People James Cameron : Wonder Woman est un cliché sur les femmes

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1.12.2017 - 12:31

Premiere of Broad Green Pictures' 'The Dark Horse' at The Theatre at Ace Hotel - Arrivals

Featuring: James Cameron
Where: Los Angeles, California, United States
When: 30 Mar 2016
Credit: FayesVision/WENN.com
Premiere of Broad Green Pictures' 'The Dark Horse' at The Theatre at Ace Hotel - Arrivals Featuring: James Cameron Where: Los Angeles, California, United States When: 30 Mar 2016 Credit: FayesVision/WENN.com
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(Cover) - FR Showbiz - James Cameron persiste et signe. Le réalisateur de Titanic a lancé une guerre des mots avec la réalisatrice de Wonder Woman, Patty Jenkins, quand il a décrit son film comme un « pas en arrière » pour les femmes à Hollywood lors d'une récente interview avec The Guardian. Il avait suggéré qu’en revanche, Sarah Connor, dans ses films Terminator, était un exemple de personnage qui défiait les stéréotypes sexuels, le qualifiant de « fort », « troublé » et « une mère terrible », ajoutant : « Elle a gagné le respect du public grâce à son courage ». Patty Jenkins avair répondu par Twitter le mois dernier en déclarant : « Il n'y a pas de bonne et de mauvaise femme puissante ».

Mais, lors d'une nouvelle interview pour The Hollywood Reporter, le réalisateur de Terminator s’est répété, accusant Patty Jenkins de faire exactement ce que les réalisateurs masculins ont fait depuis des décennies. « Oui, je pense toujours (ce que j'ai dit), a-t-il répondu lorsqu'on lui a demandé s'il pensait toujours que Wonder Woman, incarnée par Gal Gadot, était une "icône objectivée". Je veux dire, elle était Miss Israël et elle portait une sorte de costume bustier qui était très ajusté. Elle est absolument magnifique, à en tomber. Pour moi, ça n'est pas révolutionnaire. Ils avaient Raquel Welch qui faisait des choses comme ça dans les années 60. »

Revenant sur ses commentaires à propos de Linda Hamilton, il a ajouté : « Linda était magnifique. Elle n'était tout simplement pas considérée comme un objet sexuel. Il n'y avait rien de sexuel dans son personnage. Il s'agissait d'une angoisse, d'une volonté, d'une détermination. Elle était folle, elle était compliquée... Elle n'était pas là pour être aimée ou reluquée, mais elle était au centre, et le public l'aimait à la fin du film. »

James Cameron a ajouté : « Je pense qu’Hollywood ne comprend pas les femmes dans les franchises commerciales. Le drame, ça oui c’est bon, mais dès qu’ils commencent à faire un grand film d'action commercial, ils pensent qu'ils doivent faire appel à des hommes de 18 ans ou à des hommes de 14 ans. Bon, c’était peut-être une remarque simpliste de ma part, et je ne la retire pas, mais j'ajouterai un petit détail : j'aime le fait que, sur le plan sexuel, elle a pris le dessus sur le personnage masculin, ce que j’ai trouvé amusant ».

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