Actu people Changement climatique: «une course contre la montre» est engagée, selon le prince Harry

AFP

26.9.2019 - 15:10

Le prince Harry aide des écoliers du Botswana à planter des arbres dans le parc de Chobe le 26 septembre 2019
Le prince Harry aide des écoliers du Botswana à planter des arbres dans le parc de Chobe le 26 septembre 2019
Source: AFP

Le prince Harry a estimé jeudi au Botswana qu'une «course contre la montre» était engagée contre le changement climatique et apporté son soutien à la jeune Suédoise Greta Thunberg, symbole international de la conscience écologiste de la jeunesse.

«Menés par Greta, les enfants du monde étaient en grève la semaine passée» pour protester contre le réchauffement climatique, a déclaré le duc de Sussex dans une vidéo postée par la télévision britannique ITV.

Plus de quatre millions de jeunes – et d'adultes – se sont mobilisés le 20 septembre à travers le monde pour un «Friday for Future» mondial, le mouvement de grève des cours lancé il y a un an à peine par la jeune Suédoise.

«Je pense qu'il y a urgence (à protéger la planète). C'est une course contre la montre et nous sommes en train de la perdre», a ajouté Harry, en visite au parc Chobe, dans le nord du Botswana, deuxième étape de sa tournée en Afrique australe.

«Si vous prenez soin de la nature, elle prendra soin de vous»

«Je ne comprends pas que quiconque dans le monde – (..), vous, nous, les enfants, les dirigeants – puisse nier la science», a-t-il lancé, en visant sans les nommer des dirigeants climatosceptiques comme l'Américain Donald Trump.

«Si vous prenez soin de la nature, elle prendra soin de vous», a souligné le duc de Sussex.

Harry a symboliquement planté jeudi au Botswana un baobab, une espèce menacée sur le continent africain. «Il y a un besoin crucial de sécuriser les forêts», a-t-il estimé.

La grande majorité des plus vieux baobabs d'Afrique se meurent depuis une dizaine d'années, selon des chercheurs qui évoquent le dérèglement climatique comme possible cause de cette disparition «d'une ampleur sans précédent».

Au Botswana, Harry, 35 ans, est en terrain connu.

«Je suis venu ici en 1997-1998 après la mort de ma mère (Diana), c'était un endroit pour échapper à tout», a-t-il confié jeudi à la chaîne britannique Sky News.

Le Botswana, réputé pour ses safaris de luxe, est aussi un lieu cher au prince et son épouse Meghan.

Au tout début de leur relation, les tourtereaux s'y étaient retrouvés et avaient campé sous les étoiles. La bague de fiançailles de Meghan associe d'ailleurs un diamant du Botswana à deux diamants plus petits ayant appartenu à la princesse Diana.

Après le Botswana, Harry doit se rendre jeudi en Angola, puis au Malawi, avant de rentrer en Afrique du Sud où il retrouvera Meghan, restée en Afrique du Sud, et leur fils Archie, 4 mois.

Leur tournée de dix jours en Afrique australe se terminera le 2 octobre à Johannesburg.

str-bed/pa/jlb/jh²

Retour à la page d'accueil