleur de l’accident, le monde se retrouve devant l’effroyable vérité.
Même si la production a pris quelques libertés historiques pour des raisons scénaristiques, la mini-série, divisée en 5 épisodes dont la lenteur de certains est d’une redoutable efficacité, est glaçante et intense. A voir pour comprendre les implications de la pire catastrophe nucléaire du XXe siècle.
Pour tous les fans de l’univers mafieux (et mêmes pour les autres), c’est série est un must see! Créé par Roberto Saviano, elle nous plonge en plein cœur de Naples où l’on suit deux clans qui s’affrontent pour dominer les différents trafics de la ville. D’un côté, les Savastano, de l’autre les Conte. L’atmosphère est ici particulièrement bien travaillée, on sentirait presque les relents des poubelles de quartiers, la chaleur puante et l’odeur de la poudre (que ce soit celle des armes ou de la drogue).
J’ai été surprise par plusieurs twists bien menés et exécutés, de ceux qu’on ne voit pas arriver et qui nous laissent les yeux écarquillés et la bouche ouverte. «Gomorra» est une série sombre et violente qui relate avec force la réalité de ce milieu sans pitié.
Série récente mettant en scène la grande Nicole Kidman et le non moins talentueux Hugh Grant, «The Undoing» m’a fait passer par toutes les émotions possibles. Une fois commencé, impossible de décrocher de son écran de télévision tellement ce drame à suspens vous prend aux tripes. Décortiquant la vie de la famille Fraser et plongeant ses membres au sein d’une enquête pour meurtre, les six épisodes sont parfaitement orchestrés à l’image d’une partition de Tchaïkovski. Les acteurs sont à la hauteur d’un scénario précis, réussi et parfaitement exécuté.
Le rythme ne laisse aucun répit aux téléspectateurs et la psychologie des personnages est sans doute l’un des points forts de la série. Aux manettes de ce drame? David E. Kelley, connu pour son autre succès: «Big Little Lies».