People Angelina Jolie évoque les abus sexuels lors d’une conférence de l’ONU

CoverMedia

1.12.2017 - 15:00

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Angelina jolie a fait un discours sur les agressions sexuelles à l’occasion d’une conférence de l’ONU qui se déroulait à Vancouver, ce mercredi (15 novembre 17). L’actrice a demandé à punir plus sévèrement ces violences sexuelles.

Angelina Jolie, envoyée spéciale des Nations Unies pour les réfugiés, a demandé aux autorités d’agir plus sévèrement contre les violences sexuelles, dans le cadre d’une conférence ministérielle de l’ONU sur le maintien de la paix, à Vancouver, au Canada, mercredi (15 novembre 17). « La violence sexuelle est partout - au sein de l’industrie dans laquelle je travaille, dans les affaires, les universités, la politique, l’armée, et partout dans le monde, a-t-elle déclaré. Trop souvent, ces crimes contre les femmes sont moqués, dépeints comme des délits mineurs par des personnes qui ne peuvent pas se contrôler, comme une maladie, ou un besoin sexuel exagéré... Mais un homme qui maltraite les femmes n’est pas obsédé par le sexe. Il est violent. »

Après que les allégations de harcèlement et agression sexuelle sur le producteur Harvey Weinstein ont été rendues publiques au mois d’octobre (17), Angelina Jolie a confié au New York Times avoir elle aussi eu une « mauvaise expérience » avec lui, en affirmant qu’il lui avait fait des avances déplacées dans une chambre d’hôtel à la fin des années 90. « Par conséquent, j’ai choisi de ne jamais travailler de nouveau avec lui et j’ai averti les autres quand elles le faisaient, a-t-elle déclaré dans une lettre. Ce comportement envers les femmes dans tout domaine, tout pays, est inacceptable. » Angelina Jolie s’est jointe à plus de 50 femmes qui ont témoigné contre Harvey Weinstein, allégations qu’il a démenties.

L’actrice de 42 ans mène une campagne contre la violence sexuelle dans les zones en conflits depuis des années, et a même instauré l’Initiative de Prévention contre les Violences Sexuelles avec l'ancien ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, en 2012.

Dans son discours, elle a a demandé avec insistance aux négociateurs des conflits internationaux d’assumer leur rôle pour prévenir et punir la violence sexuelle plus sérieusement, et leur a demandé de comprendre que cela peut être pire qu’une arme. « C’est moins cher qu’une balle et cela a des conséquences qui se déroulent avec une prévisibilité maladive qui rend cela tellement cruel et efficace », a-t-elle déclaré en citant les déplacements de masse des Rohingya en Birmanie, au cours desquels de nombreux viols ont été commis.

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