Actu people Amel Bent : sa vision du féminisme

CoverMedia

10.4.2019 - 16:11

237586 Philippe Farjon/Starface 2019-04-09 Alpes-Maritimes
Cannes France
 2eme Canneseries, Festival International des Series de Cannes. Photocall equipe de Kings. Amel Bent.
237586 Philippe Farjon/Starface 2019-04-09 Alpes-Maritimes Cannes France 2eme Canneseries, Festival International des Series de Cannes. Photocall equipe de Kings. Amel Bent.
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Amel Bent a évoqué avec Télé Loisirs ses projets et aussi le sujet du féminisme. La chanteuse, qui sortira le mois prochain son sixième album studio, intitulé Demain, n’a qu’une seule définition du féminisme.

Pour Amel Bent, le féminisme n’est pas le même suivant le lieu où l’on vit. En revanche, une cause commune unit toute les femmes, peu importe leur pays : l’envie de liberté.

C’est ce que la chanteuse a expliqué à Télé Loisirs, alors qu’elle sortira son sixième album studio, intitulé Demain, dans un mois. « Une féministe iranienne n’a pas le même combat qu’une féministe française. Tout dépend du pays, du gouvernement en place, de la culture, de la religion. La cause commune, c’est la libération de la femme. (…) Ce qui nous rassemble, c’est cette recherche de liberté, de pouvoir être la femme qu’on a envie d’être », a-t-elle déclaré dans le magazine.

Amel Bent avoue qu’elle-même a été élevée loin du « patriarcat », étant donné qu’elle a « grandi sans père » et que sa grand-mère étant veuve, elle n’a « pas eu de grand-père non plus ». « A 15 ans, je savais faire de la plomberie, de l’électricité, monter des meubles. J’ai été élevée dans l’idée qu’il n’y aurait pas un homme pour payer le loyer. J’ai été sensibilisée à ça très vite. Ma mère me disait que le travail était la liberté, pour ne pas dépendre d’un homme », a-t-elle confié.

Amel Bent, aujourd’hui maman de deux petites filles, Sofia (3 ans) et Hana (7 mois), admet néanmoins qu’elle a dû apprendre à « laisser de la place à des hommes dans ma vie, au travail et en amour ». Quant à son mari, Patrick Antonelli, elle avoue qu’elle lui a « fait peur, parce que je sais tout faire ». Son conseil ? « Il faut parfois faire semblant de ne pas savoir faire et de se plaindre, pour les laisser exister, semblant d’avoir besoin de l’autre », précise-t-elle. Le sexe faible n’est pas forcément celui qu’on croit.

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