Rami Malek à New York le 23 avril 2019
Léa Seydoux et Daniel Craig lors de la première mondiale du nouveau James Bond «Spectre», le 26 octobre 2015 à Londres
Rami Malek et Léa Seydoux au casting du prochain James Bond
Rami Malek à New York le 23 avril 2019
Léa Seydoux et Daniel Craig lors de la première mondiale du nouveau James Bond «Spectre», le 26 octobre 2015 à Londres
L'Américain Rami Malek jouera le «méchant» et la Française Léa Seydoux la «James Bond girl» dans le 25e opus de 007 -au titre toujours inconnu- aux côtés de Daniel Craig, qui se glisse pour la cinquième fois dans le costume du célèbre espion britannique.
Le casting a été révélé jeudi par le réalisateur américain Cary Fukunaga, au cours d'un événement retransmis en ligne à partir de la Jamaïque. C'est sur cette île des Caraïbes que 007 avait vu le jour, sous la plume du romancier britannique Ian Fleming qui y avait une villa.
Léa Seydoux, qui avait joué dans «Spectre», le précédent volet de la série sorti en 2015, revient dans le rôle de la psychologue Madeleine Swann, fille de M. White, ennemi de Bond dans «Casino Royale» et «Quantum of Solace». «Je suis très contente d'être de retour et impatiente de commencer», a-t-elle déclaré.
De son côté, l'Américain d'origine égyptienne Rami Malek, qui a reçu cette année l'Oscar du meilleur acteur pour sa performance dans «Bohemian Rhapsody», a laissé entendre qu'il jouerait le méchant, promettant de «faire en sorte que M. Bond n'ait pas la tâche facile pour sa 25e mission».
Rami Malek a confié à la chaîne américaine ABC vivre un rêve ces deux dernières années «en incarnant Freddie Mercury, en obtenant un Oscar et en étant dorénavant un méchant dans un film» James Bond.
Dans ce nouvel opus, «Bond a quitté ses activités au sein des services secrets et profite enfin d'une vie tranquille en Jamaïque» mais «sa quiétude est vite interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l'aide», présente Universal Pictures dans un communiqué. L'agent devra reprendre du service pour porter secours à un scientifique retenu en otage, une mission qui «le mènera sur la trace d'un mystérieux méchant, armé d'une dangereuse nouvelle technologie».
«Rêve d'enfant»
Avant Léa Seydoux, plusieurs Françaises avaient charmé le célèbre agent secret, parmi lesquelles Carole Bouquet («Rien que pour vos yeux»), Sophie Marceau («Le Monde ne suffit pas») et Eva Green («Casino Royale»).
Outre Léa Seydoux, revient aussi dans le prochain Bond la Britannique Naomie Harris qui incarne Miss Moneypenny, la fidèle assistante de «M», le patron de 007, joué par Ralph Fiennes. Ben Whishaw fait également son retour dans le rôle de «Q», un geek fan de chats qui dirige le laboratoire du MI6.
Le jeune acteur franco-algérien Dali Benssalah rejoint aussi l'équipe du film. «Quand j'étais enfant, je rêvais d'être James Bond. Quand j'avais 20 ans c'était plutôt une blague... Et maintenant, me voilà», dit-il dans une vidéo publiée sur le compte Twitter du film.
«J'espère que ce n'est pas le dernier»
A 51 ans, l'acteur britannique Daniel Craig endosse quant à lui le costume du célèbre espion de Sa Majesté pour la cinquième – et sans doute dernière – fois.
L'acteur avait assuré qu'il préfèrerait se «tailler les veines» plutôt que de jouer dans un cinquième Bond... avant de finalement confirmer en 2017 sa participation.
«C'est le dernier film de Daniel -- c'est assez triste -- mais je vais tout faire pour être à la hauteur de l'enjeu», a lancé Rami Malek sur ABC, rendant également hommage au «boulot incroyable» accompli par l'acteur britannique.
La productrice Barbara Broccoli a dit pour sa part espérer que Daniel Craig poursuive l'aventure.
«Il dit que c'est son dernier film mais j'espère que ça ne l'est pas. Attendons de voir», a-t-elle déclaré à l'agence de presse britannique Press association.
Le mystère demeure quant au titre de ce nouvel opus. La production a seulement fait savoir que le tournage débuterait le 28 avril, avec des scènes tournées à Londres, en Norvège, en Italie et à la Jamaïque.
C'est sur cette île que Ian Fleming a écrit plusieurs romans mettant en scène l'agent secret. Pour Barbara Broccoli, la Jamaïque est le «foyer spirituel» de Bond.
Sur la plage «the Laughing Waters» avait été tournée une des scènes mythiques de «James Bond 007 contre Dr No», mettant en scène Ursula Andress sortant de l'eau en chantonnant.
Tandis que les précédents réalisateurs de 007 étaient majoritairement britanniques, c'est un Américain qui a été choisi pour les nouvelles aventures cinématographiques de «007».
Né en Californie en 1977, Cary Fukunaga a remplacé le Britannique Danny Boyle, le réalisateur oscarisé de «Slumdog Millionnaire», qui avait jeté l'éponge en août 2018 en raison de «différends artistiques».
Ce changement avait retardé le tournage du film, dont la sortie était prévue pour l'automne 2019, une échéance désormais repoussée au 8 avril 2020.
Fukunaga a notamment réalisé «Beasts of No Nation» et «Sin Nombre», et mis en scène la première saison de la série à succès «True Detective», pour laquelle il a reçu un Emmy en 2014.
Les meilleures James Bond girls de tous les temps
Les meilleures James Bond girls de tous les temps
L'univers de James Bond, ce sont des destinations exotiques, de superbes voitures de sport — mais surtout de magnifiques James Bond girls, qui succombent toutes au charme de l'espion gentleman. Cette James Bond girl, en particulier, n'a rien perdu de son sex-appeal: Diana Rigg a récemment fêté ses 80 ans…
En 1969, Diana Rigg a joué aux côtés de George Lazenby dans «Au service secret de Sa Majesté». À l'époque, l'actrice avait déjà fait chavirer le cœur de nombreux hommes dans la peau d'Emma Peel, dans la série «Chapeau melon et bottes de cuir». Mais ceux qui pensent que l'actrice a déjà pris sa retraite se trompent lourdement.
Diana Rigg est toujours active devant la caméra. Beaucoup la connaissent pour son rôle dans la série à succès «Game Of Thrones». Elle y a incarné Olenna Tyrell, prête à tout pour mener sa famille au pouvoir. Mais en tant que James Bond girl, elle est loin d'être la seule à avoir fait les yeux doux à l'agent secret.
La qualification de «James Bond girl» est bien trop gentille pour elle: on peut dire que la machiavélique May Day a fait trembler l'agent 007. À la fois assoiffée d'amour et dangereuse, elle est l'adversaire de James Bond dans «Dangereusement vôtre». Pour beaucoup, Grace Jones est la pire James Bond girl de tous les temps. Cependant, elle fait également partie de celles dont on se souvient.
Aucune autre Allemande ne s'est jamais glissée dans la peau d'une James Bond girl: quoi qu'il en soit, les producteurs ne sont pas passés à côté de Karin Dor, l'actrice fétiche d'Edgar Wallace. Dans «On ne vit que deux fois», elle incarne la jolie secrétaire Helga Brandt, qui se révélera pas la suite être un membre de l'organisation criminelle SPECTRE («Numéro 11»). Karin Dor est décédée en novembre 2017. Elle avait 79 ans.
Sylvia Trench est l'une des rares James Bond girls à avoir eu le privilège d'apparaître dans deux films. Elle a été interprétée par l'actrice britannique Eunice Gayson, qui aurait en réalité dû endosser le rôle de Moneypenny. Elle utilisait la formule «Trench, Sylvia Trench» pour se présenter. Alors qu'initialement, il était prévu qu'elle devienne une sorte de compagne permanente pour James Bond, l'idée a été abandonnée au bout de deux films. L'actrice est décédée le 8 juin 2018. Elle avait 90 ans.
Pour «Quantum of Solace», la deuxième apparition de Daniel Craig, souvent critiquée, dans la peau de l'agent secret, les producteurs avaient déniché une des James Bond girls les plus séduisantes de la saga. Mais surprise: l'agent 007 n'a pas eu d'aventure avec l'espionne bolivienne assoiffée de vengeance Camille, jouée par l'actrice française d'origine ukrainienne Olga Kurylenko.
Les auteurs ont une nouvelle fois fait preuve de créativité dans le choix de son nom: Holly Goodhead travaille en tant que physicienne pour le compte de la crapule Hugo Drax, mais est en réalité une agent secret. À la fin du film, elle survit et finit par s'abandonner dans les bras de James Bond (Roger Moore) en apesanteur.
«Jamais plus jamais» est le dernier film de Sean Connery en tant que 007. En guise de cadeau d'adieu, il a pu donner la réplique à une célèbre James Bond girl: c'est la superstar Kim Basinger qui a incarné Domino Petachi. Domino est la compagne de la crapule Largo — James Bond utilise la belle pour arriver jusqu'à lui. À la fin, la jolie blonde change de camp et se retrouve dans une piscine avec 007.
Une brève apparition devenue culte: au début du film, Jill Masterson aide à escroquer la crapule Auric Goldfinger aux cartes. Après avoir été démasquée par James Bond et fait un petit passage par le lit de l'agent, elle subit la vengeance de Goldfinger: son patron fait recouvrir son corps de peinture dorée, ce qui entraîne sa mort par asphyxie. La belle a été interprétée par la Britannique Shirley Eaton.
Peu de femmes ont vraiment compté pour l'agent secret britannique James Bond: le Dr Madeleine Swann (Léa Seydoux), qui apparaît dans le film «Spectre», fait partie de ces privilégiées. C'est à elle que revient la délicate tâche d'expliquer au bourreau des cœurs 007 (Daniel Craig) ce que sont les véritables sentiments.
Dans «Bons baisers de Russie», James Bond (Sean Connery) s'engage corps et âme dans la consolidation des relations russo-américaines. Car il se consacre pleinement à sa camarade Tatiana Romanova, même en dehors de leur mission: ils doivent récupérer une machine de déchiffrement russe volée. À la fin, la jolie Russe, éperdument amoureuse de l'agent 007, lui sauve la vie. Pour l'instant, il s'agit du rôle le plus populaire de l'Italienne Daniela Bianchi.
Elle est jolie comme un cœur, mais quelque peu maladroite: dans «L'Homme au pistolet d'or», l'employée des services secrets Mary Goodnight n'est pas d'une grande aide pour James Bond. Au contraire. Heureusement, la jolie agente se rattrape sous les draps. C'est Britt Ekland, l'ex-femme de Peters Sellers, qui a incarné cette James Bond girl au nom particulièrement bien choisi.
Une relation bilatérale du plus bel effet: dans «L'Espion qui m'aimait», pour le bien de l'humanité, James Bond (Roger Moore) et sa collègue russe Anya Amasova entament une liaison professionnelle dans laquelle ils se plongent avec passion le soir venu. C'est l'actrice américaine Barbara Bach, la future épouse de l'ancien batteur des Beatles Ringo Starr, qui a incarné la belle espionne soviétique.
Une seule James Bond girl a eu l'honneur de figurer dans le titre du film: Octopussy, incarnée par le mannequin suédois Maud Adams. Octopussy est une directrice de cirque particulièrement entreprenante dont le véritable métier est le trafic d'œuvres d'art. Dans le film, elle s'allie avec James Bond (Roger Moore) pour combattre la crapule Kamal Khan. À la fin, les deux personnages roucoulent sur un yacht en Inde.
En réalité, c'est Ornella Muti qui était pressentie pour ce rôle. Mais elle a refusé. C'est donc Carole Bouquet qui a assumé cette tâche. Dans «Rien que pour vos yeux», elle incarne la jeune Melina Havelock, un personnage particulier à bien des égards: elle se range d'emblée du côté de James Bond et souhaite venger la mort de ses parents. Au cours du film, elle éveille chez l'agent secret non seulement des sentiments érotiques, mais également un instinct protecteur et paternel.
Voilà ce qui arrive quand on couche avec le mauvais garçon... Lors de sa première nuit d'amour avec James Bond (Roger Moore), Solitaire perd non seulement sa virginité, mais également ses dons de voyance. Cette beauté mystérieuse a été incarnée par Jane Seymour, une des actrices les plus populaires à avoir endossé le rôle d'une James Bond girl dans le film «Vivre et laisser mourir».
Une scène particulièrement érotique: dans le rôle de l'espionne américaine Jinx, Halle Berry a non seulement fait tourner la tête de James Bond (Pierce Brosnan), mais également de tous les téléspectateurs. Son apparition sur la plage en bikini était bien évidemment un hommage à la scène jouée par Ursula Andress dans «James Bond 007 contre Dr No» 40 ans plus tôt.
Teresa Di Vicenzo, interprétée par Diana Rigg, est la seule femme avec qui James Bond (ici, George Lazenby) a jamais été marié. Ils se rencontrent alors que la belle cherche à se suicider. Après l'avoir empêchée de commettre le pire, l'agent 007 tombe amoureux d'elle et les deux tourtereaux planifient même leur avenir ensemble. Cependant, Teresa finira par être abattue par Irma Bunt, une des sbires de la crapule Ernst Stavro Blofeld. Plusieurs années plus tard, James Bond se recueillera sur sa tombe dans «Rien que pour vos yeux»…
La première à avoir exploité le faible de James Bond pour le sexe féminin dans son intérêt n'est autre que Sophie Marceau, alias la très calculatrice Elektra King dans «Le monde ne suffit pas»: l'agent secret (Pierce Brosnan), épris de la belle, ne se rend pas compte qu'elle est en fait en couple avec son rival. Et on peut le comprendre…
Dans «Goldfinger», où la James Bond girl n'est autre que la pilote Pussy Galore, jouée par Honor Blackman, James Bond (Sean Connery) coopère pour la première fois d'égal à égal avec une femme. Elle met du temps avant de succomber au charme de l'agent et l'aide finalement à déjouer le plan perfide de Goldfinger. Pussy Galore fait partie des femmes à avoir eu l'honneur de passer la fin d'un film avec l'agent. Et James Bond lui témoigne alors un intérêt particulièrement marqué.
Un amour qui a tout changé: dans «Casino Royale», James Bond succombe au charme de la ténébreuse Vesper Lynd. Cependant, alors qu'on la fait chanter, elle est contrainte d'abandonner son grand amour. Avant même qu'il puisse s'exiler avec elle et démarrer une vie sans missions, Vesper se suicide, rongée par le désespoir et la culpabilité. C'est l'actrice Eva Green qui l'a incarnée.
En 1962, dans «James Bond 007 contre Dr No», Ursula Andress n'a pas fait que rendre ses lettres de noblesse au bikini. En tant que première James Bond girl de la saga, elle reste l'incarnation parfaite de la James Bond girl. Honey Ryder est une ramasseuse de coquillages naïve, fragile, mais également finaude qui ne manque pas d'atouts.
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