«Des ecchymoses sur les mains»Boris Johnson dévoile la cause du décès d'Elizabeth II, tenue secrète
La Rédaction de blue News
2.10.2024
Dans ses mémoires intitulés «Unleashed», l'ancien Premier ministre de Grande-Bretagne affirme que la reine était malade et se savait condamnée, contrairement à ce que dit la version officielle.
Boris Johnson affirme qu'Elizabeth II souffrait d'un cancer des os
Dans ses mémoires intitulés «Unleashed» (trad: «Déchaîné»), l'ancien Premier ministre de Grande-Bretagne affirme que la reine était malade et se savait condamnée.
02.10.2024
La Rédaction de blue News
02.10.2024, 10:36
02.10.2024, 10:47
Valérie Passello
Joli coup de pub pour son livre ou vérité vraie enfin dévoilée? Ce qui est sûr, c'est que les révélations de Boris Johnson dans son livre «Unleashed» (trad: «Déchaîné») font déjà l'effet d'une bombe, alors que l'ouvrage ne sera disponible que le 10 octobre.
L'ancien et très controversé Premier ministre britannique y affirme que la souveraine, décédée le 8 septembre 2022 à l'âge de 96 ans, ne serait pas morte de «vieillesse», comme indiqué sur son certificat de décès.
D'après lui, la reine était malade et consciente que sa fin approchait: «Je savais depuis un an ou plus qu’elle souffrait d’une forme de cancer des os, et ses médecins craignaient qu’à tout moment elle puisse entrer dans un déclin brutal», écrit-il notamment.
L'artisan du Brexit décrit également sa dernière rencontre avec Elizabeth II, deux jours seulement avant le décès de la monarque. «Elle semblait pâle et plus voûtée, et elle avait des ecchymoses sombres sur les mains et les poignets, probablement dus à des perfusions ou à des injections», décrit-il.
Mais il assure que la mère de Charles III avait par contre encore toute sa tête. Et elle semblait même de bonne humeur: «De temps en temps, au cours de notre conversation, elle affichait encore ce grand sourire blanc dans sa beauté soudaine et remontante», ajoute Boris Johnson dans son livre.
«Un dernier devoir» à accomplir
Cette dernière rencontre marquait la fin du mandat de Premier ministre de Boris Johnson, alors venu remettre sa démission à la reine. D'après l'ex-locataire du 10 Downing Street, «elle savait dès l’été qu’elle allait partir, mais elle était déterminée à s’accrocher et à accomplir son dernier devoir».
À savoir, assurer la transition entre l'élu conservateur et celle qui lui a succédé pour quelques semaines seulement: Liz Truss.
Dans les derniers mois de sa vie, Elizabeth II n'avait certes pas pu cacher des signes de faiblesse, mais aucune communication n'avait été faite quant à son réel état de santé. Tout au plus son agenda avait-il été allégé.
On ne sait pas si l'ex-Premier ministre a eu l'autorisation de faire de telles révélations, mais dans tous les cas, le secret aura été bien gardé jusqu'ici.