Révélations Le prince Charles voulait rompre ses fiançailles avec Lady Di

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14.11.2018

Le couple princier en août 1981 durant sa lune de miel à Balmoral.
Le couple princier en août 1981 durant sa lune de miel à Balmoral.
Keystone / AP PA

Le mariage de Charles et Diana, événement historique qui a profondément marqué les mémoires, a failli être annulé au dernier moment! Dans la biographie «Charles at Seventy» sortie le 1er novembre, Robert Jobson, spécialiste de la famille royale d’Angleterre, retrace l’union ratée du couple princier grâce aux confidences de Charles lui-même. Pourquoi ce mariage de convenance était-il voué, depuis le début, à l’échec?

Tromperies, tensions… On savait déjà que le mariage du prince Charles et de Lady Diana n’avait pas toujours été rose, loin de là. Il semble aujourd’hui que tout le monde – et notamment le principal intéressé – savait, depuis le départ, qu’ils n’étaient pas compatibles et que le mariage était voué à l’échec. C’était «une grave erreur», mais en même temps un «appel du devoir», aurait avoué Charles, selon le «Daily Mail». Des regrets aujourd’hui exprimés dans «Charles at Seventy: Hopes, Thoughts and Dreams», une biographie qui lui est consacrée à l’occasion de son 70e anniversaire. Pour rédiger ce probable best-seller sur les coulisses de la Couronne d’Angleterre, le journaliste Robert Jobson a suivi le prince héritier à travers le monde pendant 18 mois afin de recueillir ce qui apparaît aujourd’hui comme une confession terrible sur cette union ratée.

«J'ai découvert à quel point les perspectives étaient terribles»

«Je voulais désespérément annuler le mariage en 1981 lorsque, lors de mes fiançailles, j’ai découvert à quel point les perspectives étaient terribles.» Si le prince héritier admet avoir douté au point de vouloir tout arrêter, il rappelle aussi l’urgence de ce mariage qui, à l’époque, devait absolument se conclure rapidement. Un affreux dilemme qui l’a alors plongé dans une profonde remise en question. Rompre les fiançailles? Il y avait bien pensé, mais cela aurait été «cataclysmique», selon ses propres termes, rapportés dans la biographie. C’est ainsi que le 29 juillet 1981, il y a aujourd’hui plus de 37 ans, le prince Charles s’était finalement résigné par dire «oui» à Diana dans la cathédrale Saint-Paul de Londres.

Une catastrophe annoncée

Manque de complicité, d’attachement, et plus simplement, d’atomes crochus… Et pour cause, les futurs époux ne s’étaient vus que 12 fois avant de se marier, et n’auraient pas – comme il a pu être dit à tort – été victimes d’un coup de foudre, mais plutôt d’un rendez-vous arrangé. Pire, ils étaient opposés au point de ne pas se comprendre, retrace la biographie. Diana ne comprenait pas de quoi Charles parlait lorsqu’il lui expliquait certaines de ses habitudes. Il se serait aussi senti coupable de l’avoir «amenée dans une vie royale qu’elle ne pouvait pas assumer», avait déjà révélé une source proche dans un article du «Daily Mail» datant de février 2015.

Mais il semble que, de son côté, la future Princesse de Galles ait elle aussi été rongée par le doute. En effet, une biographie parue en 1992 évoquait déjà cette incompatibilité, mais aussi cette envie de tout annuler ressenties par Diana. On ne savait pas, cependant, que son futur époux et père de ses deux enfants était alors, lui aussi, complètement perdu. Une meilleure communication entre les deux promis aurait-elle permis que le mariage soit, finalement, annulé à ce moment-là?

Des regrets et des mensonges

Une meilleure communication, c’est en effet ce qui aurait pu permettre aux époux de se rapprocher et de se découvrir. Charles ne semble éprouver de rancune envers personne mais regrette le manque d’efforts de part et d’autre; des efforts qui aurait sans doute changé les choses. Malheureusement, leur union a aussi fait l’objet «mensonges incroyables et pernicieux», comme, par exemple, la rumeur selon laquelle Camilla serait entrée à Buckingham Palace la nuit précédant le mariage. S’en suivront aussi de nombreux scandales – faux ou ou avérés – relayés dans les tabloïds britanniques.

A l’aube d’un changement?

Pour de nombreux spécialistes de la famille royale, ces aveux du prince Charles sont une première, et marquent, peut-être, le début d’une nouvelle ère. «Cela réécrit l’histoire de Charles et Diana», observe Ingrid Steward, rédactrice en chef du magazine «Majesty». Ces révélations arriveraient-elle à point nommé sachant que le prince Charles pourrait devenir roi dans trois ans? La biographie mentionne en effet que la reine Elizabeth II pourrait se retirer du trône et laisser sa place pour ses 95 ans.

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