Lutte contre les lois anti-avortement Milla Jovovich révèle avoir eu recours à l’IVG

CoverMedia

15.5.2019 - 09:32

Milla Jovovich est entrée en guerre contre les lois anti-avortement récemment votées aux Etats-Unis.
Milla Jovovich est entrée en guerre contre les lois anti-avortement récemment votées aux Etats-Unis.
Source: WENN.com

Milla Jovovich s’est insurgée contre les lois anti-avortement, votées notamment en Alabama (Etats-Unis), en dévoilant avoir eu recours à l’IVG. Dans un post Instagram, elle a détaillé la procédure et l’impact émotionnel, et demande à ce que l’avortement reste légal.

Milla Jovovich est entrée en guerre contre les lois anti-avortement récemment votées aux Etats-Unis, et récemment en Alabama. L’actrice a dévoilé avoir eu recours à une procédure d’urgence pour interrompre sa grossesse il y a deux ans en Europe de l’Est alors qu’elle avait dépassé les quatre mois.

«J’ai dû rester éveillée pendant toute la procédure. Ce fut l’une des expériences les plus horribles par laquelle je suis passée. J’en fais toujours des cauchemars. J’étais seule et sans aucune aide. Quand je pense au fait que les femmes vont devoir se faire avorter dans des conditions encore pires que moi à cause des nouvelles lois, ça me retourne l’estomac», a déclaré Milla Jovovich sur son compte Instagram.

«Je n’ai jamais voulu en parler, mais je ne peux pas rester silencieuse...»

La star de «Resident Evil» a également expliqué qu’elle était entrée, par la suite, «dans l’une des spirales dépressives les pires de ma vie» et qu’elle s’est «isolée» pendant plusieurs mois tout en essayant de «garder la face» pour ses enfants. «L’avortement est un cauchemar. Aucune femme ne veut traverser cela. Mais nous devons nous battre pour s’assurer que nos droits soient préservés pour obtenir (un avortement) sans risque si nous en avons besoin», a-t-elle ajouté.

Milla Jovovich a précisé pourquoi elle avait choisi de parler publiquement de son expérience. «Je n’ai jamais voulu en parler, mais je ne peux pas rester silencieuse quand tant de choses sont en jeu», a-t-elle confié.

Mardi 14 mai, l’Alabama a voté une loi anti-avortement, la plus répressive des Etats-Unis. Les médecins pratiquant l’avortement sont passibles d’une peine de 10 à 99 ans de prison, sauf si la vie de la mère est en jeu ou «d’anomalie létale» du fœtus. Aucune dérogation, que ce soit en cas de viol ou d’inceste, n’a été ajoutée au texte. Au total, ce sont 28 Etats américains qui ont fait passer plus de 300 nouveaux amendements depuis le début de l’année pour restreindre l’accès à l’avortement selon l’Institut Guttmacher. La Cour suprême des Etats-Unis avait légalisé l’avortement en 1973, avec l’arrêt Roe v. Wade.

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