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Photos de Kate Middleton seins nus: amende maximale confirmée en appel pour Closer
AFP
19.9.2018 - 16:37

Les clichés avaient outré la famille royale et certains médias britanniques: six ans après la publication de photos de Kate Middleton "topless", la justice française a confirmé mercredi la condamnation de deux dirigeants du magazine people Closer à une même amende maximale de 45.000 euros.
La cour d'appel de Versailles a considéré que la sanction infligée en première instance était "juste et proportionnée à la gravité des faits": la diffusion, le 14 septembre 2012, d'une série de clichés de la duchesse de Cambridge au bord d'une piscine privée, la poitrine dénudée.
"L'effet Kate":

Ce que Kate porte se vend comme des petits pains! C'est maintenant une marque suisse, "kjus" qui a pu profiter de cet "effet duchesse" vu que l'épouse de William portait cette veste orange.
Photo: Getty Images

Récemment, c'est une robe de la créatrice irlandaise Orla Kiely qui a déclenché un rush sur leur shop online: Kate l'avait portée en octobre, lors de sa seconde apparition en public depuis l'annonce de sa grossesse.
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Il s'agissait de la deuxième rupture de stock du mois d'octobre. La robe signée Temperley London qu'elle avait portée le 10 octobre a également été en rupture de stock en moins de quelques heures.
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De même pour la jupe signée Banana Republic qu'elle avait arborée en mai 2016 lors d'un événement de bienfaisance organisé par Heads Together.
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Un mois plus tôt, c'était la course pour trouver cette robe signée Topshop qui faisait partie de sa garde-robe lors de sa visite d'Etat en Inde. Cette pièce était abordable pour la somme de 130 CHF.
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Egalement accessibles, donc évidemment en rupture de stock très rapidement, les débardeurs à rayures de la marque Me+Em que la duchesse aime porter lors d'événements sportifs comme aux matchs de polo. C'est 63 CHF la pièce.

C'est la série "Gossip Girl" qui a rendu célèbres les robes de Tory Burch, puis Kate Middleton: en effet, le modèle "Paulina" qu'elle avait choisi pour un événement en Nouvelle-Zélande n'est plus accessible depuis longtemps.
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8 minutes: c'est le temps qu'a mis cette robe de la griffe Diane von Fürstenberg pour être en rupture de stock après que Kate l'ait portée lors de sa visite des Blue Mountains en Australie.
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Première photo de famille officielle montrant Kate et William et leur nouveau-né George. Mais c'est aussi la robe de Kate qui a retenu l'attention. En effet, la marque Séraphine a vendu pas moins de 100 exemplaires, et ce, seulement entre deux heures et sept heures du matin, le jour de la publication.
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Kate ne nous envoie pas seulement des étincelles avec sa baguette magique mais aussi avec cette robe qu'elle portait en 2013 lors de la visite des studios Harry Potter. Ce modèle a été en rupture de stock avant qu'on ne puisse prononcer "Lord Voldemort".
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Mais "l'effet Kate" a aussi un revers de la médaille. Ne pouvant répondre à la demande incroyable de clientes qui voulaient acquérir cette robe que Kate portait lors de l'annonce de ses fiançailles et ne disposant pas assez de capital, la créatrice a fait faillite.
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La directrice de rédaction Laurence Pieau et le directeur de publication Ernesto Mauri, qui avaient fait appel, ont été déboutés et écopent donc de l'amende maximale prévue par la loi française pour "complicité" ou "divulgation d'un document obtenu par une atteinte à l'intimité de la vie privée".
Deux paparazzi, Cyril Moreau et Dominique Jacovides, qui ont toujours nié avoir capturé l'image des époux ce jour-là, n'ont pas eu non plus gain de cause en appel: leurs peines de 10.000 euros d'amende, dont 5.000 avec sursis, ont été confirmées par la cour.
En outre, ces quatre protagonistes devront, solidairement, verser la somme de 100.000 euros en dommages et intérêts au couple princier.
Le numéro incriminé de l'hebdomadaire people avait fait frémir Outre-Manche: le couple y apparaissait alangui au soleil au bord de la piscine du château d'Autet, un luxueux domaine privé du sud de la France, Kate Middleton ne portant qu'un bas de maillot de bain.
Le prince Louis:

Le royal baby numéro 3 est né le 23 avril 2018 à 11h01 à l'hôpital St Mary's, au coeur de Londres. Il pesait 3,8 kilogrammes à la naissance. Il est le cinquième dans l'ordre de succession au trône de Grande-Bretagne.
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Le troisième enfant de William et Kate s'appelle Louis Arthur Charles. "Le bébé portera le titre d'altesse royale, prince Louis de Cambridge", a précisé le 27 avril le palais de Kensington.
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Quelques heures seulement après la naissance, le prince William et la duchesse Kate avaient présenté le nouveau-né face aux caméras. Pour le bonheur de leurs fans.
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Les objectifs étaient aussi tournés vers Kate qui était au top quelques heures seulement après avoir accouché.
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L'après midi, le prince George et la princesse Charlotte ont rendu visite à leur petit frère.
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Charlotte salue les photographes qui attendent devant l'hôpital St Mary's.
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George était plus calme face aux caméras...
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Des centaines de personnes s'étaient réunies devant l'hôpital pour accueillir le "royal baby 3".
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Ils n'ont pas été déçus.
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"Grotesque", "injustifiable" atteinte à la vie privée, avaient dénoncé les services du prince, alors que les tabloïds anglais refusaient de reproduire les clichés. En urgence, le couple avait obtenu de la justice française l'interdiction de toute nouvelle diffusion des images avant de saisir la justice française au fond.
"Harcèlement"
Les avocats du couple comme du magazine n'ont pas souhaité réagir mercredi à cette nouvelle décision de la justice française. Un porte-parole du palais de Kensington, résidence londonienne du couple, a précisé à l'AFP qu'il ne ferait pas de commentaire.
Au moment du jugement de première instance, rendu le 5 septembre 2017 par le tribunal correctionnel de Nanterre, le couple royal s'était dit "satisfait de la décision du tribunal et que cette affaire soit désormais close".
Mais le magazine Closer, jugeant l'amende "exagérée pour une simple affaire d'ordre privé", avait interjeté appel, amenant le dossier à la cour de Versailles.
Cette affaire pose notamment "le problème de la liberté de la presse", avait plaidé à l'audience le 13 juin Me Paul-Albert Iweins, rappelant que "la famille royale d'Angleterre vit de son image et de la gestion de son image". L'avocat avait qualifié les clichés de "flatteurs" pour le couple avant de demander la relaxe ou, au moins, une réduction des amendes et dommages et intérêts.
Des photos "laides" assorties de légendes "dégoûtantes", avait répliqué Me Jean Veil, avocat des époux Mountbatten-Windsor. Il avait relu au procès une déclaration écrite du prince William, qui évoquait un épisode "particulièrement douloureux" lui rappelant "le harcèlement qui est à l'origine du décès de ma mère Diana".
Le ministère public avait requis la même sanction que celle infligée en première instance, au nom d'une "atteinte absolument inadmissible non seulement à la vie privée et à l'intimité des deux personnes, mais en plus une atteinte à la dignité de la femme".
Une semaine avant Closer, le 7 septembre 2012, le journal régional La Provence avait lui aussi publié une photo de la duchesse en maillot de bain. La photographe Valérie Suau et le directeur de la publication de l'époque, Marc Auburtin, avaient été condamnés en septembre 2017 à des peines d'amende avec sursis et à verser solidairement 3.000 euros de dommages et intérêts au couple princier. Ils n'avaient pas fait appel.
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