Actu people La justice refuse de baisser la pension alimentaire versée par R. Kelly

R. Kelly affirme qu'il n'a plus un sou. Mais sa situation n'a apparemment pas ému les juges, qui ont refusé sa demande de baisser la pension alimentaire qu'il verse à son ex-femme, d'après CBS Chicago.

Un juge de Chicago, dans l'Illinois, vient de refuser la demande de R. Kelly de réduire le montant de la pension alimentaire qu'il verse à son ex-femme. Le chanteur avait été appelé devant la cour fin février (19) pour régler les 160.000 dollars dus à Drea Kelly, avec qui il a eu trois enfants.

L'interprète de I Believe I Can Fly avait jusqu'au 6 mars dernier pour régler ce qu'il devait et, après avoir échoué à payer à temps, il a été envoyé en prison pendant trois jours, jusqu'à ce qu'un généreux donateur anonyme décide de régler à sa place la caution. Dans la foulée, R. Kelly avait demandé à baisser les 21.000 dollars de pension alimentaire mensuelle qu'il avait consentis à payer lors de son divorce en 2009. C'est cette requête qui a donc été refusée, d'après CBS Chicago. Une autre audience devrait avoir lieu le 8 mai prochain.

Après la décision du juge, l'avocat de l'artiste a expliqué que les problèmes d'argent de son client étaient liés à l'acharnement judiciaire et médiatique autour des allégations de viol et de pédophilie dont il fait l'objet, qui l'empêcheraient de travailler. « Si vous ne pouvez pas vous produire en concert, partir en tournée, si plus personne n'écoute votre musique, évidemment, vous allez avoir des problèmes financiers. Pas besoin d'être un génie pour comprendre ça », a-t-il déclaré à la presse à la sortie de l'audience, manifestement agacé.

D'après le New York Post, un des agents de la star du R&B, Darryll Johnson, le chanteur n'aurait pas de capital à vendre pour se sortir de cette impasse. Il n'est que locataire de l'appartement dans lequel il vit, dans la Trump Tower de Chicago.

R. Kelly devra pas ailleurs retourner devant les tribunaux le 22 mars prochain pour répondre de 10 chef d'inculpation pour agression sexuelle aggravée sur quatre jeunes femmes, dont trois mineures au moment des faits.