Actu people Franck Dubosc regrette de s’être mêlé du mouvement des gilets jaunes

Franck Dubosc a fait face à un « déferlement de haine » lorsqu’il a osé critiquer le mouvement des gilets jaunes. Lors d’une interview accordée à GQ, l’humoriste a affirmé qu’on ne l’y reprendrait plus.

Franck Dubosc n’est pas franchement connu pour ses prises de position politique et, à vrai dire, ça n’a jamais été son objectif. Pourtant, dans une vidéo volée issue d’un de ses spectacles ayant eu lieu à Lausanne le 6 décembre dernier, l’humoriste qualifiait le mouvement des gilets jaunes et « trop haineux, trop hargneux ».

Quelques mots qui lui ont couté d’être la cible d’une flopée de critiques sur les réseaux sociaux qu’il décrit comme un « déferlement de haine ». D’ailleurs, l’amuseur public bien connu des français avait été jusqu’à se rendre sur le plateau de TPMP pour s’amender, arborant le fameux gilet fluorescent. Pour autant, et comme il l’a confié lors d’une interview accordée à GQ, Franck Dubosc est encore abasourdi par ces réactions.

« Quand je dis ‘trop de haine, trop de hargne’ dans cette vidéo volée, je ne ciblais bien évidemment pas les gilets jaunes, mais la violence – celle dont j’étais victime sur les réseaux sociaux, celle qui se déchaînait dans la rue, a-t-il déclaré. C’était juste l’expression d’une exaspération à un instant T, rien de plus. Mais il a été repris, détourné et vécu comme une trahison. Je le regrette. Mais je suis sûr d’une chose maintenant : ceux qui m’ont insulté ne sont pas ceux qui sont sur les ronds-points. »

Des excuses renouvelées qui sont suivies d’un soutien somme toute très consensuel à l’égard du mouvement : « Les gilets jaunes aiment leur France et veulent que la France les aime en retour, a-t-il continué. Et si j’ai réagi à chaud, dès le début du mouvement, c’est bien parce que personne ne le faisait. Peut-être aurais-je dû attendre ou tout bonnement me taire. »