Documentaire Taylor Swift aborde son combat contre les troubles alimentaires

CoverMedia

24.1.2020 - 16:45

Taylor Swift a présenté Miss Americana, un documentaire où elle aborde sa lutte contre les troubles alimentaires.
Taylor Swift a présenté Miss Americana, un documentaire où elle aborde sa lutte contre les troubles alimentaires.
Source: Adriana M. Barraza/WENN/Cover Im

Taylor Swift a présenté Miss Americana, un documentaire où elle aborde sa lutte contre les troubles alimentaires. La star a confié à «Variety» les raisons qui l’ont poussée à aborder publiquement la question.

Taylor Swift vient de présenter Miss Americana, un documentaire dont la première a eu lieu au festival de Sundance jeudi soir (23 jan. 20) et qui sera ensuite diffusé sur Netflix. La star y aborde les troubles alimentaires dont elle a souffert en réaction aux trolls qui s’en prenaient à son apparence.

«Si je voyais une photo de moi où j’avais l’impression que mon ventre était trop gros, ou… si quelqu’un disait que j’avais l’air enceinte… ça me poussait à m’affamer un petit peu - juste à arrêter de manger», a-t-elle expliqué.

La star a également révélé les raisons qui l’ont poussée à aborder publiquement la question lors d’un entretien accordé à «Variety». C’est la réalisatrice Lana Wilson qui l’a persuadée de faire ce documentaire.

«Je ne savais pas si j’allais me sentir à l’aise avec le fait de parler de mon image physique, et des choses que j’ai traversées et combien elles ont été malsaines pour moi - ma relation à la nourriture et tout le reste au cours des années, a expliqué l’artiste. Mais la façon dont Lana a raconté l’histoire, ça fait vraiment sens.

Je ne m’exprime pas aussi bien qu’il le faudrait sur ce sujet parce qu’il y a tellement de gens qui pourraient en parler d’une meilleure façon. Mais tout ce que je sais concerne ma propre expérience. Et ma relation avec la nourriture était exactement la même que celle que j’ai adoptée d’un point de vue psychologique avec tous les autres aspects de ma vie.

Si on me donnait une caresse sur la tête, j’estimais que j’avais bien agi. Si on me punissait, je considérais que j’avais mal fait. 

Je me souviens qu’à 18 ans, j’ai été pour la première fois en couverture d’un magazine. Et le titre disait: “Enceinte à 18 ans ” Et c’était parce que je portais quelque chose qui faisait que mon ventre n’avait pas l’air plat. Alors je l’ai enregistré comme une punition.

Et par la suite, quand je faisais des essayages pour des shooting photo, quelqu’un du magazine me disait, “Oh, c’est fou, tu peux rentrer dans les tailles des échantillons. En général on est obligés de faire des modifications sur les robes.” Et j’ai vu ça comme une récompense. Une fois que tu as enregistré ça suffisamment, tu commences à tout ramener à ce système de récompenses et de punitions, même ton propre corps.»

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