NIFFF NIFFF: une centaine de films à l'affiche dès ce vendredi

js, ats

2.7.2021 - 20:21

Le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), qui a commencé vendredi soir et qui se tient jusqu'au 10 juillet, va proposer une centaine de films à l'affiche. Le conseiller fédéral Alain Berset a ouvert la cérémonie.

Le film "Tides" du Suisse Tim Fehlbaum est en compétition internationale au NIFFF qui démarre vendredi soir (archives)
Le film "Tides" du Suisse Tim Fehlbaum est en compétition internationale au NIFFF qui démarre vendredi soir (archives)
ATS

Keystone-SDA, js, ats

La 20e édition du NIFFF a lieu dans un format hybride, entre projections en salle et streaming, où une vingtaine de films seront proposés dans ce format. Les salles pourront être remplies aux deux tiers de leur capacité. L'open air, au centre-ville de Neuchâtel, offrira 352 places.

Par rapport aux autres années, le nombre de séances dans les salles reste identique, mais le nombre de titres est réduit pour augmenter la fréquence des projections. En 2019, lors de la dernière édition du NIFFF, plus de 150 films avaient été projetés devant 48'000 festivaliers.

Dix premières mondiales

Parmi la centaine d'oeuvres en provenance de 32 pays, le festival va montrer dix premières mondiales, quatre premières internationales, huit premières européennes et 52 premières suisses.

La compétition internationale, qui concourt pour le prix Narcisse H.R Giger de 10'000 francs de la Ville de Neuchâtel, est composée de 14 titres, en provenance de 11 pays. Le temps fort de l'édition sera le film de l'Helvète Tim Fehlbaum, à l'occasion de la première internationale de «Tides», qui confronte le spectateur aux conséquences de la catastrophe climatique. Le film pourra être notamment découvert le 9 juillet, en présence du réalisateur.

En ouverture, Alain Berset et Alain Ribaux ont notamment pris la parole. Saluant l'édition hors-série en ligne l'année dernière en raison du coronavirus, le Fribourgeois a décrit le NIFFF comme «l'ambassade des imaginaires et des univers parallèles», portés par le genre fantastique qui «ne manque jamais d'inciter [le public] à réfléchir sur les mutations de notre monde avant que celles-ci ne se concrétisent».

La cérémonie d'ouverture se poursuit avec «Lapsis» de l'Américain Noah Hutton, projeté en première suisse. Le film raconte le boulot étrange d'un livreur, chargé de tirer des câbles entre des cubes métalliques sur des kilomètres de forêt.