Interview Emmanuelle Rivassoux: «Stéphane, c'est mon patron, et aussi mon ami»

Caroline Libbrecht / AllTheContent

17.4.2019

Emmanuelle Rivassoux  est décoratrice dans «Maison à Vendre».
Emmanuelle Rivassoux  est décoratrice dans «Maison à Vendre».
Emmanuelle Rivassoux

Depuis cinq ans, la décoratrice d’intérieur Emmanuelle Rivassoux rénove des maisons aux côtés de Stéphane Plaza, dans «Maison à Vendre» (M6). Et les résultats sont là! Ce relooking salutaire permet aux propriétaires de vendre leur bien au meilleur prix… Interview pour «Bluewin».

Entre tournages pour M6 et nouveaux projets, quel est votre rythme de travail en ce moment?

Je suis sur la route tout le temps. Je viens de rentrer aujourd’hui chez moi et je repars déjà demain! En alternance avec Sophie Ferjani, elle aussi décoratrice d’intérieur, j’enchaîne les numéros de «Maison à Vendre» toute l’année. Il y a huit numéros par an. Là, j’étais en tournage en région parisienne et demain on part tourner à Lyon. J’ai également d’autres projets d’émissions en cours, mais je ne peux pas vous en parler pour l’instant. Je peux juste vous dire qu’il y a des projets sur le feu!

«Chaque année, il vient passer une semaine de vacances chez nous, dans le Sud de la France.»

Originaire du Sud, comment vous êtes-vous retrouvée dans l’équipe de Stéphane Plaza?

Je suis montée à Paris pour mes études il y a 20 ans. J’ai fait un cursus d’architecture intérieure et design mobilier. Après mon diplôme, je suis restée à Paris. Il y a cinq ans et demi, j’ai été contactée par Réservoir Prod qui recherchait une nouvelle architecte d’intérieur pour remplacer Aurélie Hemar partie sur France Télévisions. Sophie Ferjani fait partie de l’émission depuis le début, il y a 12 ans. J’ai rejoint l’équipe en cours de route. Lors de la sélection, il y a eu trois rendez-vous et, lors du troisième, j’ai rencontré Stéphane Plaza. C’était filmé, je devais expliquer un chantier en photos, avant et après. La production voulait tester notre complicité, et cela a tout de suite fonctionné! J’ai eu l’impression de le connaître depuis des années.



Et cinq ans plus tard, quelles sont vos relations avec Stéphane Plaza?

Aujourd’hui, je travaille avec lui sur l’émission «Maison à Vendre», mais aussi dans l’immobilier, à travers son réseau d’agences. Donc Stéphane, c’est mon patron, mais c’est aussi mon ami. J’ai vraiment sympathisé avec lui, et mon mari aussi. Chaque année, il vient passer une semaine de vacances chez nous, dans le Sud de la France.

Emmanuelle Rivassoux et Stéphane Plaza dans «Maison à Vendre».
Emmanuelle Rivassoux et Stéphane Plaza dans «Maison à Vendre».
M6/Emmanuelle Rivassoux

Que fait votre mari, Gilles Luka?

Il est chanteur et producteur de musique électronique. Les médias ont dit un jour qu’il était DJ, or il ne mixe pas: il compose! On est tous les deux originaires du Var, où on retourne régulièrement en vacances… Mais on vit à Paris, sans enfant.

Comment vous situez-vous par rapport à Sophie Ferjani?

Avec Sophie, on a exactement les mêmes méthodes de travail, mais on a des styles très différents. Du coup, on est complémentaires, on apporte des réponses différentes. Sur «Maison à Vendre», on a carte blanche, tant qu’on respecte la ligne éditoriale et les budgets. On n’a pas de contraintes imposées. On essaie de se remettre en question à chaque fois et de trouver des idées nouvelles de décoration. Le public attend un renouvellement permanent: c’est du sport, mais c’est plaisant! On est passés du style scandinave à l’art déco, en passant par le style industriel. Les tendances se renouvellent en continu, comme dans la mode.



Quel est votre style?

Les gens me disent que j’utilise beaucoup de couleurs chaudes que j’amène systématiquement sur un mur. Niveau graphisme, j’utilise un ou deux papiers peints différents dans chaque émission, pour apporter du motif. C’est ma signature dans «Maison à Vendre». Tous les meubles et accessoires sont achetés par la société de production, et la famille peut ensuite tout emmener dans sa nouvelle maison.

«L’idée, c’est de démocratiser la décoration.»

Comment se déroule un chantier de «Maison à Vendre»?
Chaque chantier de préparation nous demande trois semaines. Tout est choisi par nos soins, jusqu’à la moindre bougie! Ensuite, il y a trois jours de travaux et une journée d’aménagement. C’est serré, mais dans «Maison à Vendre», il s’agit de petits travaux de home staging. C’est de la rénovation légère, sans gros oeuvre. On ne casse un mur que s’il s’agit d’une petite cloison. On ne pose jamais de carrelage ou de parquet, à cause des délais. Ce sont des astuces à petit prix, rapides à mettre en oeuvre soi-même. L’idée, c’est de démocratiser la décoration. Avant, on faisait appel à des architectes d’intérieur, ce qui revenait cher. C’était réservé à une clientèle haut de gamme. Aujourd’hui, avec la multiplication des enseignes de décoration, les gens peuvent faire la décoration facilement chez eux.

Quel est le style que vous avez adopté chez vous?

C’est dur à dire, car je mixe du mobilier design contemporain et des pièces anciennes, comme de vieilles armoires. Le moderne fait ressortir l’ancien et vice versa. J’aime les lofts anciens, avec des matériaux qui ont vécu et qui ont une âme.

«Maison à vendre» est une émission diffusée sur M6. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez.

Alizée Gaillard en images

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