Actu people Morrissey : accusé de fascisme, il menace de porter plainte pour diffamation

Morrissey a menacé de poursuivre en justice les personnes qui l'accusent d'avoir des opinions politiques « à la limite du fascisme ». Sur son site Internet, le musicien a expliqué qu'il ne voulait pas que d'autres articles le présentent sous cet angle.

Morrissey est connu pour ses déclarations controversées et, dans un article paru en décembre, les rédacteurs du magazine Spin estimaient que ses vues étaient « à la limite du fascisme ». Le journal faisait référence à un message du rocker posté sur les réseaux sociaux, qui reprochait à la classe politique de ne pas attribuer l'attaque survenue à Manchester à la fin d'un concert d'Ariana Grande à l'islam mais à l'extrémisme en général.

Dans une nouvelle interview publiée sur son propre site, Morrissey a déclaré qu'il prévoyait de poursuivre les patrons de Spin en justice afin d'empêcher que d'autres ne le décrivent de la même manière.

« Je serais intéressé de voir comment ils s'expliquent devant un tribunal, a déclaré l'ancien leader de The Smiths. Il est dommage de porter n'importe quelle publication devant les tribunaux, mais parfois c'est nécessaire, et c'est là un de ces moments parce que sinon, la presse peut réussir à dicter une vision hideuse de vous, et ils réalisent pleinement que cette vision peut vous mettre en danger. »

Dans la même conversation, Morrissey a fait référence à une précédente bataille juridique qu'il avait remportée contre le magazine NME concernant des accusations de racisme et a ajouté : « En ce qui concerne le racisme, la gauche cinglée moderne semble oublier qu'Hitler était de gauche ! Mais bien sûr, nous sommes tous appelés racistes maintenant, et le mot est en réalité vide de sens. C'est juste une façon de changer de sujet ».

La star de 58 ans a également visé le maire de Londres, Sadiq Khan, qui est musulman et d'origine pakistanaise, déclarant : « Il ne sait pas parler correctement ! »

Il a également affirmé que les agressions à l'acide, qui ont ont fait les gros titres au Royaume-Uni cette année, étaient un problème « non-blanc » et il affirmait que le « politiquement correct » empêchait les autorités de s'en occuper.