People Lena Dunham : 19 employés pour l'empêcher de tweeter

Lena Dunham a déclaré qu'elle emploie des gens pour l'empêcher d'écrire des posts controversés sur Twitter. Dans une interview pour Glamour, elle a parlé de sa nouvelle relation avec les réseaux sociaux.

Lena Dunham a expliqué, lors de sa première apparition publique depuis son hystérectomie l'année dernière, comment elle restait à l'écart de réseaux sociaux pour éviter de revivre les scandales qu'elle a connus par le passé. Récemment, l'actrice de 31 ans a par exemple publié ses excuses sur Twitter après avoir défendu un écrivain et producteur exécutif de son ancienne série HBO, Girls, accusé d'avoir violé une actrice alors âgée de 17 ans.

Elle a admis lors d'une interview avec la nouvelle rédactrice en chef de Glamour, Samantha Barry, lors d'une conférence au South by Southwest Festival, dans la ville texane d'Austin samedi 10 mars (18), que le fait qu'elle poste quelque chose de controversé avant de s'excuser systématiquement devenait une espèce de blague. « Ces articles sortent qui disent : "Lena Dunham s'excuse pour genre la 87e fois", (mais) c'est comme ça que j'ai été élevée, a-t-elle dit. On essaie, on échoue et on essaie encore. On aborde le problème sous un autre angle et on grandit. »

Expliquant comment elle s'empêche d'exprimer ses critiques en ligne, elle a ajouté avec humour : « J'ai environ 19 personnes prêtes à m'empêcher de tweeter, beaucoup d'entre elles sont payées ». Elle a expliqué que la « honte » de provoquer un scandale « s'en va très vite » et a poursuivi : « Je passe par deux phases : l'une est remplie de honte et du style ''On n'aurais jamais dû me laisser sortir de chez moi à la base '' ou ''Personne ne me mérite moi ou ma vérité''. Mais ça passe vraiment vite et c'est la seule chose que je sais faire. »

Évoquant sa récente hystérectomie, la star s'est dite reconnaissante de l'énorme soutien qu'elle a reçu et a avoué qu'elle ne s'y attendait pas. Dans une tribune pour le magazine américain Vogue le mois dernier, elle a expliqué qu'elle est allée de l'avant avec l'opération pour retirer son col de l'utérus et son utérus dans le but de mettre fin à ses souffrances liées à son endométriose. « La seule personne qui avait eu une hystérectomie dont j'avais entendu était ma grand-mère de 67 ans, je ne savais simplement pas que nous étions autant à l'avoir subie, a-t-elle déclaré. Le nombre de personnes avec qui je parle de santé gynécologique dans les lieux publics est énorme. Mais j'aime ça, je préfère ça plutôt que d'échanger des banalités. Tout ça remonte à seulement trois mois. »