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Chronique TV «YOU»: que faire quand l’amour tourne à l’obsession?
Portée par les jeunes acteurs Elizabeth Lail et Penn Badgley, l’une des nouvelles fictions proposées sur Netflix vous promet des sensations fortes. On vous livre notre avis sur «YOU », la dérangeante création de Greg Berlanti et Sera Gamble.
Côté intrigue
Il s’appelle Joe. De prime abord, il a l’air parfait. Gérant d’une librairie, cultivé, attentionné. Gentil.
Le jeune homme met tout en œuvre pour séduire Beck, la jolie blonde qu’il a croisée entre les rayons de livres. Vraiment tout?
Oui. Et il va aller loin. Très loin Trop loin... jusqu’à gravement déraper. Normal, puisque, sous ses airs de gendre parfait, il est en réalité un vrai taré.
Après avoir regardé «Dracula» dont je ne vais pas tarder à vous parler dans une prochaine chronique, je me suis lancée dans la série «YOU», une fiction qui fait beaucoup parler d’elle sur les réseaux sociaux.
Pour ne rien vous cacher, j’ai trouvé les deux premiers épisodes un peu lent, ennuyeux, l’intrigue met du temps à se mettre en place. Joe commente tout ce qui se passe, un type de narration intéressante mais qui peut justement renforcer parfois le sentiment de longueur. Les phases narratives sont parfois utilisées au détriment des phases d’action.
Mais le rythme s’accélère à partir de l’épisode 3 et la machination qui se referme autour de la pauvre Beck rend ensuite le spectateur accro.
Côté casting
J’ai mis aussi du temps à apprécier les deux acteurs principaux. Je trouvais que Beck exagérait, que son petit côté «bisounours» était parfois surjoué et la rendait agaçante. Sans oublier que j’avais l’impression de voir un sosie d’Amber Heard à chaque plan.
J’avais également un a priori sur l’acteur principal Penn Badgley puisque je ne l’avais jamais vraiment apprécié quand il jouait dans la série «Gossip Girl» (je sais, c’est nul d’avoir des a prioris). En bref, pour moi, il était antipathique.
Pourtant et malgré tout, j’ai rapidement eu envie de connaître la suite de l’histoire et je me suis laissée prendre au jeu. J’étais impatiente de voir quelles stratégies Joe allait mettre en place pour arriver à son but ultime: persuader Beck qu’il est l’homme de sa vie. Et les rebondissements sont devenus de plus en plus flippants.
La psychologie de Joe
Joe apparaît très vite comme un personnage complexe, dérangeant, perturbant, dérangé. C’est lui qui narre l’histoire et qui commente les faits et gestes de Beck. Elle devient sa raison d’être, son obsession.
Il y a cependant un aspect que j’ai bien aimé depuis le début: la relation qu’entretient Joe avec son petit voisin, un gamin paumé entre deux parents qui s’engueulent et qui évite les disputes familiales en se réfugiant sur le palier de son appartement. Joe lui donne souvent à manger et lui fait découvrir des livres. Un excellent stratagème pour nous faire comprendre la personnalité ambiguë de Joe. Est-il si mauvais que ça?
Pour le découvrir, rendez-vous sur Netflix!
Série ∙ USA
Willis, Stallone, Eastwood... Les légendes de Hollywood en images
Willis, Stallone et Eastwood: même à un âge avancé, ils font partie intégrante du cinéma du 21e siècle.
Photo: Balboa/Matten/Universal
Le premier de la franchise: Sylvester Stallone dans le rôle de John Rambo dans «Rambo First Blood» (1982).
Photo: Elcajo Productions
De temps en temps, Stallone combat aussi Mister T. dans la série de films «Rocky». Ici dans «Rocky 3: L'Œil du tigre» (1982).
Photo: Chartoff-Winkler Productions
Bien sûr, Stallone ne pouvait pas ne pas figurer au casting d'«Expendables» (2010). Le film réunit quelques légendes de films d'action.
Photo: Millenium Films
Encore Rocky Balboa, mais cette fois en tant qu'entraîneur du personnage de Michael B. Jordan, Adonis Creed, dans le film «Creed: L'Héritage de Rocky Balboa» de 2015.
Photo: Warner Bros.
Dans «Rambo: Last Blood» (2019) Stallone incarne probablement son personnage de vétéran pour la dernière fois.
Photo: Balboa Productions
Le premier film de la franchise «Die Hard», «Piège de cristal», est sorti en 1988. Bruce Willis n'a pas renoncé à jouer le rôle de John McClane.
Photo: Twentieth Century Fox
Dans «Armageddon» en 1998, Willis a joué le rôle principal aux côtés de nombreux grands noms du cinéma: Owen Wilson, Ben Affleck et Michael Clarke Duncan (de droite à gauche), pour n'en nommer que quelques-uns.
Photo: Touchstone Pictures
«RED» (2010) l'a encore vu lutter contre des espions qui avaient kidnappé un agent secret: Willis doit s'occuper de Byung-Hun Lee.
Photo: Summit Entertainment
En 2019 également, les cinéphiles ont pu s'émerveiller devant Bruce Willis: dans la suite d'«Incassable», «Glass» , il est à nouveau par le réalisateur M. Night Shyamalan.
Photo: Universal Pictures
La légende à ses débuts: Clint Eastwood dans «Sierra torride» (1970).
Photo: The Malpaso Company
2008: Eastwood brille au «Gran Torino».
Photo: Matten Productions
Et l'année dernière encore, il incarne Leo Sharp dans un scénario qu'il a lui-même écrit : «La Mule».
Photo: Warner Bros.
En 1959, Robert Redford fait ses débuts sur petit écran dans «La Quatrième Dimension».
Photo: Cayuga Productions
Son charisme demeure intact, même dans «Votez McKay» en 1972.
Photo: Redford-Ritchie Productions
L'année dernière, il a fait ses adieux au cinéma: «The Old Man and the Gun» était son dernier film.
Photo: Endgame Entertainment
Le rôle le plus célèbre d'Al Pacino: Tony Montana dans «Scarface» en 1983.
Photo: Universal Pictures
Quentin Tarantino l'a engagé pour «Once Upon a Time… in Hollywood» (2019).
Photo: Heyday Films
Dans le célèbre «Taxi Driver» (1976) de Scorsese, Robert De Niro incarne un outsider nommé Travis Bickle...
Photo: Columbia Pictures
...et dans «Joker» (2019), il a affaire à un outsider.
Photo: DC Comics
