People Angelina Jolie défendue par l’auteure Loung Ung

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1.12.2017 - 12:32

42nd Toronto International Film Festival - 'First They Killed My Father: A Daughter of Cambodia Remembers' - Premiere

Featuring: Angelina Jolie, Rithy Panh, Loung Ung
Where: Toronto, Canada
When: 11 Sep 2017
Credit: Jaime Espinoza/WENN.com
42nd Toronto International Film Festival - 'First They Killed My Father: A Daughter of Cambodia Remembers' - Premiere Featuring: Angelina Jolie, Rithy Panh, Loung Ung Where: Toronto, Canada When: 11 Sep 2017 Credit: Jaime Espinoza/WENN.com
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(Cover) - FR Showbiz - Sareum Srey Moch incarne Loung, la jeune héroïne du film d’Angelina Jolie, First They Killed My Father, et la façon dont elle a été castée par l’équipe du long-métrage en a fait bondir plus d’un. En effet, la comédienne devenue réalisatrice avait expliqué avoir choisi son actrice principale parmi des orphelins cambodgiens âgés entre 5 et 9 ans, en leur proposant un jeu où de l’argent était posé sur la table qu’on leur promettait et qui leur était retiré au final.

Pour Loung Ung, auteure du livre sur lequel l’histoire du film se fonde et qui raconte son enfance dans un pays alors dirigé par les Khmer Rouge, la polémique entourant le casting n’a pas lieu d’être, voire elle la trouve pleine de préjugés. « On n’a pas donné assez de crédit aux enfants cambodgiens. Ce n’est pas parce que les enfants cambodgiens grandissent sans iPhone et télévision qu’ils ne sont pas intelligents et qu’ils ne savent pas faire la différence entre la réalité et le jeu. C’était une audition et les enfants savaient qu’ils étaient là pour jouer la comédie. Il n’y a pas eu d’exploitation », a-t-elle confié au Times.

Les parents de Loung Ung ont disparu pendant le règne brutal des Khmer Rouge qui ont semé la terreur au Cambodge entre 1975 et 1979. L’auteure a par ailleurs trouvé cela difficile de revivre son enfance lors du tournage. « C’est comme si leurs esprits (ceux de ses parents) étaient revenus à la vie – ça m’a vraiment bouleversée », a-t-elle ajouté. Le reste du casting a aussi été troublé en recréant les exactions du régime, dont la police a tué un quart de la population. « Lors d’une scène, les acteurs ont dû enfiler les uniformes des Khmers Rouges et ça leur a donné la chair de poule, mais ils voulaient le faire. Tout le monde a ressenti que ce film ouvrait la porte au dialogue, à la célébration des vies perdues et de celles des survivants, et qu’il servait à honorer l’esprit du pays et la résilience du peuple », a-t-elle expliqué.

First They Killed My Father a fait ses débuts sur Netflix le 15 septembre.

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