Coronavirus Aquatis rouvre ses portes à Lausanne

ATS

7.6.2020 - 17:45

Après presque trois mois de fermeture, Aquatis a rouvert ses portes au public. Le grand aquarium lausannois a accueilli ce week-end plus de 2000 visiteurs, une «très bonne surprise», selon son directeur Michel Ansermet.

Avec plus de 800 personnes samedi et près de 1500 dimanche, soit 2300 à 2400 personnes au total, Aquatis a connu une fréquentation normale pour un week-end de pluie. Un bon résultat pour son directeur: «On avait peur que les gens ne sortent pas. Mais l'ambiance était incroyable, les gens étaient heureux d'être là».

Le plus grand Aquarium-Vivarium d'eau douce en Europe a dû s'adapter pour faciliter les mesures de distanciation sociale: fléchage à l'entrée, désinfection des panneaux tactiles, encouragement à l'achat des billets sur internet – avec une offre promotionnelle.

Une direction

«Nous avons la grande chance d'avoir un parcours unidirectionnel», explique Michel Ansermet, le nouveau directeur. «Et nous encourageons le public à utiliser les applications sur leur téléphone, plutôt que les écrans tactiles», ajoute-t-il.

Certains animaux se sont «ennuyés» durant le confinement, car ils n'avaient plus d'interactions avec les visiteurs. «Dans la serre tropicale, les deux singes sakis ne comprenaient pas ce qui se passait», explique-t-il. Samedi, lors de la réouverture des portes, le dragon de Komodo s'est montré très actif. «On voyait qu'il était content», a observé le spécialiste des reptiles.

Aide espérée

La fermeture a compliqué la gestion financière du grand aquarium, qui a ouvert fin 2017 et essuyé une perte l'an dernier. La ville de Lausanne vient de lui accorder un appui ponctuel de 240'000 francs.

Michel Ansermet rappelle que, pendant le confinement, l'entretien (chauffage, éclairage, pompes) et la nourriture des animaux ont coûté 35'000 francs par semaine. Aquatis, comme d'autres zoos, espère obtenir une aide de la Confédération. «Ce serait juste. On fait énormément pour la conservation des espèces et pour la sensibilisation des enfants», dit-il. «On ne va pas abandonner».

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