L'actrice espagnole Penelope Cruz et le réalisateur français Olivier Assayas, le 1er septembre 2019 à la Mostra de Venise pour le film «Wasp Network»
L'actrice espagnole Penelope Cruz, le 1er septembre 2019 à la Mostra de Venise
Penélope Cruz déplore le manque de liberté d'expression à Cuba
L'actrice espagnole Penelope Cruz et le réalisateur français Olivier Assayas, le 1er septembre 2019 à la Mostra de Venise pour le film «Wasp Network»
L'actrice espagnole Penelope Cruz, le 1er septembre 2019 à la Mostra de Venise
Venue présenter à la Mostra de Venise le film d'Olivier Assayas «Cuban Network», sur l'histoire vraie d'un réseau d'espions cubains à Miami, l'actrice espagnole Penelope Cruz a dit dimanche regretter le manque de liberté d'expression à Cuba, lors d'une conférence de presse.
«Je ne sens pas une grande liberté quand il s'agit de parler et de dire comment ils se sentent», a dit l'actrice espagnole, interrogée sur Cuba, où s'est passé une grande partie du tournage du film.
«C'est quelque chose qui m'inquiète, parce que je crois qu'en 2019, les gens devraient se sentir libres de parler, dans le monde entier», a-t-elle poursuivi.
L'actrice, qui interprète la femme d'un espion dans ce film, en compétition pour le Lion d'or, a encore indiqué avoir trouvé pendant son séjour les Cubains «merveilleux». «Ils ont vraiment un grand coeur, des valeurs, de l'humilité», a-t-elle ajouté.
«Cuban Network» («Wasp Network» en anglais), dans lequel elle joue aux côtés notamment d'Edgar Ramirez et Gael Garcia Bernal, raconte sous forme de thriller l'histoire vraie d'un groupe de cinq espions cubains installés à Miami (Etats-Unis) au début des années 1990.
Ils ont mis en place un réseau d'espionnage, avec pour mission d'infiltrer les groupuscules anti-castristes responsables d'attentats sur l'île, avant d'être arrêtés et emprisonnés aux Etats-Unis.
Interrogé lui aussi sur le tournage à Cuba, le réalisateur français Olivier Assayas a souligné qu'ils avaient été «complètement libres de faire ce qu'ils voulaient», mais qu'il «ne dirait pas qu'ils n'ont pas été espionnés».
«Nous avons été surveillés», a poursuivi le réalisateur de «Carlos» et «Sils Maria». «Mais il n'y a eu aucune conséquence sur le film. Ils ont été fidèles à leur parole, ce qui signifie que nous avons fait le film que nous voulions faire».
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