Actu people Elisabeth Moss : « La méthode Actors Studio doit être épuisante »

Elisabeth Moss estime que la méthode de jeu de l'Actors Studio est trop intense pour elle. Dans une interview pour Collider, elle a expliqué préférer pouvoir « désactiver » ses personnages.

Elisabeth Moss préfère ne pas avoir recours à « La Méthode » lorsqu'elle incarne un personnage parce qu’elle estime que ce serait trop épuisant. Cette technique de jeu d'acteur consiste à se plonger complètement dans la psychologie d'un personnage afin de le « devenir » et de n'en sortir qu'une fois le tournage terminé. Marlon Brando, Dustin Hoffman et Daniel Day-Lewis sont connus pour avoir employé cette technique pour certains de leur plus grands rôles. Dans Shirley, son dernier film, l'actrice joue le rôle de l'autrice Shirley Jackson aux côtés de Michael Stuhlbarg qui joue son mari, le professeur Stanley Edgar Hyman. L’histoire fictive suit un jeune couple, Fred et Rose (interprétés par Logan Lerman et Odessa Young), qui emménage dans la maison de l’autrice et devient l'inspiration de son prochain roman.

Comme dans la série La Servante écarlate, l'actrice doit exprimer une gamme d’émotions sombres pour jouer Shirley, telles que la folie, la solitude, la dépression et le désespoir et lorsqu'on lui a demandé si elle appréciait de jouer un personnage aussi intense, elle a déclaré à Collider qu'elle avait aimé explorer ces émotions pendant les répétitions et le tournage, car elle pouvait les désactiver par la suite. « J'adore ce genre de travail. Ça m'apporte beaucoup de satisfaction. Je n'en ai pas peur. Je ne suis pas une actrice de la Méthode. Une des raisons pour lesquelles je ne suis pas un actrice de la Méthode, c'est que je pense que ce serait épuisant et peut-être que je suis juste paresseuse, a-t-elle répondu. Peut-être que je serais une meilleure actrice si j’étais un actrice de la Méthode, mais ce n’est tout simplement pas tout à fait mon style (...). J'aime ça. Je trouve que tous les personnages finissent par être une facette de votre personnalité, et j'ai beaucoup de Shirley en moi. J'ai adoré explorer cela. C'était libérateur. »