Actu people Meek Mill : ses avocats font appel à la Cour Suprême

Les avocats du rappeur incarcéré Meek Mill ont déposé un recours à la Cour suprême de Pennsylvanie. Comme le rapporte TMZ, ils espèrent libérer leur client au plus vite suite aux derniers rebondissements de l'affaire.

Meek Mill est en train de purger une peine de 2 à 4 ans de prison pour avoir violé les termes de sa liberté conditionnelle liés à une condamnation remontant à 2008 pour détention d'armes à feu. Dans les derniers rebondissements de l'affaire, des documents ont été déposés devant la plus haute cour de l'Etat lundi 19 mars (18), demandant la libération de la vedette du hip-hop.

Meek Mill, de son vrai nom Robert Rihmeek Williams, remet en question la décision controversée du juge Genece E. Brinkley depuis, et la semaine dernière, les choses ont évolué en sa faveur, les procureurs ayant déclaré qu'ils ne bloqueraient pas sa dernière offre de remise en liberté sous caution. Cette décision a été prise alors que de nouveaux rapports suggèrent que l'agent qui avait arrêté la star dans l'affaire de 2008 avait été nommé dans le cadre d'un énorme scandale de corruption policière à Philadelphie et avait été accusé d'avoir menti sous serment pour le mettre en prison.

Les procureurs ont cité la « forte probabilité » que l'ancienne condamnation de Meek Mill soit annulée dans les documents judiciaires expliquant leur décision le 14 mars (18), et les avocats du rappeur ont évoqué cette déclaration alors qu'ils demandaient la libération immédiate de leur client. Ils ont également énuméré les nombreuses accusations contre l'agent relatives à d'autres affaires pour étayer leur argument, y compris celles suggérant qu'il a volé de l'argent sur une scène de crime, et a obtenu un mauvais score à un test polygraphique, selon TMZ.com.

La star de Dreams and Nightmares n'a pas encore commenté le dépôt de son affaire à la Cour suprême, mais dans son entretien avec le magazine Rolling Stone, publié la semaine dernière, il avait révélé son intention de faire campagne pour d'autres personnes injustement traitées par la justice à sa libération. « Il y a des frères enfermés qui n'ont rien fait pour être ici, mais qui énervent des gens comme (la juge Genece E.) Brinkley, avait-il déclaré. Je veux parler de ce système et de ce qu'il fait aux Noirs, des deux côtés de la barrière. »