«Affaire conclue» Cet objet «maudit» fait reculer un acheteur: «Moi je m'arrête là!»

La Rédaction de blue News

22.5.2024

Dans l'émission diffusée le mardi 21 mai sur France 2, un détail figurant sur un buste en bronze de la déesse Junon a provoqué un mouvement de recul chez l'antiquaire Paul Azzopardi. Voici pour quelle raison.

La Rédaction de blue News

22.5.2024

Curieuse scène dans l'émission «Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre» sur France 2, mardi après-midi.

Une vendeuse avait apporté un beau buste de la déesse Junon. Bien qu'abîmé «probablement par un incendie», selon l'expert Harold Hessel, l'objet n'en était pas moins de belle qualité, issu d'une fonte Susse Frères.

Mais au moment où la vendeuse s'est présentée devant les acheteurs de l'émission, les téléspectateurs ont eu la surprise de voir l'antiquaire Paul Azzopardi effectuer un mouvement de recul. Alors que ce dernier s'était approché de l'objet pour l'examiner plus attentivement, un détail a attiré son attention: l'acheteur s'est aussitôt éloigné: «Par contre, moi je m'arrête là! Il y a un paon dessus», a-t-il lancé.

Une superstition encore bien ancrée

Agissant ainsi, Paul Azzopardi met en évidence une croyance encore très répandue chez les antiquaires. Dans le milieu de la brocante, la représentation d'un paon sur n'importe quel objet porterait malheur à qui le possède, le touche ou le vend.

L'acheteuse Diane Chatelet profite de l'incident pour expliquer: «Cette superstition viendrait du fait que sur les plumes des paons, le rond évoque un oeil. Pour certains, ce serait le mauvais oeil, mais pour d'autres, au contraire, c'est le bon oeil».

Paul Azzopardi justifie: «Il y a une région de l'Italie qui adore, et une autre région qui n'adore pas. Par contre les marchands, enfin, pour moi... je ne touche pas!»

Pas reconnue à sa juste valeur

Alors que le buste de Junon avait été estimé à 350 euros, les enchères ne se sont pas envolées, comme c'est pourtant souvent le cas avec les bronzes dans l'émission. Même si Paul Azzopardi a été quelque peu moqué par ses collègues, ceux-ci n'ont articulé que des propositions timides.

Finalement, l'acheteur Laurent Fernandez a proposé 200 euros: «Je vais affronter le mauvais sort», a-t-il plaisanté.

Si la statue n'a pas été reconnue à sa juste valeur, la vendeuse n'en a pas tenu rigueur aux acheteurs. «C'était très léger en salle des ventes, ils étaient super agréables, du coup je me suis sentie à l'aise. Et j'ai quand même fait une affaire conclue avec Laurent», s'est-elle réjouie.