France Bernard Lavilliers ne soutient plus les Gilets Jaunes

Bernard Lavilliers ne fait plus confiance aux Gilets Jaunes pour porter la révolte française. Le chanteur vient de déclarer dans une interview pour «Paris Match» qu'il voyait d'un mauvais œil le virage «poujadiste», selon lui, emprunté par le mouvement.

Bernard Lavilliers a changé d'avis sur les Gilets Jaunes. Après avoir un temps soutenu le mouvement, le chanteur, qui prépare son 22e album depuis l'Argentine, suit l'évolution de la révolte sociale et il n'aime pas trop ce qu'il voit. «Au début, j’ai signé derrière eux. Mais là, ça vire au poujadisme. Et on sait où le poujadisme mène: au Front national», a-t-il expliqué à «Paris Match».

Du côté des syndicats

L'artiste, qui s'est toujours revendiqué anarchiste, va même plus loin, en soutenant le président Emmanuel Macron. «À part lui, je ne vois aucune autre alternative», ajoute-t-il. L'interprète d'«On The Road Again» n'a pas pour autant changé d'avis sur la politique, dont il se tient aussi éloigné que possible, précise-t-il. «Je n’ai jamais soutenu qui que ce soit», clame le chanteur à la boucle d’oreille. «Je chante dans les usines, c’est tout. Je suis un anarchiste, je suis du côté des syndicats. Jamais tu ne me verras du côté des hommes politiques», a conclu le chanteur.

«Gilets jaunes»: tension à Toulouse

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«Gilets jaunes»: tension à Toulouse

A Toulouse, les forces de l'ordre ont eu recours au gaz lacrymogènes et aux grenades assourdissantes pour réduire le périmètre de la manifestation, interdite au centre-ville.

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La tension est montée à Toulouse dès le début de la manifestation de milliers de «gilets jaunes».

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Les «gilets jaunes» ont manifesté pour le 22e samedi consécutif dans plusieurs villes de France, comme ici à Toulouse, désignée «capitale» de ce 22e acte.

Photo: KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO

Selon la préfecture, ils étaient quelque 5000 manifestants à Paris.

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